36e journée de championnat anglais avec un rendez-vous avec l’histoire pour le leader de Premier League qui affronte Manchester United à Old Trafford. Le meilleur joueur de Premier League sera titulaire et pourrait être la clé de la rencontre.

Manchester United - Leicester City à 14h05

 

PAR ISLAM Z.

 

 

Grâce au résultat des Spurs de la semaine passée, les Foxes ont gagné trois balles de match à convertir lors des trois dernières journées de championnat. La première se jouera dès cet après-midi à 14h05 heure algérienne. En effet, les hommes de Claudio Ranieri se rendent du côté d’Old Trafford pour affronter les Reds Devils dans le choc de la journée. Une rencontre qui ne sera certainement pas facile pour le leader qui voudra en finir avec cette histoire de titre. L’international algérien et meilleur joueur de Premier League, Riyad Mahrez, sera titulaire au cours de cette partie. L’homme impliqué dans 28 buts de son équipe cette saison aura un rôle très important à jouer. Avec l’absence de Jamie Vardy qui purge son dernier match de suspension, tous les espoirs sont placés en King Mahrez pour aller chercher la victoire. D’ailleurs, c’est tout ce qui manque aux Foxes pour officialiser leur sacre sans attendre le résultat des Spurs qui ne jouent que demain face à Chelsea.

 

A 90 minutes de la gloire
Depuis deux semaines maintenant, Leicester a déjà officialisé sa participation en Ligue des champions la saison prochaine. On ne peut pas parler d’objectif car personne n’attendait cette équipe à cette position à trois journées de la fin. Ce n’est ni une question de chance, ni autre chose. Il s’agit de régularité et d’un joueur qui ont fait la différence. Sans omettre de nommer Kanté et Vardy, Mahrez aura été l’élément fondamental de la success story de Leicester. C’est lui qui par une passe magique, une feinte, un dribble peut faire la différence. Ses équipiers peuvent en témoigner. A partir de rien, il crée un instant magique. Justement, il faudra un Mahrez magique pour mener encore une fois son équipe vers le sacre. 90 minutes qui pourraient être historiques pour cette équipe qui a fait perdre des millions et des millions aux bookmakers depuis l’entame de la saison.

 

Le théâtre de leur rêve

Comme il est su, le stade de Manchester United porte le nom du théâtre des rêves pour les Mancuniens. Cependant, pour l’espace d’un après-midi, cela pourrait être le théâtre de leur rêve. Le théâtre de Claudio Ranieri et de Riyad Mahrez. Tout sera clair dès la fin de la partie. On saura si Leicester va lancer la fête et si Mido va raser ses cheveux ou bien si c’est reporté pour une semaine pour la réception d’Everton.

I. Z.

 

«Mon père aurait été fier de moi»

Le meilleur joueur de Premier League a accordé une interview à l’Express durant la quelle, il est revenu sur l’impact qu’a eu sur lui son défunt père. D’ailleurs, il a assuré : «C’était son rêve de me voir passer joueur professionnel. Là où je suis actuellement, je le lui dois. Il a été d’une grande influence sur mon parcours. Il n’a jamais cessé de m’encourager. Parfois, quand on jouait avec des copains, il aimait venir jouer avec nous. Il aurait été fier de moi. Les souvenirs que j’ai de lui, c’est son image m’emmenant au foot. Sa mort a été peut-être un élément déclencheur car je me disais que je devais être plus sérieux. Peut-être que dans ma tête, je le voulais encore plus.»

 

«Avant, je ne passais le ballon à personne»

Le joueur avoue qu’il a toujours eu ce genre de jeu sauf qu’il ne passait le cuir à personne : «Autant que je me souvienne, j’ai toujours joué de la même façon que je le fais. La différence, c’est que je ne passais la balle à personne. Chaque jour, je jouais dans la rue et je n’ai jamais vu de centre de formation jusqu’à mes 19 ans. Des joueurs comme Ngolo Kanté, Vardy et moi ne sont pas programmés. Si tu es dans une académie, tu suis le cursus. Tu te lèves à 9h et on te dit tu fais si, tu fais ça.»

 

«Difficile de ne pas rêver du titre, mais…»

Avec trois petits points à prendre lors des trois derniers matchs, Mahrez avoue qu’il sera difficile de ne pas penser au titre. Il assure : «Ça devient de plus en plus difficile de ne pas y penser, de ne pas rêver. Des fois, ça m’arrive d’y penser, mais je m’arrête tout de suite car je me dis que ce n’est pas encore fait.»

I. Z.