MCO: Baba peut-il tenir le coup ?

De nos jours, gérer une équipe de football est devenu un vrai calvaire pour les présidents, notamment lorsqu’on est en période d’intersaison, avec des recrutements à opérer, des renouvellements de contrat des anciens de l’effectif et le paiement des dettes.

Les subventions ne seront pas débloquées dans l’immédiat

 

Par M.STITOU

 

 

Ahmed Belhadj qui a toujours roulé, avec un bon matelas financier, se rend à l’évidence, au fil du temps, qu’il lui sera difficile de tenir le coup tout seul, il a besoin d’aides financières, pour faire face aux nombreuses sorties d’argent du club, notamment en cette période de l’année. Or, s’étant entouré de personnes qui n’apportent rien au club, Baba se serait plaint récemment auprès de ses proches d’ailleurs du manque d’aides.

A l’instar de pratiquement toutes les équipes de l’élite professionnelle, le MCO a bénéficié de nombreuses rentrées d’argent durant ces dernières années, d’ailleurs en guise de reconnaissance, Ahmed Belhadj, à chacune de ses sorties médiatiques, remercie notamment le wali d’Oran pour les aides considérables qu’il apporte au club. Toutefois, d’après les échos qui nous sont parvenus du 14e étage (le cabinet du wali), les pouvoirs publics ne débloqueront pas des aides dans l’immédiat, récemment lors d’une réunion avec les walis de la région, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités a, d’ailleurs, instruit les walis à limiter les dépenses d’argent. Certes, les pouvoirs publics ne vont pas priver le MCO, des subventions annuelles, néanmoins, contrairement aux fois précédentes, on prévoit d’allouer des enveloppes financières d’ici la fin de l’année et pas avant.

 

Pour une société prête à s’autofinancer  

Avec une masse salariale énorme, la direction du club est appelée à revoir sa gestion, en limitant d’abord les dépenses inutiles, le fait d’avoir engagé des joueurs de la région, cela va épargner à la trésorerie du club les onéreux loyers, qu’elle payait aux joueurs non résidents, toutefois cela est insuffisant, à l’ère du professionnalisme, on va passer à l’autofinancement, or sans les aides de l’Etat, comment le club pourra-t-il tenir le coup ? Une situation que les actionnaires veulent anticiper, leur revendication de changer la composante du conseil d’administration entre dans cette perspective, comme l’a si bien expliqué l’actionnaire majoritaire Youssef Djebbari, lors d’une déclaration faite aux journalistes, en marge de la dernière cérémonie organisée en l’honneur de Sid-Ahmed Zerrouki par l’Amicale des anciens internationaux, Djebbari n’a pas raté l’occasion de dire ce qu’il en pense. « Le MCO doit voir grand, par conséquent, il faut doter la société d’un conseil d’administration avec des actionnaires qui peuvent apporter un plus », propose Djebbari qui jure par tous les saints qu’il n’a plus l’ambition de reprendre la présidence du MCO, son vœu est de restructurer la SSPA/MCO. Un vœu que partagent tous les amoureux du club, d’ailleurs !

M. S.

 

Mecheri : «Content de retrouver Belatoui»

 

Maintenu dans le staff technique, Mecheri est heureux de retrouver son ami Belatoui, avec lequel il connut ses heures de gloire, lorsque tous les deux, étaient joueurs au MCO.

 

En apprenant la nomination d’Omar Belatoui, quelle a été votre réaction ?

Je suis heureux de retrouver Omar, c’est quelqu’un d’attachant sur le plan humain. Pour ce qui est de ses compétences en tant qu’entraîneur, j’estime qu’il a fait ses preuves, que ce soit lors de ses différents passages au MCO ou dans d’autres clubs. Belatoui fait partie de la jeune génération d’entraîneurs, à l’instar de Bougherara qui fait un bon travail à Tadejnanet.

 

Ce sont d’anciens joueurs…

Avoir des connaissances en football, pour un entraîneur, c’est plus qu’un atout, Belatoui et Bougherara ont derrière eux une riche carrière de joueur, en plus, ils ont fait une formation d’entraîneur, ce qui leur permet de mieux maîtriser ce métier difficile d’entraîneur.

 

Avez-vous eu au téléphone Belatoui ?

Comme tout le monde le sait, Belatoui est en France actuellement. Ce samedi, je l’ai eu effectivement au téléphone, c’était juste une petite prise de contact. Comme on a joué ensemble au MCO, il y a des affinités entre nous, ce qui fait, qu’a priori, il n’y aura pas de problèmes entre nous, pour bien collaborer ensemble. Omar m’a donné rendez-vous à son retour à Oran (il est attendu ce mardi, ndlr) pour se voir et tracer le programme de préparation.

 

La reprise, ce sera quand ?

On va proposer la date du 1er juillet, pour une première phase de préparation ici à Oran, avant de partir en stage, de toutes les manières, une fois qu’on va se rencontrer, Belatoui et moi on arrêtera la date de la reprise.

 

La direction avait fixé cette date pour le… 10 juillet !

Non, le 10 juillet c’est loin. On va commencer, comme je l’ai dit, le 1er juillet, enfin on tranchera sur la date de la reprise après la réunion entre les membres du staff technique.

 

Dès le départ, votre intention était de rester, non ?

J’ai beaucoup apprécié les déclarations du président à mon égard, ma décision de continuer est prise, depuis longtemps. A la fin de la saison, Baba m’a dit que la direction ne souhaite pas mon départ.

 

Enfin, que pensez-vous du recrutement opéré par le club ?

Globalement, il est satisfaisant. On a recruté des éléments qui étaient sollicités par plusieurs clubs huppés, le fait qu’ils aient accepté de venir jouer au MCO, cela démontre que le club a gagné en crédibilité. Il faut dire qu’une équipe doit surtout reposer sur un bon effectif, après ce sera aux entraîneurs d’apporter leurs touches personnelles.

M. S.

 

Le président à Alger

Pour régler le problème des dettes à la CRL (Chambre de résolution des litiges), on rappelle que le MCO doit débourser la somme de 2,2 milliards pour payer les dettes de joueurs, qui ont déposé leur contrat à la CRL. A priori, la direction du club va céder sa quote-part dans les droits télé pour payer ses dettes et lever par conséquent la sanction de  l’interdiction de recrutement.

 

Pourquoi pas un échange Dahar-Meziani ?

Vu que le club banlieusard serait intéressé par les services de l’attaquant Merouane Dahar et que parallèlement le MCO désire s’attacher les services du jeune attaquant Meziani, l’on se demande, pourquoi, les deux clubs n’ont pas procédé à un échange ? A moins que le MCO qui espère recruter Meziani refuse cet échange, d’autant que ce dernier s’est engagé à ramener sa libération lui- même. A propos de Dahar, l’on sait que la direction oranaise a revu sa décision de le laisser partir, surtout qu’en attaque, le club ne s’est pas bien renforcé.

 

Moussi dans le flou

Annoncé dans la liste des éléments qui seront libérés, Abdeslem Moussi, l’ancien baroudeur de l’USC, qui est convoité par plusieurs clubs, notamment la JSMB, est dans le flou, car au jour d’aujourd’hui la direction du MCO n’a pris aucune décision concernant cet élément.

 

Yaâloui prié de récupérer sa libération

Ayant opté pour le CABBA, Nabil Yaâlaoui n’a toujours pas fait le déplacement à Oran pour récupérer sa lettre de libération qui est signée, depuis plusieurs jours, par le président.

 

Benyahia n’a pas encore rencontré le président

Benyahia n’a toujours pas rencontré le président pour négocier son salaire. Pour rappel, Mohamed Benyahia exige une revalorisation salariale mais refuse de prolonger son contrat, étant lié au MCO jusqu’en juin 2017, Momo, comme l’appellent affectueusement ses coéquipiers, qui se trouve à Oran, est dans l’expectative, aux dernières nouvelles, le président devrait le convier autour d’une table des négociations au courant de la semaine.

 

 

 

 

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