Le week-end dernier, en marquant sur coup franc, contre Misr El-Maqassa, un but d’anthologie, Mourad Meghni a atomisé ceux qui ont voulu le chasser du CSC le mois de janvier dernier.

            

 

De notre correspondant RABAH GATTOUCHE

 

 

Ce n’est pas son entraîneur Gomez qui va nous contredire, lui qui nous a déclaré : «Je suis très content que Meghni ait réussi à marquer un but contre Misr El-Maqassa, car il nous a permis de gagner la partie mais aussi de me donner raison d’avoir refusé de cautionner ceux qui voulaient résilier son contrat le mercato de l’hiver dernier».  

 

Un but qui a fait jubiler toute l’Algérie  

Le but que Meghni a inscrit, samedi passé, a fait jubiler, non seulement les Sanafir, les milliers de fans du CSC, mais aussi tous les téléspectateurs algériens qui ont suivi le match aller de coupe de la CAF qui a opposé son équipe à Misr El-Maqassa et qui a été retransmis en direct par l’ENTV. En effet, tous ceux qui ont regardé la rencontre CSC-Misr El-Maqassa ont été très heureux de voir Meghni donner la victoire aux Vert et Noir en marquant un but magnifique sur coup franc. Un but qui a fait taire tous les pseudo-experts qui n’ont cessé de ressasser que la direction du CSC avait tort de faire signer une licence à  Meghni l’été 2015, car, disent-ils, l’ex-maestro des Fennecs est bel et bien fini et ne pourra jamais rejouer au haut niveau d’autant qu’il n’ait pas refoulé un terrain durant plus de deux ans.

R. G.

 

Retour gagnant d’Aksas  

Comme il ne pouvait compter sur Cherfa et Mellouli, qui, tous deux, n’étaient pas qualifiés pour jouer la coupe de la CAF, le coach des Vert et Noir, Gomez, a été contraint de former la charnière défensive de son équipe qui a contré, samedi passé, Misr El-Maqassa, par Cheklam et Aksas qui, blessé, n’avait pas refoulé un terrain depuis le dernier match de la phase retour que son club avait disputé contre le RCA. Et, ce coaching de l’entraîneur clubiste s’est avéré gagnant car, bien qu’il revienne de blessure et qu’il manque de compétition, Aksas a réussi une prestation de premier ordre.  

R. G.

 

Le club lui doit 4 mois de salaires

Gomez dit les quatre vérités à Boudida 

«Laisse-le partir, laisse-le partir», avait martelé le manager Amroune au désormais ex-président du CA du CSC, Boudida, qui était sorti des vestiaires juste après que l’entraîneur Gomez les avait quitté la mine renfermée. Renseignement pris, juste après avoir félicité ses poulains pour leur belle victoire sur Misr El-Maqassa, Gomez a tenu à faire des reproches à Boudida qui, pour une raison qui reste à élucider, a décidé de ne lui payer aucun salaire les quatre derniers mois alors qu’il avait versé deux mensualités aux coéquipiers de Bezzaz, le mois de mars écoulé.    

R. G.

 

Les Vert et Noir préparent l’ASMO

Les joueurs du CSC reprennent, ce soir, les entraînements au stade annexe de l’OPOW Hamlaoui pour préparer le prochain match de championnat qu’ils vont jouer, samedi, contre l’ASMO. Un match que les Vert et Noir sont déterminés à gagner pour s’éloigner de la zone rouge du classement général mais aussi pour pouvoir aborder la rencontre retour qui va les opposer à Misr El-Maqassa le 20 avril 2016, à Fayoum.