Le successeur de Cavalli est enfin connu, c’est Fouad Bouali qui prendra les destinées techniques du MCO.

Alors qu’un accord entre l’ancien driver du WAT et Ahmed Belhadj a été conclu, il y a une dizaine de jours, les deux hommes, qui se sont revus vendredi soir, ont tracé les grandes lignes du challenge qui attend Fouad Bouali.

 

Réunion d’évaluation

Hier en fin d’après-midi, sur demande du nouvel entraîneur, une réunion entre lui et l’entraîneur adjoint Armand Sène, ainsi que Karim Saoula, qui s’occupe des gardiens, devait se tenir à l’hôtel Le Méridien. Bouali, qui veut disposer de renseignements sur l’équipe, notamment l’état physique de chaque élément de l’effectif, va donc s’appuyer sur les informations qui lui seront fournies par les collaborateurs de l’ancien coach avant d’entamer sa mission ce lundi.

 

Prise de contact aujourd’hui

Lors de la rencontre entre le président et le néo-entraîneur, il a été convenu qu’une prise de contact aura lieu ce dimanche avec les joueurs lors d’un déjeuner. Evidement, Fouad Bouali tiendra un discours aux joueurs où il évoquera avec le groupe la méthode qu’il envisage d’employer pour réussir sa mission. On y reviendra.

 

Conférence dans la foulée

Après sa rencontre avec les joueurs, un autre rendez-vous attend le nouvel entraîneur, à savoir avec la presse. Au cours de cette conférence, Bouali parlera des objectifs qui lui sont assignés et d’autres sujets certainement.

 

Salaire de 180 millions

Contrairement à son prédécesseur Cavalli, qui percevait un salaire de 260 millions, Bouali s’est mis d’accord avec Baba pour une mensualité de 180 millions, a-t-on appris.

                   M. S.

 

Berramla : «Voilà pourquoi j’ai signé au MCO»

 

Propos recueillis par M. Stitou

Après des discussions tenues dans la discrétion, le désormais ancien milieu offensif du RCR a signé jeudi soir au MCO. Dans cet entretien, il révèle les raisons qui l’ont poussé à préférer le MCO plutôt que la JSK, qui fut pourtant la première équipe à l’avoir contacté.

 

Alors qu’on s’attendait à vous voir à la JSK, vous prenez tout le monde à contrepied en optant pour le MCO…

Pour être sincère, la prise de contact entre le président Ahmed Belhadj et moi remonte à loin, mais pour des raisons évidentes, on n’a pas ébruité ces accords car si, au RCR, ils avaient appris que j’allais signer au MCO, on m’aurait bloqué certainement.

 

Pourquoi ?

Ma décision de quitter le Rapid a été prise après le derby RCR-MCO (1/1). Ce jour-là, j’ai fourni une bonne prestation et délivré une passe décisive ; à la fin du match, on a voulu m’agresser sous prétexte que j’ai levé le pied face au club de ma ville. C’était de l’ingratitude après deux ans et demi de bons loyaux services au RCR avec deux montées successives ; je ne pensais jamais que des supporters viendraient régler leurs comptes avec moi, des supporters qui étaient manipulés. Pour être honnête, après ce derby, j’ai pris la décision irrévocable de quitter le RCR, même si je n’avais reçu à l’époque aucune offre, j’étais partant ; je ne pouvais comme même supporter une telle ingratitude.

 

Vous deviez signer à la JSK, pourquoi ce revirement de votre part ?

La JSK est le premier club à m’avoir sollicité. Après le premier contact, j’ai donné mon accord pour rejoindre ce club qui m’est très cher. Hélas, il y a eu des choses qui ne m’ont pas plu.

 

Lesquelles ?

On avait convenu que je récupère moi-même mes papiers, une condition que j’ai acceptée. Ainsi après avoir fait le forcing sur les dirigeants du RCR pour me libérer, subitement le contact a été rompu. Entre-temps, j’apprends que la priorité de la JSK est Harrouche. Bon cela ne dérange pas qu’ils aient opté pour un autre choix. Ce qui m’a valu d’être moqué à Relizane. «Ils (les Kabyles) t’ont lâché», me disaient ironiquement mes amis à Relizane. Sincèrement, je fus vexé par cette remarque. Après l’échec des négociations avec Harrouche, la JSK  est revenue à la charge, mais c’était trop tard, car entre temps, le MCO est entré dans la danse. Baba m’a fait une offre convenable et après mûre réflexion, j’ai fini par accepter la sollicitation du MCO. Je me suis engagé pour les prochains 18 mois avec ce club et j’ai signé le contrat jeudi.

 

Par correction, vous deviez informer Hannachi, pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?

C’était vraiment gênant de dire à Hannachi que, finalement, je ne rejoindrai pas la JSK, c’est un président que je respecte beaucoup. J’ai chargé mon frère aîné de l’appeler pour m’en excuser.

 

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à revenir au MCO, sachant que les supporters ne retiennent pas de bons souvenirs de votre passage dans ce club en 2009/2010 ?

Je garde un très mauvais souvenir en signant à l’été 2009 au MCO ; c’était le défunt Kacem Elimam qui m’a fait venir au club. En apprenant que j’ai signé pour une grosse somme d’argent, certains joueurs, par jalousie, m’ont fait mener la vie dure ; j’étais rejeté par une bonne partie du vestiaire. Etant quelqu’un de sensible, je n’ai pu supporter leurs provocations et cela s’est répercuté sur mon rendement.

 

Revenez-vous avec un sentiment de revanche ?

Ah oui ! Mon ambition est de remporter un titre avec le MCO. Je dois préciser aussi que le challenge africain (le club oranais va participer à la prochaine édition de la coupe de la CAF, ndlr) a pesé dans ma décision de revenir au MCO.

 

Le club s’est mis d’accord avec Bouali. Par le passé, vous avez travaillé avec ce coach, que pensez-vous de lui ?

Fouad Bouali, j’ai travaillé sous sa coupe à l’ASMO et au WAT, c’est un entraîneur qui maîtrise bien son sujet. Avec lui, le MCO va beaucoup s’améliorer.

M. S.

 

                 

Houssam Zougar, préparateur physique

Bouali ne viendra pas seul au MCO. Lors des négociations avec Baba, il a proposé de faire appel aux services de Houssam Zougar pour assurer la préparation physique de l’équipe. Zougar, qui réside en France, est attendu très prochainement à Oran, afin de s’entendre avec la direction sur le montant de son salaire.

 

Mecheri Bachir, entraîneur adjoint ?

Selon nos informations, Bouali souhaiterait avoir à ses côtés un entraîneur adjoint, qui exerce en Finlande et qui est l’une de ses connaissances. Toutefois, si ce dernier refuse de le rejoindre au MCO, il sera fort possible que ce poste sera proposé à Bachir Mecheri, qui dispose des diplômes requis pour coacher un club de haut niveau.

 

Boucherit attendu aujourd’hui

Antar Boucherit, qui s’est éloigné du MCO faute d’avoir trouvé un accord financier avec Baba, a eu ce dernier avant-hier au téléphone. Les deux parties ne sont pas loin d’un accord, assure une source proche du club phare de l’Ouest. Un rendez-vous à Oran est prévu ce dimanche.

 

Altercation Athmani-Ogbi

Hier, le groupe a été témoin d’une vive altercation entre Ogbi et Athmani. Il a fallu l’intervention de leurs camarades pour les séparer. A noter qu’à la fin de la séance, on a réconcilié les deux joueurs.