Annoncé proche et sur le point de dire oui à l’EN
« Voilà pourquoi je temporise »
Courtisé par la FAF, Ounas fait partie de la sélection française des U20, et ne veut apparemment pas la quitter, du moins pas encore, c’est ce qui ressort de l’interview accordée à la télévision de son club.
Girondins TV puisque c’est d’elle qu’il s’agit a diffusé une interview de son jeune milieu du terrain, à travers laquelle il est revenu sur la question du choix de sélection. Pour lui il est encore très tôt de trancher, il se donne assez de temps pour donner sa réponse définitive : «J’ai dit que je ferai un choix pour les ‘‘A’’ en septembre 2017, pour la rentrée dans un an, un an et demi », a-t-il dit.
« La formation française est meilleurs que l’algérienne »
Pour appuyer ses dires et les expliquer, Ounas enchaîne en encensant le travail accompli dans les centres de formation français, dont il est, lui-même, un pur produit, il préfère donc rester continuer sa formation tout en étant sous le maillot tricolore, un choix que plusieurs auront du mal à comprendre, d’autant qu’il s’agit seulement d’un choix de sélection. « Pour l’instant, je resterai avec les jeunes en France parce que la formation française est bien meilleure que la formation algérienne », une déclaration qui risque de faire des mécontents du côté algérien, notamment à la FAF, voire à la DTN, où l’on n’aime pas trop les critiques, surtout lorsqu’il s’agit d’évoquer l’échec du système de formation local qui s’est répercuté négativement sur les résultats des sélections de jeunes, régulièrement absentes ces dernières années des phases finales des compétitions continentales et mondiales.
« Les Verts peuvent rivaliser avec les Bleus »
Ounas, qui est visiblement bien renseigné sur le football algérien, sait en revanche que la sélection première ne reflète pas avec fidélité la réalité du football algérien.
En difficulté à l’échelle locale et avec de gros soucis dans le domaine de la fédération, le football algérien dégage une toute autre image à l’extérieur, grâce notamment à l’EN et ses derniers résultats et surtout à sa réputation qu’elle s’est faite grâce au ‘‘produit fini’’ importé d’Europe, c’est la raison qui nous laisse entendre qu’Ounas peut dire oui à l’EN dans un an et demi, lui qui pense que l’EN n’a rien à envier à l’équipe de France : « Après, avec les ‘‘A’’, je pense que l’équipe d’Algérie a aussi une très, très bonne équipe. Ils peuvent rivaliser avec les ‘‘A’’ de la France. Mais bon, on verra ça dans un an et demi », conclut-il.
S.M.A.