En tant qu’ancien du joueur du RCK, on a appris que vous avez accepté de faire partie d’une cellule de crise pour essayer d’aider le club…
Je ne suis pas le seul car il y a d’autres personnes dans cette cellule qui ont accepté de courir pour tenter de trouver une solution à la grave crise de légalité qui touche le club. En effet, le président Samir Baha, qui avait annoncé sa démission à la fin de la saison écoulée, est toujours président sur le papier, ce qui a d’ailleurs mis le club dans une situation illégale puisque, au niveau de la DJS et du DRAG, on ne reconnaît pas Djamel Necib, qui a pourtant été élu président au mois de septembre.
Ce que je comprends bien, c’est que l’AG qui a élu Necib n’a pas été légale…
Au niveau des pouvoirs publics, on ne reconnaît pas cette AG, même après le départ de Necib, rien n’a changé.
Mais pourquoi reconnaît-on Beha qui a pourtant démissionné à la fin de la saison dernière ?
Il a démissionné verbalement, mais il n’a pas tenu son AG pour présenter ses bilans moral et financier. A partir de là, la DJS et l’APC ont décidé de bloquer les subventions allouées au club en raison de ce problème de légalité.
Donc, c’est quoi la solution pour sortir de cette crise aiguë ?
Il faut que Beha reprenne les commandes, prépare son bilan et tient son AG au mois de février. Ce n’est qu’à partir de là que le club sera légal vis-à-vis de la loi.
Mais pourquoi le blocage persiste-t-il ?
Parce que certaines personnes à Kouba refusent que Beha revienne pour présider le club mais ils oublient que c’est la seule manière pour permettre à la DJS de reconnaître le club. On a discuté avec les responsables de la DJS, de la DRAG et même du MJS pour trouver une solution, ils nous ont tous orienté vers la démarche qui consiste à ce que Beha fasse le nécessaire pour tenir son AG au mois de février et présenter ses bilans sinon le club ne peut bénéficier de l’argent pour continuer à jouer.
Donc, le RCK est dans la boue…
Si les vrais supporters du RCK ne s’unissent pas vite, le club est appelé à disparaître et, croyez-moi, c’est vraiment sérieux. L’heure est grave.
Quel est le message que vous voulez transmettre à toute la population de Kouba ?
Il faut que tous les Koubéens mettent leurs différends et leurs querelles de côté pour sauver le RCK, car c’est vraiment triste de voir un grand club mourir à petit feu.
K. H.