- Des dizaines d’Ethiopiens à l’entrée du stade pour le voir
- Des journalistes se sont bousculés pour l’approcher
- Les policiers sont intervenus pour lui dégager le chemin vers le bus
Cette sortie à Addis-Abeba avec les Verts lui a permis de s’apercevoir que sa cote de popularité a réellement grimpé et l’engouement suscité par Leicester en Angleterre et en Algérie est en train de se propager à travers le monde grâce aux medias, l’exemple le plus frappant est celui de l’Ethiopie, puisque le joueur a été surpris par l’engouement qui a accompagné la séance d’entraînement effectuée hier par les Verts sur le terrain du stade d’Addis-Abeba.
Une demi-heure déjà avant le début de la séance, ils étaient des dizaines à se regrouper devant le portail. Ils étaient tous venus pour une seule raison : voir Mahrez de près.
La police éthiopienne a fait le nécessaire pour assurer le huis clos décrété, et aucun supporter n’a été autorisé à le braver. Les heureux élus, on pouvait les apercevoir dans la tribune officielle, il s’agit des journalistes éthiopiens qui ont assisté à l’intégralité de la séance, mais on ne s’attendait nullement à ce qu’ils envahissent le terrain comme ils l’ont fait à la fin de la séance. Ils sont partis en courant dès la première brèche laissée par les agents assurant la sécurité des Verts.
On ne voyait que «Marez»
Ils ont suivi Mahrez vers le banc de touche, s’en est suivi un mouvement de foule et une panique générale, et il a fallu que des proches de l’EN interviennent pour le faire extirper de cette débandade. Tout le monde voulait prendre des photos avec la star de la Premier League, qui sera peut-être, dans 2 mois, sacré champion d’Angleterre.
Telle une étoile qui brille
Le retour vers le bus a eu lieu avec grande difficulté, les journalistes l’ont suivi et n’ont presque pas vu passer l’autre star de l’équipe, Brahimi, qui s’est éclipsé le temps de quelques minutes des yeux des Ethiopiens. Plus loin dans le bus, il ne restait que Riyad pour que le chauffeur démarre, et les Ethiopiens qui sont restés dehors, étaient encore plus excités : «Marez, Marez, Marez», n’arrêtaient-ils pas de scander avec leur accent, devant le bus qu’ils ont suivi très loin, cherchant derrière les vitres le petit visage barbu de leur idole, pour échanger avec lui un geste de la main voire même un sourire. D’ailleurs des sourires, il y en a eu à gogo, certains étaient mélangés à l’étonnement du joueur qui ne croyait pas ce qu’il vivait. Il a fallu des efforts énormes de la part de la police pour que le bus se fraye un chemin, mais ce n’est que partie remise, semblaient vouloir dire ces fans de Riyad, plus que jamais décidés à envahir le stade demain, après ce qui s’est passé hier. Le match d’aujourd’hui ne peut être que tout bénef’ pour eux.
S. M. A.