NAHD : Ces Nahdistes qui n’arrêteront pas de nous surprendre

Les matches se suivent et ne se ressemblent vraiment pas pour les Nahdistes.

Après avoir atomisé l’USMH il y a deux semaines, en s’imposant avec brio sur le score de trois buts à zéro, avant de tomber de très haut à Béchar face à la JSS, en s’inclinant lourdement sur le score de quatre buts à zéro, les Sang et Or sont allés réaliser l’exploit de ces 1/8 de finale de la coupe d’Algérie, en allant damer le pion à leurs homologues du MOB à Béjaïa. Au coup d’envoi de la partie, peu de gens misaient sur cette équipe nahdiste, d’autant plus qu’elle sortait d’une grosse désillusion à Béchar, qui semblait avoir laissé des traces dans le groupe nahdiste. Loin s’en faut, ce sont bien les Nahdistes qui s’imposeront, au final, lors d’une rencontre qui a tenu toutes ses promesses, notamment en termes d’engagement et d’intensité de jeu. Les Nahdistes ont d’ailleurs ressorti leur masque des big matches lors de cette partie, celui qu’ils ont souvent utilisé lors des chocs et qui leur a souvent réussi. Les Sang et Or ont, certes, dû aller au bout de leurs trippes pour se qualifier au prochain tour, mais en réussissant une telle performance, les Nahdistes ont encore une fois prouvé que l’étiquette qui leur a été collé en tant que tombeurs des grands, ils ne l’ont pas du tout volé.

 

Très bonne gestion du match

Et si les Nahdistes sont arrivés à prendre le dessus sur leurs homologues du MOB, c’est avant tout grâce à une très bonne gestion de la partie. Les Sang et Or ont parfaitement su gérer leurs temps forts et ceux de leur adversaire. Le début de la rencontre fut d’ailleurs totalement à l’avantage des locaux qui prendront les Nahdistes couteau à la gorge. Un scénario qui semblait prévisible vu que les Mobistes voulaient sans nul doute en finir le plus tôt possible avec leur adversaire, avant qu’ils ne puissent baisser en régime, par rapport à l’état de leur forme physique. Cette donnée, les Nahdistes l’ont bien prise en considération, profitant d’ailleurs des espaces laissés par les Béjaouis, pour aller leur planter un premier but, intervenu, certes, contre le cours du jeu, mais au meilleur des moments. Les Sang et Or vont bien gérer la première période, avant de porter l’estocade dès l’entame de la seconde, mais ils pécheront malheureusement dans la finition alors qu’ils avaient le but du KO au bout des pieds. Ce sont d’ailleurs les Mobistes qui vont égaliser à leur tour contre le cours du jeu, profitant d’une erreur de marquage dans la défense nahdiste. Sentant que leurs homologues mobistes n’avaient plus rien dans la boîte, les Nahdistes vont prendre le jeu à leur compte, dominer la dernière demi-heure, sans réussir à matérialiser leur supériorité au tableau d’affichage. Il aura d’ailleurs fallu 30 minutes de jeu additionnelles, pour voir le NAHD reprendre l’avantage au score, avant de gérer de façon admirable sans avance, sans trop s’exposer aux assauts des Béjaouis et en pressant très haut un adversaire qui semblait bien cuit physiquement.

 

Le syndrome des coups de pied arrêtés refait encore surface

Bien mieux en jambes que leurs homologues Mobistes, les Sang et Or auraient pu regretter d’avoir loupé le coche durant les 90 minutes de la partie, lors desquelles ils s’étaient procuré les meilleures occasions de la rencontre. Les Nahdistes ont d’ailleurs loupé le but du KO par deux fois en début de seconde période, par l’intermédiaire de Benaldjia, puis Choubani, avant de retomber dans leurs travers, en encaissant encore une fois un but sur une action des plus anodines. Obtenant un coup franc excentré à environ 45 mètres de leurs bois, les Mobistes vont jouer sur le point faible des Nahdistes, à savoir les coups de pied arrêtés. Boukria se chargera de mettre le cuir dans le paquet, Herida va passer au travers du cuir, ce qui profitera à Ndoye pour fusiller Boussouf qui ne pouvait rien faire sur cette action. Un but qui met encore une fois à nu les carences défensives du Nasria dans ce registre, d’autant plus que le but de Ndoye est le quatrième du genre sur balle arrêtées inscrit par le MOB face au NAHD, après les trois ballons que le portier Boussouf est allé chercher au fond de ses filets au mois de décembre dernier.

 

D’outsider, le Nasria passe au statut de favori

Les Sang et Or ne peuvent plus se cacher, notamment après le retentissant succès qu’ils viennent d’obtenir à Béjaïa face à leurs homologues du MOB. Un exploit qui a permis aux Nahdistes de se hisser en quart de finale de la coupe d’Algérie, où ils auront à affronter la redoutable équipe du Paradou AC, lors d’une rencontre des plus palpitantes. Mais ce qu’il y a lieu de relever, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, le Nasria a tout bonnement changé de statut, passant de celui d’outsider à celui de favori pour le sacré final. Avec le Mouloudia d’Alger et l’Entente de Sétif, les Nahdistes font figure de favoris dans cette compétition, une étiquette que les Nahdistes doivent bien apprendre à porter, eux qui se sont souvent planté lorsqu’on les donnait pour favoris, mais se sont surpassés au moment où on les attendait le moins. Donc aux coéquipiers de Gasmi de faire avec ce nouveau statut.

M. A.

 

Il a été incontestablement le meilleur des 22

Choubani crève encore l’écran

 

Et dire qu’il était sur le point de quitter le navire nahdiste lors du dernier mercato hivernal, lui c’est bien évidemment Sofiane Choubani, l’homme en forme du moment du côté du Nasria. Samedi encore, le n°7 nahdiste a brillé de mille feux, réalisant une prestation de tout premier ordre, agrémentée d’une magnifique passe décisive pour son coéquipier Benaldjia. Positionné encore une fois au poste de meneur de jeu, Choubani s’est parfaitement acquitté de sa tâche, en affichant un registre que l’on ne lui connaissait pas, à savoir celui de joueur qui sait exploiter les espaces pour venir faire le bon geste au bon endroit. Samedi dernier à Béjaïa, Choubani a  tout simplement crevé l’écran, et ce n’est certainement pas le coach Youcef Bouzidi qui va regretter de l’avoir repêché, alors qu’il faisait partie de la liste des joueurs libérés.

M. A.

 

Lorsque Benaldjia sort le grand jeu

Après trois quatre prestations bien mitigées en championnat, on s’attendait à voir Mahdi Benaldjia débuter cette rencontre du MOB sur le banc des remplaçants, mais le coach Youcef Bouzidi a bien surpris tout le monde, en décidant de lui faire à nouveau confiance lors de cette rencontre. Une confiance que le n°19 nahdiste a bien rendu à son coach, puisqu’il a non seulement inscrit le premier but en faveur de son équipe lors de cette partie, mais il a surtout réalisé une prestation de haute facture, sans nul doute sa meilleure depuis l’entame de la saison. Un Benaldjia à ce niveau, le coach Bouzidi en redemande chaque semaine.

 

Il a inscrit son second but de la saison

Auteur de l’ouverture du score en faveur de son équipe, l’ailier gauche nahdiste, Mahdi Benaldjia, a signé son second but depuis le début de la saison. Le n°19 nahdiste avait débloqué son compteur à l’occasion de la rencontre de championnat face à l’ESS, lors de laquelle il avait inscrit l’unique but de la partie, avant de remettre ça samedi dernier face au MOB.

M. A.

 

Bekouassa, l’homme du match

Vivement critiqué par les Mobistes qui n’ont pas digéré l’élimination de leur équipe lors de cette rencontre, l’arbitre de la partie, M. Bekouassa, a été pour tous les observateurs qui ont suivi la rencontre sur le petit écran, l’homme du match par excellence. Devant faire avec une pression énorme, notamment de la part des supporters locaux, Bekouassa a dirigé cette rencontre de façon magistrale. Il prendra quasiment toutes les bonnes décisions qui s’imposaient, faisant à chaque fois fi des contestations des Mobistes. Seule petite erreur commise par l’arbitre directeur de cette rencontre, il avait la possibilité d’exclure Choubani lors des prolongations, mais il ne l’a pas fait.

 

Second but de Herida face au MOB, son quatrième de la saison

Le MOB est une équipe qui réussit parfaitement à Mohamed Herida, qui, bien qu’il soit défenseur, a réussi à inscrire son second but cette saison face au MOB, son quatrième depuis l’entame de la saison. Malheureusement pour le n°4 nahdiste, il s’est blessé vers la fin de la partie, cédant sa place à son coéquipier Allali. Herida est aujourd’hui le meilleur buteur du Nasria en coupe d’Algérie, avec trois buts au compteur, après le doublé inscrit lors des 1/32 de finale face au NRB Bouchegouf.

M. A.

 

1re victoire à l’extérieur pour le NAHD

Deux petits points de ramenés pour les Sang et Or sur les 21 possibles, c’est le triste bilan des Nahdistes hors de leurs bases depuis l’entame de la saison. Les Sang et Or n’ont pas gagné le moindre match à l’extérieur depuis l’entame de la saison, ou du moins avant samedi dernier, où les coéquipiers de Herida ont su prendre la mesure de leur adversaire, en lui damant le pion chez lui au stade de l’Unité-maghrébine de Béjaïa. Un succès qui coïncide d’ailleurs avec la première défaite du MOB à domicile cette saison.

 

Plus de 2 heures d’attente dans les vestiaires

Alors que la fin de la partie fut bien houleuse, avec des affrontements violents qui ont éclatés entre certains pseudos-supporters du MOB et le service d’ordre, la délégation nahdiste a dû s’exiler dans les vestiaires jusqu’à ce que la situation revienne au calme. Ce n’est que vers 20h55 que les Nahdistes ont pu quitter le stade de l’Unité-maghrébine, pour rejoindre l’hôtel Raya à Tichy et y prendre tous ensemble leur dîner en groupe, soit un peu plus de deux heures d’attente dans les vestiaires.

 

Les supporters ont dû patienter plus d’une heure et demie au stade

Très bien accueillis par leurs homologues du MOB, les supporters du Nasria n’ont pas eu à se plaindre de ce côté-là. Les fans du NAHD, tout contents de la qualification de leur équipe en quart de finale de coupe d’Algérie, ont toutefois dû patienter plus d’une heure et demie, pour pouvoir reprendre la route à destination d’Alger. Le service d’ordre chargé d’assurer leur sécurité les a cantonnés au niveau des tribunes pendant plus de 90 minutes supplémentaires, le temps que le calme revienne dehors, avant de les autoriser à quitter le stade.

 

 

 

 

 

 

 

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