L’attaquant du Dinamo Zagreb blessé dernièrement a retrouvé la compétition officielle et s’est distingué par une passe décisive. Contacté hier en fin d’après-midi, le joueur revient sur son retour à la compétition et sur sa blessure. Il aborde aussi le prochain stage de l’équipe nationale et souhaite la bienvenue à Benzia et Hanni. Pour lui, les deux confrontations face à l’Ethiopie seront importantes, notamment celle qui se jouera à Blida durant laquelle il faudra assurer.

«Faire le plein à Blida est primordial»

 

«Toujours prêt quand il s’agit de l’EN»

«Il y a toujours eu de la concurrence chez les Verts»

 

Vous avez  retrouvé la compétition officielle après une blessure. Qu’en est-il ?

Non, ce n’était pas grand-chose. J’ai reçu un coup à la cuisse mais finalement ce n’était pas trop grave. Je n’ai pas voulu prendre de risques avec ce coup et j’ai donc décidé de ne pas prendre part au dernier match de championnat. Comme les matchs se multiplient, j’ai par conséquent fait l’impasse sur le dernier match pour revenir en forme.

Comment vous êtes-vous senti sur le terrain ?

De ce côté-là, il n’y a pas de problèmes pour moi. Vu que ma blessure n’était pas vraiment méchante, j’ai eu de bonnes sensations et j’ai pu tenir normalement. Il n’y a pas de soucis à se faire de ce côté-là.

Vous avez été l’auteur d’une belle prestation et d’une passe décisive…

Dieu merci, j’ai fait ce qu’il fallait pour aider mon équipe. On a gagné le match et je suis amplement satisfait du résultat de la rencontre.

Le stage de l’équipe nationale arrive bientôt. Etes-vous prêt ?

Plutôt deux fois qu’une. J’ai toujours été prêt lorsqu’il s’agit de l’équipe nationale. Maintenant, j’attends le stage avec impatience. Avant tout, je suis un supporter de l’EN, je suis prêt pour le stage qui sera très important pour nous.  

Il y a ces deux matchs face à l’Ethiopie. Quel regard portez-vous sur ces matchs ?

Il est clair qu’on doit mettre à profit ce stage pour bien préparer ces deux rendez-vous qui seront très importants. On s’attend à des matchs difficiles face à un adversaire qu’on connaît un peu et qui sera difficile. Maintenant, Je pense qu’il faut bien négocier les deux rencontres et notamment celle qui se jouera à la maison. Il faudra avant tout gagner et essayer de marquer le plus de buts possibles. Il faudra absolument faire le plein à Blida pour ensuite faire le déplacement chez eux pour confirmer et essayer de gagner là-bas. Justement, le terrain d’Addis-Abeba est votre jardin en quelque sorte…

Non, ce serait plutôt le leur (rires), ce n’est pas mon jardin, mon jardin c’est notre terrain. Pour revenir à la question, au cours de notre dernière rencontre là-bas, on avait réussi à gagner et j’avais réussi à marquer. J’ai quelques repères et j’en garde de bons souvenirs de cette rencontre-là.  Maintenant, le plus important, c’est de faire le plein à domicile et essayer de marquer le plus possible pour aborder la seconde rencontre dans de bonnes conditions afin d’enregistrer une belle performance.

La qualification à la CAN pratiquement acquise, pensez-vous aux éliminatoires de la Coupe du monde en juin ?

Sincèrement, non. Je ne peux pas penser aux éliminatoires alors qu’on va aborder deux rencontres très importantes pour nous face à l’Ethiopie. Chaque chose en son temps. D’abord la CAN, après on aura le temps de penser aux prochaines échéances.

Côté effectif, l’EN se renforce avec Benzia et Hanni. La concurrence sera de plus en plus rude. Qu’en pensez-vous ?

Tout d’abord, je souhaite la bienvenue à Hanni et Benzia. C’est une très bonne chose que d’avoir des renforts de qualité en équipe nationale. Cela fera en sorte de donner encore plus de puissance au groupe. Après, en équipe nationale, il y a toujours eu beaucoup de concurrence. Donc, à partir de là, c’est la même chose puisque chaque joueur va batailler ferme pour sa place.

Vous êtes à deux buts de Slimani en sélection (18 contre 20 pour Slimani), pensez-vous à cela ?

Franchement, non. Je suis un attaquant. Mon rôle, c’est de marquer des buts et aider mon équipe. Certes, je sais que je suis à deux unités d’Islam. Cependant, le plus important, c’est de donner le maximum et d’apporter le plus. Après, quand on voit les statistiques, on se dit que c’est une bonne chose. La performance collective prime et après, on verra pour le reste.

I. Z.