On l’a longtemps attendu, on le connaît depuis hier, le groupe des Verts lors du dernier tour qualificatif au Mondial sera composé de la Zambie, du Cameroun et du Nigeria.

Zambie, Cameroun et Nigeria

Les regards étaient tous tournés hier après-midi vers Le Caire, où se tenait le tirage au sort de la dernière étape avant le mondial de Russie, le grand hôtel Marriott situé dans le quartier chic du Zamalek a accueilli les délégations des 20 teams qualifiés à cette dernière épreuve.

Coté algérien, le vice-président de la FAF Djahid Zefzef et Nabil Neghiz le coach intérimaire étaient au rendez-vous, ils ont pris place juste à côté d’une vieille connaissance : Hugo Broos, à cet instant là, avant le début du tirage, ils ne savaient pas que le destin y était pour quelque chose.

En effet, vite le tirage au sort a été effectué et après avoir tiré les 3 équipes de chaque groupe  appartenant aux 3 derniers niveaux, les organisateurs ont procédé au tirage des 5 dernières boules contenant les noms des 5 pays les plus forts, sur papier.

Les Verts et après un grand suspense ont été mis dans le groupe 2 aux côtés du Cameroun, du Nigeria et de la Zambie, 3 sérieux clients pour les coéquipiers de Mahrez, certains ont même appelé le groupe ‘’le groupe de la mort’’ alors que d’autres se sont félicités de ce tirage.

Groupe difficile, équipes à la portée !

Un premier coup d’œil sur les composantes des 5 groupes nous donne l’impression d’avoir hérité d’un groupe relevé, avec des équipes difficiles à jouer, il faut dire que le Nigeria est réputé pour être une sélection très accrocheuse, au même titre que le Cameroun difficile vainqueur récemment d’une modeste équipe de Mauritanie, mais ça c’était avant, les chiffres prouvent ces derniers temps que ces équipes-là traversent une mauvaise période qui pourrait être profitable pour les Verts.

La Zambie jouera le rôle du Cendrillon capable de venir bouleverser la hiérarchie et jouer un mauvais tour aux 3 autres équipes.

Une certitude : le mondial de Russie sans 2 des gros calibres du foot africain

Ce qui est sûr avec la composante du groupe B, c’est que le prochain Mondial de Russie aura lieu sans 2 des gros calibres du foot africain et 2 des équipes les plus capées en Coupe du monde, puisqu’un seul seulement pourra sortir de ce groupe indemne, la mission ne sera pas de tout repos pour l’EN, ça c’est sûr, car tout le monde aura à cœur d’aller participer à un Mondial très attendu en Russie avec toutes les garanties proposées par ce pays et une organisation qui devrait être irréprochable, cela promet une bataille féroce sur la seule place disponible dans ce groupe, qui reste l’un des plus relevés parmi les 5 groupes aux côtés du groupe 3 composé du Maroc, du Gabon, du Mali et de la Côte d’Ivoire.

S.M.A

 

L’Algérie, l’équipe à battre, un rang à défendre

Les avis étaient différents hier après la fin du tirage au sort au Caire qui a mis l’EN dans un groupe assez relevé.

Les avis des spécialistes et des fans sur les réseaux sociaux viraient dans un premier temps vers une condamnation directe des Verts, les gens ont, semble-t-il, toujours une idée bien précise sur les sélections camerounaise et Nigériane, oubliant que ces sélections ont sensiblement changé ces dernières années, néanmoins les gens étaient tous d’accord pour dire que la difficulté réside dans le fait que l’EN ait atteint le sommet du foot africain et que l’Algérie sera forcément l’équipe à battre de ce groupe B, chose qui l’expose  l’EN à des difficultés qui risquent de compliquer sa tâche dans ces éliminatoires même face à la moins forte des sélections du groupe, à savoir la Zambie.

S.M.A

 

 

Désormais, il nous fait un grand entraîneur

Alors que le président de la FAF a affirmé aux membres de son Bureau Fédéral lors de sa dernière réunion qu’il trouve du mal à conclure avec un coach de renom, et qu’il sera contraint de prendre un coach low cost, le tirage au sort d’hier remettra tous ses propos en question.

Pouvoir jouer une qualif’ au Mondial face au Cameroun et le Nigeria a besoin d’une préparation très sérieuse et un travail tactique de qualité, et cela pour le moment nous manque beaucoup, d’autant que l’EN est encore à l’abandon et n’a pas encore d’entraîneur.

Recruter un entraîneur français nous renvoie vers un passé très récent où les échecs étaient nombreux, et prendre un chômeur va aussi nous être fatal, il faut désormais revoir les calculs et mettre le paquet si l’on ne veut pas manquer cet objectif qui est aussi un record, à savoir une 3^e qualif’ consécutive à la Coupe du monde.  

S.M.A

 

 

La qualif’ se jouera jusqu’à la fin

Ce qui est sûr en héritant d’un tel groupe, c’est que la qualification risque de se jouer jusqu’à la dernière journée, contrairement à ce qui est le cas pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique, où l’Algérie a dominé de bout en bout la compétition, il sera extrêmement difficile  de rééditer cet exploit.

 

La composante des groupes

A :  Tunisie, Libye, RD Congo, Guinée

B : Zambi, Cameroun,  Algérie, Nigeria

C : Gabon, Mali, Côte d’Ivoire, Maroc

D : Sénégal, Afrique du Sud, Burkina-  Faso, Cap Vert

E : Ghana, Egypte, Congo, Ouganda 

 

 

 

Zefzef : «Il faut beaucoup de sacrifices pour aller en Russie »

Juste après le tirage au sort Djahid Zefzef a accordé des déclarations à des confrères égyptiens mais aussi à la radio nationale où il n’a pas trop voulu dramatiser, pour lui c’est une mission difficile mais pas impossible : « A priori, ce sont des groupes équilibrés du moment que les critères ont été faits sur la base de l’évolution des équipes et qui sont d’actualité, je ne pense pas qu’on soit malheureux. On ne fait pas de fixation sur un quelconque groupe, ils sont tous difficiles, il faut aborder ce cycle éliminatoire avec toute la rigueur qu’il faut, il faut aussi beaucoup de sacrifices pour aller au bout, c’est d’autres conditions, d’autres circonstances, il faut s’y préparer. »

S.M.A

Longs déplacements, pelouses difficiles

Des difficultés à la pelle attendent l’EN

En plus des noms du Nigeria et du Cameroun qui font peur, l’EN aura à défier des conditions difficiles lors de ces éliminatoires.

En effet, avec 3 déplacements vers l’Afrique, il faudra être costaud pour supporter la fatigue et surtout les conditions de jeu, notamment celle des terrains pas au top dans ces 3 pays.

Tout le monde se souvient de Chililabombwé et le terrain catastrophique que les Verts de Saâdane ont dû défier pour rentrer avec les 3 points en 2009, ça sera forcément les mêmes conditions peut-être même pires, cette fois aussi au Cameroun et au Nigeria sans oublier la grosse pression.

S.M.A