Nouri Ouznadji, l’ancien joueur du Nasria et actuel pensionnaire de Bel-Abbès, ne comprend pas le refus des Sang et Or de jouer la demi-finale de la coupe d’Algérie à Blida. Opter pour le 20-Août lui semble pour le moins incongru…

 

Quel a été votre sentiment en apprenant que vous alliez affronter votre ancien club en demi-finale de la coupe d’Algérie ?

Ça arrive peut-être une fois dans la carrière d’un joueur, ce n’est pas aisé de jouer contre son ancien club, mais il faut faire avec. L’USM Bel-Abbès est aujourd’hui mon employeur, je dois défendre ses couleurs. Je le ferai sans état d’âme.

Le Nasria refuse la programmation du match à Tchaker, réclamant le 20-Août, qu’en dites-vous ?

Blida, le 20-Août ou autre, tout ça n’est que parlote en plus. Je peux me tromper, mais je crois savoir qu’on sait jouer au football, on préfère un grand stade où le public pourra venir en masse et apprécier le spectacle. NAHD-USMBA au 5-Juillet ou à Tchaker, on peut y voir du foot. Aussi, sur du gazon naturel, dans un grand terrain, pas mal de défauts apparaissent.   

Est-ce à dire que le NAHD a peur d’étaler ses lacunes à Blida ?

Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Seulement je ne comprends pas leur refus de jouer ailleurs qu’au 20-Août. Pourtant, tout le monde voit que l’équipe du Nasria joue bien, qu’elle a fait de grands matches au stade olympique, ce ne serait pas injuste d’opter pour Tchaker. Au contraire, j’estime que ce serait honteux de domicilier un tel match au 20-Août. Il ne faut pas oublier qu’on nous regardera même en Europe.

Si l’USMBA avait été tirée au sort en premier, auriez-vous accepté de jouer à Oran, par exemple ?

Si la pelouse du stade Zabana était encore en bon état, je n’y verrai franchement aucun inconvénient. De mon point de vue, ils sont en train de créer des problèmes pour rien. Les gens ont tendance à ne pas tenir compte du public de Bel-Abbès, qui se déplace en masse et partout, comme récemment vers la lointaine Sétif. Où va-t-on mettre nos nombreux supporters au 20-Août ?

Parlons foot, comment voyez-vous le match ?

C’est la coupe d’Algérie, on ne peut rien prédire, c’est elle qui choisit, on peut bien jouer et se faire éliminer à la fin. On donnait Sétif favori face à notre équipe, on sait maintenant qui s’est qualifié. Et puis, sincèrement, ce qui nous intéresse vraiment, c’est le championnat et l’accession qu’on espère au terme de l’exercice. La coupe, c’est encore loin.

Ce serait une bonne cerise sur le gâteau, comme on dit…

On ne doit pas tenir ce discours. La preuve, on avait l’esprit à la coupe, on est passé à côté de notre match en championnat, contre le CABBA. Alors, nous devons nous concentrer uniquement sur le championnat. D’abord, on vise la première place pour gagner le titre, sinon on bataillera pour être dans le trio qui rejoindra l’élite, la saison prochaine.

H. D.

 

 

Du beau monde pour la licence CAF C

La Fédération algérienne de football organise du 21 au 25 mars 2016 la deuxième partie du stage de formation pour l’obtention de la licence CAF C au profit des ex-joueurs internationaux. La liste des candidats retenus pour ce stage montre qu’il y aura du beau monde pour la circonstance. En effet, les candidats ont pour noms : Hocine  Azzizane, Réda Babouche, Esseid Belkalem, Redouane Benzerga Cheikh, Madjid Bougherra, Yassine Bezzaz, Rafik Halliche, Amir Karaoui, Djamel Eddine Mesbah, Cédric Si Mohamed, Samir Zaoui et Karim Ziani.

Quand la JSK et le RCA narguent la FAF

La Fédération algérienne de football (FAF) a pris la décision, cette saison, de ne pas autoriser les entraîneurs à diriger plus de deux équipes par exercice. On se doutait bien que les clubs allaient trouver une parade pour contourner cette nouvelle aberration. La JS Kabylie vient d’engager Kamel Mouassa pour succéder à Dominique Bijotat. Or, le technicien guelmi a déjà entraîné l’équipe du MC El-Eulma et celle de l’ASM Oran, cette saison, il a donc grillé ses deux cartes. Il se dit que la direction des Canaris entend l’inscrire comme… secrétaire général du club pour lui permettre de prendre place sur le banc. Et le tour sera joué. La FAF aurait été plus inspirée si elle avait plutôt songé à interdire aux clubs de prendre plus de 2 coaches par saison. Elle aurait ainsi évité qu’un club comme le RC Arba consomme son 5^e entraîneur à 8 journées de la fin du championnat. Elle aurait surtout évité de se faire narguer… deux fois en une saison !