Le coach des Vert et Noir s’est déjà mis à penser au mercato depuis un moment déjà, et si pour lui, il faut aussi se renforcer en défense et au milieu de terrain, il faudra dire que l’urgence et la priorité devront maintenant concerner le secteur offensif. En effet, après les libérations conjuguées de Chatal, Tedjar et Hadji, le MOB se retrouve dans l’obligation de renfoncer le compartiment offensif, car mis à part les habituels titulaires qui sont Hamzaoui, Zerdab et Yaya, les solutions restent très légères devant. Ce qui fait qu’Amrani devra obligatoirement chercher des atouts offensifs à même de pouvoir réellement hausser le niveau de l’équipe en attaque. Toutefois, cela ne risque pas d’être aisé tant les joueurs de grande valeur ne se bousculent pas sur le marché des transferts hivernal, chaque formation voulant garder ses meilleurs atouts. C’est bien la raison pour laquelle les Béjaouis doivent être prêts à ratisser large pour trouver des cibles de choix et aussi être prêts à casser leur tirelire, sachant que la concurrence sera rude sur le peu de joueurs qui ont la cote en ce moment.
L’équipe a besoin d’un attaquant axial et d’un ailier
Si l’on se réfère aux éléments qui composent l’effectif du MOB actuellement et aux dernières déclarations du coach Abdelkader Amrani, on comprendra aisément que l’équipe a besoin de recruter deux éléments au profil différent en attaque. Puisque l’entraîneur en chef des Béjaouis a déjà montré sa volonté de faire signer un attaquant de pointe, il faudra ajouter à cela la nécessité de prendre quelqu’un qui peut jouer sur les ailes après le départ de Hadji, Tedjar et Chatal. Surtout que l’avenir de Mebarki au MOB est encore une interrogation, certaines sources affirmant qu’il pourrait être libéré, même si après le dernier départ de Chatal, on se dit que l’équipe béjaouie ne peut pas se permettre de lâcher un nouvel élément dans ce secteur de jeu.
Harrouche, Belameiri et Nadji ciblés, mais…
Pour essayer de conclure avec les meilleures recrues possibles en attaque, les décideurs du MOB sont en train de surveiller ce qui se passe dans toutes les équipes de l’élite en cette période proche du début du marché des transferts, afin de voir les possibilités offertes. Pour l’instant, les Mobistes se positionnent bien sur des pistes de choix, à l’image de celle menant à Nadji (USMA), Belameiri (ESS) ou Harrouche (RCA). Toutefois, il ne sera pas facile de faire signer ces joueurs du côté de la capitale des Hammadites. Car en premier lieu, ils sont tous encore liés avec leurs clubs respectifs, mais aussi parce que dans le cas où ils arriveraient à avoir leurs papiers, d’autres formations les guettent aussi de près. Donc, celui qui alignera la meilleure offre financière pourra rafler la mise. Par ailleurs, il n’est pas sûr que les Béjaouis sont réellement de taille dans ce jeu-là, surtout que des actionnaires du MOB sont déjà en train de tirer la sonnette d’alarme quant à la mauvaise santé financière du club.
B. A.
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Près de 4 000 spectateurs présents
Même si ce n’était qu’une rencontre à caractère amical, la partie qui s’est jouée hier entre le MOB et le CSC a quand même drainé une foule considérable. En effet, ils étaient près de 4 000 supporters béjaouis à avoir pris place dans les gradins du stade de l’Unité Maghrébine, et qui ont suivi avec attention la production des deux formations. Ils ont même encouragé leurs joueurs durant la majeure partie de la rencontre, comme si c’était une rencontre officielle.
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Les Constantinois accueillis avec des roses
Au-delà de l’importance technique de la rencontre d’hier qui devait permettre à chacune des deux formations de préparer convenablement leurs prochaines rencontres de championnat, cette joute amicale était aussi l’occasion d’atténuer la tension née entre les supporters des deux camps dernièrement, et de sceller la réconciliation. C’est ainsi que les Béjaouis ont bien accueilli leurs homologues constantinois, et les joueurs du MOB ont offert une fleur à chacun des joueurs du coach français Gomez.
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Zeghdoud : « Merci pour l’invitation, ce fut un bon test »
« Je tiens à remercier l’ensemble de la famille du MOB pour cette invitation à Béjaïa, c’était une bonne occasion pour faire une rencontre de fraternité et fair-play surtout que la compétition nationale s’arrêtait ce week-end. Je pense que ce fut un très bon test pour nous, car nous avons affronté une équipe costaude parmi les meilleures du championnat, ce qui nous a permis de voir le degré de compétitivité de chacun de nous éléments, et cela va bien nous servir pour les prochaines échéances. »
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Amrani : «C’est une bonne préparation avant le match contre le MCA »
« Je remercie le CSC d’être venu ici à Béjaïa pour cette rencontre, le foot doit toujours être fraternité et fair-play, j’espère que c’est le sentiment que les supporters ont eu en quittant le stade. C’était important d’avoir un adversaire de qualité pour cette partie, cela m’a permis de voir où on est le groupe avant ce déplacement difficile chez le MCA. On jouera certainement une autre rencontre amicale mardi prochain, l’adversaire devrait être l’USOA, et c’est à partir de ce match que je me déciderai pour le onze à aligner lors de la prochaine journée. »
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Repos aujourd’hui pour les joueurs
Au terme du match d’hier contre le CSC, les coéquipiers de Faouzi Yaya auront droit à une journée de repos aujourd’hui. Ils pourront ainsi récupérer avant de reprendre l’entraînement dès demain avec en ligne de mire la prochaine rencontre de championnat face au MCA.
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Les membres de l’AG du CSA approuvent les bilans
C’est aussi hier qu’ont eu lieu les travaux de l’assemblée générale ordinaire du CSA/MOB. Son président, monsieur Arab Benai, a ainsi présenté ses bilans financier et moral pour l’année en cours et ils ont été approuvés par les membres de l’assemblée après quelques débats assez soutenus.
Des interrogations sur le salaire supposé d’Ikhlef
Au cours de ces travaux de l’assemblé générale du CSA, certains de ses membres ont soulevé la question et ont voulu savoir si les rumeurs disant que le président de la SSPA/MOB, Boubekeur Ikhlef, percevait un salaire au club. Ce à quoi on a répondu qu’il n’y a aucune preuve sur cela et qu’il n’y a aucune trace pour un soi-disant salaire du président dans les bilans. L’intéressé, qui était présent sur place, n’a pas voulu intervenir sur le sujet.