Pour l’ancien international, en dépit du nul qui a sanctionné la première manche de ces 1/8 de finale de la coupe de la CAF, les chances de son équipe demeurent intactes.

 

 

Un nul vierge, ce n’est pas un score piège ?

Effectivement, c’est un résultat piège, cela est valable pour les deux équipes. Dire qu’on avait la possibilité de marquer au moins un but dans cette première manche… Faute de lucidité devant les bois du KACM, on a raté des occasions faciles à scorer. Franchement rien n’est joué, on ira là-bas pour arracher la qualification. Il suffit de croire en nos chances pour éventuellement revenir du Maroc avec la qualification

 

A Marrakech, les deux équipes repartiront à zéro…

Le meilleur scénario serait qu’on puisse marquer là-bas. Paradoxalement, quand on joue mal, on arrive à marquer et à remporter nos matches. Cela fait trois matches qu’on n’a pas inscrit le moindre but ; ça devient inquiétant.

 

Mais vous usez de balles longues, comme ce fut le cas en deuxième mi-temps, ce jeu favorisait la défense du KACM, non ?

Poussée par le public, notre équipe tentait de mettre la pression sur la défense de Marrakech. C’est vrai, ce n’est pas en balançant des balles dans la surface adverse qu’on pouvait débloquer le match. Enfin, ce dernier est terminé, il faudrait penser à corriger cette lacune afin de mieux négocier  les prochaines sorties.

 

Ce vendredi, vous replongez dans le championnat avec la réception de l’USMH, appréhendez-vous cette rencontre ?

Vu l’écart entre le haut et le bas du tableau en championnat, on est obligés de gagner ce match. Cela fait trois matches qu’on n’a pas gagné, le temps est venu de renouer avec la victoire, on veut se déplacer au Maroc (le départ est prévu le 17 avril) avec un excellent moral. Cela passe inévitablement par un succès vendredi sur l’USMH.

 

Le match précédent à Béchar, l’entraîneur vous a laissé sur le banc, voulait-il vous ménager ?

J’arrive à un âge où je dois apprendre à gérer mes efforts sachant que durant le mois d’avril, on a un programme chargé. Le coach essaie de gérer son effectif. Le plus important est que le MCO en tire bénéfice, il faut toujours regarder de l’avant.

M. S.

Le MCO en panne d’efficacité

 

PAR M. STITOU

 

Que dire de la prestation du MCO, avant-hier, face au Kawkeb de Marrakech ? Le onze oranais a présenté, durant ce match, deux visages différents. Dominateurs en première mi-temps, les coéquipiers de Dahar toucheront deux fois du bois, en ratant même des occasions incroyables à deux mètres des bois du KACM. Même Mohamed Benyahia, habituellement très efficace, s’est illustré par un énorme ratage. Aligné sur le couloir droit, Larbi Kamel, l’autre artificier de l’équipe, n’a pas eu la moindre occasion à se mettre sous la dent, alors que l’inexpérimenté Moussi n’a pas pesé devant une défense marrakchie bien articulée autour de la tour de contrôle, Kouyaté. (Heureusement pour le MCO que le défenseur africain du KACM est suspendu pour le match retour.) Après avoir laissé passer sa chance en première période, le MCO développera un jeu anarchique par la suite, usant de balles longues devant qui firent le bonheur des défenseurs du KACM ; les Oranais ne mettront que rarement en difficulté la défense marocaine, une remarque que Bouali en fin connaisseur trouvera de logique. «Ailleurs, en Europe, à une minute de la fin d’un match, les joueurs continuent à poser le jeu. Chez nous, quand il reste 15 minutes, on voit des joueurs balancer des balles dans la surface adverse, c’est le plus gros défaut du footballeur algérien», déplorera l’entraîneur du MCO, lequel, tout en abordant brièvement les chances de son équipe au match retour à Marrakech (prévu le 20 avril), préfère évoquer le match de ce vendredi qui opposera son équipe à l’USMH. «C’est une rencontre qu’il faudrait gagner», prévient-il.

 

3 nuls vierges : du jamais vu au MCO

Réputé pour être une équipe à vocation offensive, le MCO vient d’aligner trois matches nuls vierges, respectivement, face à l’USMB et la JSS en championnat et le KACM en coupe de la CAF. Certes, pour ce dernier match, il était privé des services de son meilleur artificier, en l’occurrence Mohamed Zaâbia. Néanmoins, cela n’explique pas pour autant l’inefficacité de l’équipe qui s’appuyait sur le talent de buteur des Franco-Algériens, Larbi et Benyahia, qui ont tiré maintes fois l’équipe de situations délicates. Et la question qu’on se pose, que font les autres joueurs ? Le MCO ne peut s’appuyer sur ces trois joueurs. Dans le football moderne, tous les joueurs peuvent marquer, et ce, quel que soit le poste où ils évoluent.

M. S.

 

 

Il donne raison à Bouali

Récemment, dans les coulisses du club, des voix s’étaient élevées pour faire pression sur l’entraîneur afin qu’il se passe des services de Khaled Lemouchia. Conscient du potentiel de l’ancien international, Fouad Bouali fit la sourde oreille. Encore mieux, il confia le brassard de capitaine à Lemouchia. Ce dernier lui rendra la pareille en fournissant une bonne prestation samedi contre le KACM. Présent sur toutes les balles, Lemouchia dirigera de main de maître le jeu de son équipe. A la fin du match, nombreux ceux qui ont reconnu que Bouali avait raison en continuant à lui faire confiance.

M. S.

 

Bonne entrée de Helaïmia

Incorporé en seconde mi- temps, l’international olympique montra de belle facettes sur son côté droit. Elément très technique, Réda Helaïmia a même touché du bois à la suite d’un centre-tir. Il a sans doute marqué des points aux yeux de son entraîneur.

 

Le club doit se doter d’une infirmerie

C’est la revendication faite par le staff médical qui travaille, il faut le dire, dans des conditions difficiles. Pour y remédier, la direction doit se doter d’une infirmerie au stade Ahmed Zabana, cela réglerait beaucoup de problèmes, estime-t-on au sein du staff médical.

 

Zaâbia devait effectuer une IRM hier

Afin de déterminer la nature de sa blessure, Mohamed Zaâbia devait effectuer une IRM hier après-midi. Un rendez-vous lui a été fixé dans une clinique d’imagerie par le soigneur Amar Benarmas.

 

La délégation marocaine a quitté Oran hier

Hier matin, la délégation du Kawkeb Marrakech a quitté Oran. Elle a rallié le matin Alger par avion d’où elle a embarqué sur le vol Alger-Casablanca de la RAM.

 

Reprise cet après-midi

Après un jour de repos, l’équipe reprendra les entraînements aujourd’hui. Le début de la séance est prévu à 16h30.

 

Qui veut placer Benyahia à la JSK ?

Au lendemain du match MCO-KACM (0-0), la direction du club a eu vent d’un intérêt de la JSK pour Mohamed Benyahia. Selon notre source, c’est un ancien dirigeant de… l’ASMO qui aurait mis en contact Benyahia avec le club kabyle. Joueur précieux dans la relance, Benyahia, qui s’est révélé en outre par ses qualités de buteur, est, rappelons-le, sous contrat au MCO jusqu’en juin 2017. Toutefois, d’après notre source, pour se libérer de son contrat au MCO, il lui a été conseillé de saisir la CRL (chambre de résolution des litiges), une fois que le retard des paiements des salaires atteindra quatre mois. Mise au parfum de cet intérêt de la JSK pour cet élément jugé indispensable, la direction du club qui doit à ses joueurs trois mensualités, compte leur verser prochainement deux salaires, a-t-on appris. Même si la direction du MCO, depuis l’intronisation d’Ahmed Belhadj à la présidence, tente d’être à jour avec les joueurs dans le paiement des salaires, le fait qu’elle se démène actuellement pour renflouer ses caisses, entre surtout dans la perspective de perdre des joueurs qui risquent d’avoir leur liberté en saisissant la CRL. L’un d’eux est évidemment Mohamed Benyahia, un joueur important dans l’effectif de Fouad Bouali.

M. S.

 

Les exigences de Hafid Bellabès

Nommé directeur général de la SSPA/MCO, Hafid Bellabès, qui était présent avec l’équipe samedi au stade Ahmed Zabana, nous a indiqué que parmi ses exigences, il réclame l’ouverture d’un siège avec des bureaux qui abriteront le secrétariat administratif. Cette doléance a été transmise au PDG de la SSPA, lequel a promis de louer un local qui fera office de siège. «Si on veut travailler dans un cadre organisé, il faut absolument que le club se dote d’un siège administratif», préconise Hafid Bellabès. Gageons que cette fois, la direction daignera enfin résoudre ce problème qui se pose depuis des années.

M. S.