Gourcuff était bel et bien une erreur de casting
Cet article où l’on détaillait les erreurs commises par la fédération et les possibilités qui s’offraient confirmait qu’il s’agissait bien d’une erreur de casting de la part de la FAF qui n’a pas su mettre la main sur le coach qu’il fallait à l’EN après un parcours extraordinaire réalisé au Brésil, sous les ordres du maître Vahid Halilhodzic.
Presque 6 mois après cet article, voilà Gourcuff qui s’en va confirmant tout ce qu’on avait affirmé, le temps a fini par nous donner raison.
Raouraoua, et juste après le départ de Vahid, avait son successeur, il a agréablement vendu sa trouvaille qu’il présentait comme étant un coach formateur, adepte du beau jeu, qui parle français, qui connaît les joueurs, on nous a même laissé croire que les réussites des Mansouri, Saïfi, Ziani et même Mesloub étaient sa propre œuvre, avec un 4-4-2 qui nous a été décrit comme étant LA tactique qu’il fallait à l’EN, et l’idée a été acceptée par un peuple qui était encore sur un nuage.
Mais finalement, et après 600 jours, le fusible a sauté, laissant derrière lui l’EN dans le noir, obligée de se reconstruire à nouveau, car en fait, et après cette longue initiation aux novelles conditions, ni sa maîtrise de la formation n’aura apporté un plus, ni ses idées tactiques n’auront servi en Afrique, sa communication aura été mauvaise, avec les joueurs, les adjoints, les supérieurs et, surtout, avec les médias, de quoi rester seul et vouloir un jour partir, et confirmer que la FAF n’avait finalement pas pris la bonne décision en le recrutant, d’où la nécessité de revoir la méthode d’engagement des entraîneurs, désormais on sait par exemple qu’il nous faudra un vrai homme de terrain, non pas un théoricien, capable d’absorber les chocs et d’y résister, au lieu de céder au premier conflit comme l’aura subi le Breton, sans oublier la nécessité d’avoir un moral en acier, qui lui permettra de résister à une pression du 5-Juillet et de ses supporters, d’instaurer la discipline dans le groupe, d’éviter que les clans se reforment, que les contestations se fassent entendre, mais aussi à résister aux coups bas des uns et des autres, même des plus proches, quelqu’un capable de tenir tête à tout le monde, un peu comme l’a agréablement réussi Vahid jusqu’à la fin de son contrat, où il n’a jamais été question qu’il soit ‘’un mouton’’ devant qui que ce soit, partant de l’idée que c’est lui le coach et c’est lui qui assumera en cas d’échec.
S.M.A