Auparavant, son intervention à chaud, et dans un état d’esprit marqué par l’hostilité des supporters qui ont demandé son départ, a été basée sur l’explication concernant la raison de cette défaite. « Franchement, c’est une défaite amère pour nous. Nous avons été supérieurs, nous avons dominé tout au long de la partie. Nous avons pressé l’adversaire jusqu’au bout. On s’est créé beaucoup d’occasions qu’on pouvait mettre au fond. Notre équipe était présente sur le terrain. Que ce soit en première mi-temps ou en deuxième, nous avons été bien en place face à une équipe qui a su se défendre autour de ses bois. L’équipe adverse s’est défendue même en nombre pour essayer de maîtriser nos offensives, mais a marqué à un moment où nous pouvions prendre les choses en main. Je pense que ce penalty nous a été fatal. Ce but a influé sur le plan mental des joueurs qui ont perdu espoir par la suite en dépit de leur volonté qu’ils ont aussi perdue par la suite. Ils attendaient la fin de ce match. Parce qu’il faut le dire, avant le penalty, l’USMA n’avait aucune occasion de scorer, notre gardien a passé des moments tranquilles. Il a pratiquement chômé avant ce penalty. Donc le football ne pardonne pas, on aurait pu avoir un résultat meilleur mais encore une fois, nous sommes malchanceux, on est poursuivis par la guigne. A chaque fois, nos efforts et notre volonté sont vouées à l’échec pour un simple coup de dé ou pour une simple erreur. Cela dit, ce scénario se répète pendant cinq ou six journées déjà », a-t-il avoué en conférence de presse qui s’est tenue sur le terrain du stade Habib-Bouakeul.
«Sur l’action du penalty, il y avait aucun danger»
Prié de donner des explications sur cette malchance, le coach asémiste a ainsi abondé : «Ecoutez, je viens de le dire, nous avons bien joué, notre entame a été comme il se doit. Mais le manque de concentration sur la dernière passe ou devant les buts nous a fait défaut. Il y a un gâchis monumental à l’approche des buts adverses. Et puis sur le penalty qui arrive par hasard, il n’y avait aucun danger devant nos bois, il n’y avait aucun joueur adverse, mais le ballon touche la main d’un de nos joueurs (ndlr : Aouad). Ce penalty a été le tournant de cette rencontre. Il nous a abattus. » Interrogé pour donner son avis sur l’action stoppée de la main par Abdellaoui (22’), le responsable de la barre technique de l’ASMO a presque refusé de répondre : « Moi je ne parle pas de l’arbitrage, moi je m’occupe uniquement de mon équipe. Aujourd’hui encore, nous n’arrivons pas à saisir notre chance. C’est tout ce que je peux dire.»
«On espérait un coup de Djemaouni, hélas»
A la question de connaître la raison de continuer à faire confiance à Djemaouni qui traînait la patte, le Guelmi a répondu : «Oui, peut-être qu’il devait sortie. Mais je pense que la mise à niveau des joueurs qui ont été absents n’était pas au point. Avec Djemaouni qui a de l’expérience et qui pouvait débloquer la situation à tout moment, on espérait un coup de sa part, on l’a espéré, hélas (…) Mais ce penalty à un moment important de la partie a coupé notre élan.»
«La situation n’est pas inquiétante»
Arrive la question des solutions à entreprendre pour la suite de la compétition et sur laquelle le coach d’El-Djamîya a reconnu la nécessité de renforcer son équipe et son effectif. «Les solutions ? Il faut continuer à travailler, il faut tout mettre en œuvre pour essayer de rectifier le tir. Je pense qu’il faut attendre le mercato pour voir plus clair tout en gardant confiance en nos possibilités», a-t-il souligné et d’ajouter : «C’est vrai que la suite de la compétition ne s’annonce pas facile. Ça va être difficile pour la suite mais l’écart n’est pas important, n’est pas immense. La situation n’est pas inquiétante. Aujourd’hui, nous souffrons du manque de maturité chez la plupart de nos joueurs et ce manque d’expérience. Comme je viens de le dire, notre équipe joue bien, on fait le jeu, on se crée de nombreuses occasions. Seulement, on encaisse contre le cours du jeu. Donc je suis là, j’essaie de corriger de trouver les solutions, j’essaie d’apporter mon expérience. Moi je suis pour les bonnes solutions, je suis pour tout ce qui peut apporter un plus à notre équipe je ne dirais pas non.»
L. M. A.
Les supporters s’emportent contre les dirigeants
«Dégagez, on ne veut pas descendre»
Comme il fallait s’y attendre, la défaite de ce vendredi n’a pas été appréciée par l’ensemble des supporters asémistes présents dans les travées de la tribune couverte du stade Habib-Bouakeul. Leur déception s’est transformée en une colère facile à imaginer. «Nous n’avons ni une direction digne ni une bonne équipe. Pourquoi les dirigeants ne sont pas là, où sont-ils ? Ça ne peut plus durer comme ça, alors que notre équipe se dirige tout droit vers une relégation qu’on ne peut pas accepter», ont-ils abondé au coup de sifflet final de M. Necib. Ils ont exprimé leur colère en demandant le départ des responsables actuels du club. «Dégagez, on ne veut pas descendre en bas», ont-ils entonné amèrement. C’est la première fois depuis l’accession de 2014 que les supporters s’expriment de cette manière contre les dirigeants actuels de leur club fétiche.
L. M. A.
Sebbah ne veut plus du brassard ?
Le défenseur Abidine Sebbah aurait demandé à l’entraîneur de ne plus garder le brassard de capitaine de l’équipe. D’après nos informations, la raison est liée à une remarque faite à l’adresse d’un de ses coéquipiers sur une action pendant la deuxième mi-temps de la rencontre ASMO-USMA. Ce coéquipier, dont l’identité n’a pas encore été dévoilée, n’aurait pas admis cette remarque. Chose qui a dû pousser l’ancien joueur du MC Oran à solliciter l’avis de son coach avec qui il a échangé une discussion loin d’être sereine à la fin de cette rencontre. Du pain sur la planche pour le driver de l’équipe qui va devoir mettre en œuvre son expérience pour tenter de remettre de l’ordre au sein de son groupe.