EN: Ziani Karim : «Notre premier ennemi… c’est nous»

En observateur avisé, Karim prévoit des matches acharnés. Toutefois, il n’écarte pas une qualification de l’EN à l’issue de cette phase éliminatoire.

 

Entretien réalisé par

M. STITOU

 

 

Le Nigeria, le Cameroun et la Zambie, l’EN croisera que du lourd dans les éliminatoires de la CM 2018…

Notre équipe nationale est très forte. Notre premier ennemi, c’est… nous-mêmes. Si on entame ces matches avec sérieux, je pense que cela ne poserait pas problèmes. Certes, on ne va pas dire le contraire, les trois adversaires sont de sérieux clients et sont très difficiles à manœuvrer chez eux. Cependant, pour aller en Coupe du monde, il faut toujours s’attendre à des difficultés. 

 

La Zambie rappelle un bon souvenir aux inconditionnels des Verts avec la première victoire ramenée de l’extérieur, qui avait propulsé l’EN à la tête de son groupe…

Exactement. Mais après, tout dépend dans quelles conditions l’EN jouera ses matches. J’ai confiance en eux pour faire le travail comme il le faut.

 

Il aurait été préférable de tirer des sélections nord-africaine, plutôt que subsahariennes ?

C’est clair. Jouer des sélections africaines, c’est mieux que d’aller jouer en Afrique noire avec les conditions que l’on sait. Néanmoins, je le répète, pour aller en Coupe du monde, il faut passer par là.

 

Que conseillerez-vous aux joueurs actuels ?

Surtout faire le plein à domicile, c’est cela qui est le plus important, je pense. Après, Incha Allah, je serai vraiment optimiste pour que notre EN arrache la qualification.

 

On attend avec curiosité de connaître le nom du successeur de Christian Gourcuf ?

Cela relève du ressort de la fédération, mais ne vous inquiétez pas, le travail va être fait.

 

A 34 ans, vous avez décidé de rejoindre Orléans, comment vous justifiez ce choix ?

Je voulais revenir auprès de ma famille, par très loin. Orléans m’a fait confiance. En plus, Antar, qui est dans ce club, m’a encouragé à le rejoindre en me disant beaucoup de bien de cette équipe. Franchement, je trouve que c’est un bon challenge.

 

En plus, vous retrouvez Antar Yahia…

Ensemble, on va faire le nécessaire pour honorer la confiance de ceux qui nous ont donnés cette opportunité de jouer encore dans le haut niveau.

 

L’année dernière, vous étiez annoncé dans plusieurs clubs du pays, confirmez-vous avoir reçu des offres officielles ?

J’en dirais pas plus, il y a eu beaucoup de rumeurs.

M. S.

Slimani : «Le peuple peut compter sur nous»

 

Entretien réalisé par

M. STITOU

 

Islam promet au peuple algérien une troisième qualification consécutive, un défi que ses coéquipiers en équipe nationale sont prêts à relever.

 

Que répondez-vous à ceux qui estiment que l’EN est tombée dans le groupe de la mort ?

Les cinq groupes renferment des sélections fortes. A ce niveau-là, on n’a pas de préférence, il faut aller en Coupe du monde, et c’est tout.

 

Comment l’EN doit-elle gérer son parcours ?

Moi, je ne me contenterai pas de dire qu’il faut gagner tous les matches à domicile. Nous devons empocher le maximum de points, car le combat pour le titre qualificatif sera très serré. A nous de bien se préparer en conséquence.

 

Parlons des trois adversaires. Le Cameroun ne domine plus le football africain comme il le faisait naguère…

Une qualification en Coupe du monde stimule toutes les équipes. Le Cameroun, le Nigéria et la Zambie, tout comme l’Algérie, peuvent aspirer à la qualification. Si Dieu le veut, on va encore prolonger le bonheur des Algériens en arrachant une troisième qualification consécutive à la phase finale.

 

Avant de penser aux éliminatoires de la CM 2018, vous devez trancher votre avenir, où êtes-vous parvenu ?

Je suis en vacances actuellement, on verra après ce que le destin nous réservera.

Ce vendredi, un journal londonien, a évoqué un énorme intérêt d’Arsenal pour vous…

Il faut poser la question à mon agent, je ne veux pas me prendre la tête avec ça. Je veux surtout profiter pleinement de cette période de vacances avant le retour au boulot.

M. S.

Antar Yahia : «Ça va être un vrai test pour la génération actuelle»

 

Entretien réalisé par

M. STITOU

 

Antar reconnaît que l’EN vient d’hériter d’un tirage au sort difficile, mais il pense qu’avec le niveau atteint, la sélection nationale est capable d’assurer une 3e participation d’affilée en Coupe du monde.

 

L’EN connaît depuis vendredi ses adversaires en phase éliminatoire qualificative à la Coupe du monde 2018…

Il n’y a pas que pour nous que ça va être difficile. Aujourd’hui, on a une très belle équipe, on aura vraiment notre mot à dire, il y a trois matches à domicile, qu’il faudrait absolument gagner, après il faudrait grappiller des points de l’extérieur.

 

Ça va être un test pour cette génération…

Absolument. Pour se qualifier, nos joueurs doivent mettre du cœur pour l’intérêt de l’EN, moi, j’ai confiance en eux, je serai leur premier supporter.

 

Jouer des sélections de l’Afrique subsaharienne, est-ce un avantage ou un inconvénient ?

C’est difficile de se prononcer, car il ne faut pas oublier que ce sont de grandes nations de football, le Cameroun, le Nigeria et la Zambie qui a remporté une coupe d’Afrique des nations, il n’y a pas longtemps. Franchement, peut-être qu’on a besoin de ce genre de matches pour grandir, comme je l’ai dit, j’ai entièrement confiance en cette équipe nationale, mais ça va être difficile. Il va falloir qu’il ait beaucoup de soutien, il faut faire bloc autour de cette équipe afin qu’elle puisse arracher la timbale à la fin des éliminatoires.

 

Il faut recruter un entraîneur, dans l’urgence !

Octobre c’est demain, c’est une chose vraiment importante. Ce qui est certain, nous on est là, on parle mais il y a une fédération qui travaille sur ce dossier et que le travail est fait en amont.

 

Certains disent que Raouraoua aurait déjà conclu avec un entraîneur, mais qu’il refuse de dévoiler son nom…

Ce qui est certain, le futur sélectionneur doit être dans les starting-blocks (rires). Je ne me fais pas de soucis, car on a une fédération qui est devenue un exemple en Afrique et qui travaille d’une façon très professionnelle.

 

Vous concernant, allez-vous, poursuive l’aventure avec Orléans qui vient d’accéder en Ligue 2 ?

Ça se passe très bien avec Orléans, j’ai joué tous les matches de la phase retour, avec l’arrivée de Karim (Ziani, ndlr) on espère maintenir le club dans ce palier

 

On a constaté que Belkaroui (il était à ses côtés lors de l’entretien) ne vous quitte pas d’une semelle, va-t-il rejoindre Orléans lui aussi ?

 Un autre Algérien vient d’opter pour Orléans, il s’agit de Farid Bezouiène, un attaquant qui a joué à la JSK, il n’y a pas longtemps, il a fini meilleur buteur en National, cet après-midi, Hichem nous a rejoint, il a même signé son contrat, non je suis en train de plaisanter, j’espère qu’il trouvera rapidement un club, on l’aurait accueilli avec plaisir à Orléans.

M. S.

 

 

 

 

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