A la veille de la double confrontation face à l’Ethiopie, les 25 et 28 mars prochains, Christian Gourcuff n’a qu’une seule idée en tête : gagner dans un premier temps ces deux matchs, afin d’assurer la qualification pour la prochaine CAN du Gabon au mois de janvier prochain, et attendre tranquillement le tirage au sort de la Coupe du monde 2018 prévu le 24 juin prochain au Caire.

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A aucun moment il n’a signifié son départ à la FAF

 

Par Asma H. A. 

 

 

Un tirage au sort plus que décisif, puisqu’à l’issue de ce dernier, les Verts connaîtront la poule dans laquelle ils évolueront avec trois autres nations (5 groupes de quatre où seuls les premiers seront qualifiés). Certes, l’Algérie devrait normalement figurer parmi les cinq têtes de série, mais il n’est pas exclu que Brahimi et ses coéquipiers croisent le chemin de très bonnes équipes qui composeraient les deuxième et troisième chapeaux. Un billet qualificatif donc pour la Russie, qui, comme tout le monde le sait, est le principal objectif assigné dans le contrat de Christian Gourcuff. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ancien entraîneur des Merlus est bien décidé à aller au bout de cet objectif.

 

Toujours aussi affecté

En tous cas, c’est ce qu’il a laissé entendre auprès de ses principaux collaborateurs lors de son précédent séjour en Algérie, à l’occasion du stage des locaux.

Il est vrai que la défaite en amical face à la Guinée le 9 octobre dernier, qui avait engendré la colère des supporters au stade du 5- Juillet et beaucoup de critiques au niveau des différents médias, avait poussé le coach des Verts à parler d’un éventuel départ. Un départ évoqué et cela malgré la victoire face au Sénégal 4 jours après, mais pour Christian Gourcuff le mal est fait et cela a laissé des séquelles. C’est dans son amour- propre qu’il avait été touché, avait-il fait savoir à ses proches. Et même le large succès contre la Tanzanie sur le score de 7 buts à 0 au stade Mustapha Tchaker de Blida le 17 novembre dernier n’a pas fait oublier à l’entraîneur national tout ce qui a été dit et écrit, lui qui avait très mal pris ces critiques dans un match où pourtant, les Verts n’avaient pas montré grand-chose. Des critiques qui, à juste titre, ont été encore plus nombreuses après le match aller à Dar Es-Salaam, où Islam Slimani avait sauvé l’Algérie d’une véritable catastrophe.

 

En finir avec la CAN pour se pencher sur le Mondial

Ainsi donc et jusqu’à aujourd’hui, ceux qui côtoient au quotidien Christian Gourcuff diront que le Français est toujours aussi affecté, notamment après son passage au Canada, où, d’après lui, encore une fois ses propos auraient été mal interprétés. Toutefois, les dirigeants de la FAF nous ont fait savoir qu’à aucun moment le coach des Verts n’a évoqué un quelconque départ de la tête du staff technique national. Bien au contraire, il est à fond dans sa préparation pour les deux matchs de l’Ethiopie et attend avec impatience le tirage au sort de la Coupe du monde, afin d’entamer une aventure qu’il n’avait jamais connue auparavant. Pour la FAF, Gourcuff, connu pour sa correction et son professionnalisme aurait certainement fait allusion à un éventuel départ si l’idée lui avait traversé l’esprit. Pour la Fédération algérienne de football, à sa tête son président, le départ de Christian Gourcuff n’est pas du tout à l’ordre du jour. Bien au contraire, l’entraîneur national est concentré sur son travail. Néanmoins et comme tout le monde le sait, dans le football tout va très vite, une mauvaise performance lors des deux prochains rendez-vous, ce qu’on ne souhaite pas bien évidemment à notre équipe nationale, pourrait changer la donne. Mais pour l’instant Christian Gourcuff compte bien tout mettre en œuvre pour qualifier l’Algérie pour la troisième fois de suite à une coupe du Monde. Avant cela, il y aura la CAN du Gabon, mais pour l’instant, on n’y est pas encore.

A. H. A.