Pur produit de l’école husseindéenne, Sofiane Bendebka a gravi les échelons un à un sans jamais rechigner à la besogne. Issu d’une famille de footballeurs, ses oncles Ahmed et Ali ayant déjà fait le bonheur, le premier de l’IRHD et le second du NAHD, il se devait de perpétuer la tradition familiale. Milieu de terrain rugueux, solide, mais aussi technique, il progresse au fil des ans. Capitaine depuis quelques années déjà, il nous parle de son équipe et de ce qui fait sa force actuellement.

Tout d’abord, dites-nous comment est l’ambiance au sein du groupe après la victoire acquise de haute lutte vendredi dernier contre Sétif ?

Il y a une très bonne ambiance, c’est pratiquement chaque jour, jour de fête pour nous parce que nous étions quelque part au bord du gouffre après la défaite surprise à l’Arba. Je crois que cette fois-ci, les joueurs ont très bien réagi et ont prouvé que le NAHD reste une équipe très respectable qui se battra à fond cette saison. Pour revenir à l’ambiance, je pense que le groupe vit très bien ensemble, nous sommes assez unis, très solidaires les uns des autres. Il n’y a aucun problème de vestiaire, c’est tant mieux pour nous, le championnat est encore très long, il va falloir maintenir cet état d’esprit.

 

Dans le groupe, il faut bien dire qu’il n’y a pas eu de grands changements ; c’est pratiquement la même équipe que celle de l’exercice précédent. Pourtant, les résultats sont nettement meilleurs que ceux de l’an passé. Qu’est-ce qui a changé ?

C’est vrai, on joue pratiquement avec le même effectif que l’an dernier, oui. Qu’est-ce qui a changé ? L’état d’esprit. Cette saison, nous avons, après seulement douze journées, autant de points que l’an dernier à la 28^e journée. Cela est dû au fait que la saison dernière, comme on venait de la Ligue 2 Mobilis, on avait quelque part de la peine à enchaîner. Si vous regardez quelques-unes de nos prestations de l’an dernier, vous verrez que dans certains matches, nous avons été excellents, mais la réussite nous fuyait. Des fois, on faisait de matches de haute facture et à l’arrivée, on prend au mieux un point. Je pense que c’est surtout cela qui a fait qu’on soit dans le groupe des relégables 29 journées durant. Cette saison, nous nous sommes améliorés sur certains points, dans notre jeu, dans notre manière d’aborder les matches, etc. Et puis, il y a le staff technique qui fait du bon travail, les dirigeants, qui font tout pour que l’équipe ne manque de rien, et l’appui des supporters, qui font un vacarme extraordinaire au stade qui nous motive beaucoup. Ceci pour vous dire que tout va bien, Dieu merci, on touche du bois.

 

Avec cette réussite, qui est la vôtre ces derniers mois, quels sont vos objectifs ?

L’objectif numéro un est de réussir un maintien honorable. C'est-à-dire s’assurer le plus tôt possible d’être encore là en Ligue 1 Mobilis la saison prochaine. Après, c’est le football, on jouera chaque match comme si notre vie en dépendait, on fera les comptes à la fin. Bon, au fond de nous-mêmes, nous caressons le doux rêve de terminer sur le podium afin d’engager le club dans une compétition continentale, mais là n’est pas notre priorité exclusive, qu’on se le dise. Ne brûlons pas les étapes, nous avons un objectif à atteindre, on fera tout pour cela. S’il y a du bonus derrière, on ne va pas dire non, soyez en sûrs.

 

Vous avez à effectuer un périlleux déplacement ce week-end. Jouer le MCO chez lui n’est pas une mince affaire. Vous vous êtes déjà projetés dans ce match ?

Projetés oui, mais on n’en fait pas une fixation aujourd’hui. On s’y prépare tranquillement, la tension va monter crescendo au fil des jours. Là, on ne se met pas trop de pression pour rien. Mais on sait que ce ne sera pas facile, le MCO est une bonne équipe qui force le respect ; nous savons que ce sera compliqué pour nous.

 

On croit savoir que vous avez des contacts au Portugal. Dites-nous ce qu’il en est réellement ?

C’est un manager portugais qui était venu me voir. Mon profil l’intéresse beaucoup, je l’ai rencontré, nous avons discuté, il m’a fait savoir que trois clubs de la Ligue 1 portugaise seraient en mesure de me proposer un contrat.

 

Quels sont ces clubs ?

Croyez-moi, il ne m’en a pas donné les noms. Bon, ce ne sont pas les cadors du championnat portugais, c'est-à-dire que ce n’est pas Benfica, Porto ou le Sporting, mais d’après ce manager, il s’agit de clubs respectables de la Ligue 1 portugaise, voilà c’est tout ce que je sais.

 

Vous êtes tenté par une aventure au Portugal ?

Oui, bien sûr ! Chaque joueur ici dans le championnat national aspire un jour aller jouer en Europe. J’espère seulement que cela va aboutir à un transfert. Entretemps, je me concentre sur mon travail avec mon club, on verra bien ce que nous réserve l’avenir.

                                                     M. O.

Séance matinale hier

La séance d’entraînement d’hier, effectuée au stade Bensiam, a été plutôt matinale. En effet, cette séance a débuté à 09h30 pour se terminer vers 11h15. La pluie aidant, les joueurs ne se sont pratiquement pas arrêtés durant cet entraînement. Une fine pluie à l’écossaise qui a donné du tonus au groupe, même si certains éléments frileux ont grommelé quelque peu.

 M. O.

Entraînement au 20-Août

La formation husseindéenne s’entraînera aujourd’hui et demain au stade 20-Août. Au cours de ces deux dernières séances, l’entraîneur des Sang et Or procédera à la mise en place de son système tactique qu’il compte mettre en œuvre lors du prochain match de son équipe, à Oran contre le MCO. En tout cas, lors de la dernière séance d’entraînement, celle de jeudi, Bouzidi dégagera les dix-huit joueurs qu’il compte emmener avec lui pour affronter le Mouloudia d’Oran.

 

Metref non encore rétabli

Le milieu de terrain husseindéen Hocine Metref, qui s’était absenté hier à l’entraînement, est encore souffrant. Après être revenu dans le groupe, lui qui, malade avait quitté, ses coéquipiers en stage à Hammamet, était revenu dans un premier temps aux entraînements, mais depuis avant-hier, il souffre de nouveau. Non encore complètement rétabli, Metref ne sera pas du voyage à Oran avec ses coéquipiers.

 

Boukhanchouche incertain

Souffrant, Salim Boukhanchouche, le milieu de terrain du Nasria, est incertain pour le prochain match. Dispensé d’entraînement hier, sa participation au prochain match de championnat est carrément compromise. En tout cas, le joueur saura s’il est du voyage avec le groupe à Oran demain après la dernière séance. Cependant, s’il rate encore l’entraînement d’aujourd’hui, il est très fort probable qu’il restera à la maison samedi.

M. O.

 

Départ vendredi pour Oran

La délégation du NAHD prendra la route pour Oran, vendredi en début de matinée. Une fois sur les lieux, les Nahdistes prendront leurs quartiers à l’hôtel Eden Aéroport.