ESS: Les Sétifiens ne se tairont pas

La direction de l’Entente a saisi le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le DG de la Protection civile, le wali et la FAF.

A cause de l’élimination des minimes sur tapis vert

 

De notre correspondant

KACEM A.

 

 

Un fait inédit qui pose moult interrogations en même temps, rappelons que l’affaire s’est produite samedi passé à l’occasion du match des quarts de finale de la coupe d’Algérie qui devait opposer les minimes de l’ESS à leurs homologues de l’USM Blida. Le match n’a pas eu lieu, mais ce sont les Blidéens qui se sont qualifiés aux demi-finales sur tapis vert, au grand dam des responsables sétifiens qui dénoncent une élimination programmée de leurs bambins. Que s’est-il passé ? C’est simple. Au moment du coup d’envoi de la rencontre qui devait être donné à 10h, les services de la Protection civile étaient aux abonnés absents. On sait que par mesure de sécurité et par rapport aux règlements, l’arbitre ne doit pas donner le coup d’envoi d’une rencontre si toutes les mesures de sécurité ne sont pas réunies, entre autre l’ambulance de la Protection civile et son équipage. Il faut noter aussi que c’est le club qui reçoit qui doit veiller à ce que toutes ces conditions soient réunies.

 

Appels multiples des dirigeants

Samedi, à l’approche du coup d’envoi, tout était en place, sauf l’ambulance de la Protection civile. L’arbitre, qui devait officier le match avec deux bénévoles pour l’assister en l’absence des arbitres assistants, a fait remarquer cela aux responsables de l’Entente. Ces derniers ont alors multiplié les appels aux services concernés et on leur a répondu que l’ambulance était en route vers le stade et que la raison du retard accusé est due à l’encombrement sur la route. Très étrange, car tout le monde sait qu’une ambulance ne risque pas de rester bloquée dans les embouteillages, d’autant que le temps estimé pour rallier le stade 8-Mai-45 à partir du siège de la Protection civile ne dépasse pas les huit minutes même quand les routes sont bloquées.

 

L’ambulance est arrivée à 10h40

À 10h30, l’ambulance n’était pas encore arrivée. Deux minutes après, soit à 10h32, l’arbitre a sifflé la victoire de l’USM Blida sur tapis vert pour absence de l’ambulance et de son équipage. Trois minutes plus tard, soit à 10h35, les Blidéens avaient quitté le stade sans se changer, de peur que l’ambulance arrive et que l’arbitre change d’avis. Effectivement, l’ambulance est arrivée cinq minutes après, soit à 10h40, juste au moment où l’arbitre terminait de rédiger la feuille de match, alors que l’équipe de l’USMB était déjà loin.

 

Le fax, la preuve

A qui la faute ? Ce n’est certainement pas celle de la direction du club qui détient la preuve d’avoir envoyé le fax avisant l’unité de la Protection civile de la programmation de la rencontre et de l’heure du coup d’envoi, le jeudi à 10h19. D’ailleurs, les services de sécurité étaient sur place à partir de 9h. D’après les informations que nous avons recueillies sur place, et compte tenu de la chronologie des faits, il y a anguille sous roche.

 

Le coupable

On laisse entendre, en effet, que le directeur de l’unité de la Protection civile est le premier responsable de ce qui vient d’arriver et qu’il aurait fait exprès d’envoyer l’ambulance en retard. Evidemment, cela reste à confirmer, mais ce qui s’est passé n’est pas normal. La direction de l’ESS a d’ailleurs saisi par écrit les services du ministère des Sports, les services du ministère de l’Intérieur, les services de la wilaya et le directeur général de la Protection civile. Affaire à suivre.

 

Sensaoui : «On a saisi la Protection civile le 24 mars»

Dans une déclaration à Compétition concernant l’affaire de la Protection civile, Sensaoui, le vice-président nous a confirmé que la direction de l’ESS, a saisi la Protection civile 48h avant la rencontre en disant «nous avons saisi la Protection civile de la rencontre des minimes 48h avant la rencontre soit le 24 mars avec accusé de réception et nous avons saisi toutes les instances pour faire rejouer la rencontre puisque ce qui c’est passé n’est pas de notre faute».

K. A.

 

A 4 points de la seconde place

L’ESS est de retour

 

Ils ont promis la victoire, ils l’ont obtenue. C’est le pari difficile fait par les joueurs de l’Entente de Sétif la semaine dernière.

 

Désormais, avec ce nouveau succès face à l’ASMO, l’Entente de Sétif retrouve petit à petit toute sa grandeur que les supporters attendaient depuis le début de saison. Le plus rassurant est que l’équipe soit parvenu à enchaîner les bons résultats depuis un bon moment, ce qui laisse entretenir beaucoup d’espoir en prévision de la suite du parcours. Malgré toutes les difficultés auxquelles le club a fait fasse lors de la phase aller, l’ESS, après son élimination en coupe, est toujours en course en championnat, puisque le podium est toujours jouable, sans oublier la prochaine compétition africaine qui a débuté il y a deux semaines, en ce mois de mars. A présent, le rêve de terminer la saison sur une bonne note est permis. Ce qui rassure les supporters qui étaient quelque peu inquiets pour leur équipe.

Désormais, le podium se rapproche.

Avec un total de 31 points, l’équipe d’Aïn Fouara ne se trouve plus qu’à 4 points de la seconde place au classement. Le club se rapproche donc du bonheur. De l’avis des observateurs, l’Entente garde toutes ses chances de revenir en force sur la scène surtout après le recrutement de qualité effectué au mercato avec le retour de Djahnit et de Djabou. Au point où vont les choses, l’ESS peut être une vraie menace lors de cette phase retour, à condition de bien gérer les différentes rencontres qui ne seront pas des parties de plaisir surtout que le club jouera sur différents fronts.

 

Assurer à l’extérieur, la nouvelle mission de Geiger

Il y a quelques mois de cela, l’Entente avait du mal à retrouver sa force à domicile et devant son public. On a tous en mémoire les faux pas concédés face au DRBT et à l’USMA. Cela a été un échec sur toute la ligne. Mais avec ce dernier succès en championnat contre l’ASMO, l’équipe des Hauts-Plateaux a retrouvé sa force à domicile, ce qui est déjà bien. Mais beaucoup pensent que la place au podium se jouera à l’extérieur. L’ESS est sur le point de voyager à plusieurs reprises à Alger, et c’est là où se jouera cette fameuse place. En d’autres termes, l’Aigle noir doit impérativement bien négocier ses déplacements s’il veut terminer la saison parmi les 3 premiers.

K. A.

 

L’arbitre Abid Charef irrite les Sétifiens

L’arbitre international, Abid Charef, vient d’accorder un entretien au journal soudanais Azaouia, en marge du match entre la Côte d’Ivoire et le Soudan qui a eu lieu à Abidjan et qui s’est soldé par la victoire des Ivoiriens (1-0). Abid Charef a été approché par les journalistes soudanais qui lui ont demandé son avis sur la prochaine rencontre entre l’ESS et El-Merreikh. La déclaration de l’arbitre algérien a été pour le moins surprenante. «L’ESS n’est plus ce qu’elle était. C’est aujourd’hui une équipe très moyenne, à la portée d’El-Merreikh. En plus, elle est secouée par de nombreux problèmes d’ordre administratif et financier», a-t-il déclaré entre autres selon le journal Azaouia. Cela a irrité les responsables de l’Entente qui se demandent pourquoi Abid Charef a fait de telles déclarations alors qu’il est soumis à un droit de réserve, et qu’en plus, ce qu’il vient de dire, vise à diminuer de la valeur de l’ESS dans des médias étrangers.

K. A.

 

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