Aït-Atmane : «Je veux briller avec mon pays au Brésil»

Rachid Aït-Atmane, 23 ans, est un milieu de terrain qui évolue au Sporting Gijón. Il s’est confié au site Internet de la FAF.

 

 

Comment est l’ambiance en sélection olympique ?

Très bonne surtout avec le Ramadhan. Je n’en avais pas l’habitude quand j’étais à Lens. Ici, quand tu viens, il y a toute l’équipe qui fait le Ramadhan. C’est une ambiance très spéciale, j’ai beaucoup aimé.

 

Surtout au moment du ftour…

Exactement. En Europe, ça n’a pas toujours été comme ça. Ici, tout est organisé et orienté pour pouvoir faire le Ramadhan convenablement. Le soir, c’est top, on reste éveillés, on mange quelque chose et on discute.

 

Comment avez-vous été accueilli le premier jour ?

Très bien, même si en fait je ne suis pas nouveau dans le groupe. J’étais déjà venu une semaine où j’avais même eu droit à un bizutage et j’ai même dû danser un petit peu. J’ai découvert un super groupe et j’ai été très bien accueilli.

 

Auriez-vous aimé continuer l’aventure et participer à ce tournoi au Sénégal qui a qualifié l’Algérie aux Jeux Olympiques ?

Bien sûr. C’est ce qui était prévu d’ailleurs. Je devais aller avec le groupe au Sénégal, mais un joueur de mon club s’était blessé à la dernière minute et on a dû me rappeler. Et comme ce n’était pas une date FIFA, le dernier mot revenait à mon club.

 

Etes-vous dépaysé à Tikjda ?

Non, je ne suis pas loin de ma région d’origine, Béjaïa, mais je dois dire qu’avant d’être Kabyle, je suis avant tout Algérien. Partout en Algérie, je ne me sentirai pas dépaysé, je suis chez moi.

 

Même si les Jeux Olympiques coïncident avec la préparation d’intersaison, votre club vous a laissé cette fois-ci rejoindre la sélection. Comment ça s’est passé ?

Comme il n’y aura pas encore de matches pendant les Jeux Olympiques, ça s’est fait tout naturellement. La Fédération et les dirigeants de mon club ont vite trouvé un accord pour que je vienne en sélection. Et puis, mes dirigeants savaient que j’avais à cœur de participer à cette compétition et aider mon pays.

 

Gijón veut dire beaucoup pour les supporters algériens. Savez-vous pourquoi ?

Bien sûr. La victoire de l’Algérie sur l’Allemagne en Coupe du monde en 1982 et, surtout, ce qui est arrivé plus tard : le match arrangé pour barrer la route de la qualification à l’Algérie. Les anciens de Gijon m’en parlent souvent.

 

Quels son vos objectifs avec l’équipe olympique ?

D’abord, jouer avec eux et prendre du plaisir, après essayer d’aller au Brésil pour représenter le pays de la meilleure des manières.

 

Parlons de vos adversaires aux JO, l’Argentine ?

L’Argentine a toujours eu de très bons jeunes joueurs. En plus, ils seront presque chez eux au Brésil, c’est dans leur continent. Ça va être très difficile.

 

Le Portugal ?

Je sais que les sélections jeunes du Portugal, c’est beaucoup de talent. Donc, ça sera très difficile pour nous.

 

Le Honduras ?

Je connais un peu moins. Je n’ai pas d’infos sur leur niveau. Après, je pense qu’on a les moyens de les battre si on joue notre football.

 

Est-ce que dans un coin de la tête vous pensez à l’EN A ?

Pour tout footballeur algérien, l’objectif suprême c’est de jouer un jour en équipe nationale A.

 

Un mot pour les supporters algériens...

Je leur passe un grand salam et je leur demande de continuer à nous supporter comme ils l’ont toujours fait.

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