Bouali : «Je dois rompre avec le MCO avant de songer à l’ASMO ou autre»

Fouad Bouali, l’ex-entraîneur du MC Oran, attend toujours de régler son différend avec les Rouge et Blanc avant de songer à prendre un nouveau club. L’ASM Oran pourrait être celui-ci.

On vous dit proche de conclure avec l’ASM Oran, est-ce exact ?

Moi, je ne suis pas au courant. C’est mon agent qui s’en charge et, jusque-là, il ne m’en a pas parlé. Je dois dire que celui-ci se trouve en France, on ne s’est pas parlé ces derniers jours, c’est peut-être ce qui explique tout. Est-ce qu’on lui a parlé d’un intérêt pour ma personne ? Sincèrement, je l’ignore, je dois le confirmer auprès de mon agent.

Vous ne tarderez donc pas à le savoir…

Entre-temps, je crois que notre souci premier est d’abord de trouver une issue pour résilier mon contrat avec le MC Oran, parce que ça n’a pas encore été fait. C’est la première étape que je dois accomplir avant de songer à m’engager avec quiconque. En tout cas, je peux vous dire que je n’ai pas été contacté personnellement.

Et où en êtes-vous avec le MCO, au fait ?

C’est le statu quo, d’après ce que m’a laissé entendre mon agent la dernière fois que je l’ai eu téléphone. Cela dit, je crois qu’il sera bientôt en Algérie et on y verra plus clair. On prendra alors rendez-vous avec la direction du MC Oran afin de négocier mon départ.

Le MCO souhaite une séparation à l’amiable, et vous ?

Un mois auparavant, j’ai voulu partir, ils m’ont retenu. Cette fois, ils ont décidé de me limoger, alors tant mieux pour moi. Je réclamerai ce qui me revient de droit, tout simplement.

Avec du recul, comment jugez-vous votre passage au MCO ?

Il n’y a pas beaucoup de choses à dire, si ce n’est que le club était dans une situation catastrophique, du point de vue résultats et classement, et qu’on a ensuite amélioré tout ça avec mon staff. On a sauvé le club, on jouait plus pour le podium que pour la relégation. En coupe d’Afrique, on a eu l’honneur de jouer trois tours. Il fallait opter pour la rigueur et la discipline pour gérer le groupe, ce n’était pas l’avis de tout le monde.

C’est-à-dire ?

Un grand club comme le Mouloudia d’Oran a d’abord besoin d’instaurer une discipline pour qu’il puisse redorer son blason. Ce n’est pas évident de travailler dans l’anarchie et laisser chacun faire ce qu’il voulait. Il y avait beaucoup de choses que certains n’ont pas voulu accepter. La discipline de groupe veut que tout le monde travaille dans le même sens, tous les jours, pour atteindre les meilleurs résultats possibles. Malheureusement, ce n’était pas tout le monde qui bossait dur toute la semaine.

Comment entrevoyez-vous l’avenir ?

Le championnat tire à sa fin, c’est quasiment les vacances, mais on attendra que ce soit officiellement le cas pour voir les opportunités qui s’offriront. S’il y a une possibilité de travailler, tant mieux pour moi, sinon je ferai comme tout le monde : j’attendrai.

H. D.

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