ESS: Amrani : «On n’est pas là en touristes»

Connu pour sa rigueur dans le travail, le coach de l’ESS a tenu à fixer les règles du jeu, tenant un langage clair à ses joueurs lors de la première séance d’entraînement.

 

De notre correspondant

KACEM A.

 

 

Amrani, qui avait l’intention de faire le point avec eux, n’a pas apprécié le fait que certains éléments arrivent en retard de cinq à dix minutes à l’entraînement. Si Amrani a un peu toléré cette situation, c’est pour la simple raison que le groupe était fatigué après un long voyage, mais il ne veut plus que ces absences se reproduisent sans aucune raison. «Il faut que vous soyez à l’heure, et bien avant l’entame de la séance d’entraînement sur le terrain et je ne suis prêt à tolérer aucun retard à moins que l’argument avancé soit valable. Je tiens à vous faire savoir que je ne badine pas avec la discipline qui est une ligne infranchissable», aurait dit Amrani.

 

«Il faut qu’on réussisse une bonne préparation»

Pour l’entame du stage et afin de faire passer le message à ses joueurs, l’ancien coach du MOB, qui a eu déjà écho que l’équipe n’a pas travaillé d’une manière convenable la saison passée, n’a pas manqué de faire allusion à cette situation pour inciter les joueurs à fournir les efforts nécessaires, il dira : «On est en stage à Hamam Bourguiba pour travailler et  pas en touristes. Il n’y a que le travail qui paye et il faut que chacun d’entre vous donne le meilleur de lui-même. Si on veut réaliser les résultats souhaités il faut qu’on réussisse une bonne préparation.»

 

«On doit former une seule famille pour réussir»

Fort de son expérience, Amrani Abdelkhader sait pertinemment que le talent des joueurs et les moyens ne peuvent en aucun cas suffire pour bâtir une bonne équipe, si les joueurs ne se montrent pas solidaires. Il a mis donc l’accent sur ce volet en ajoutant : «Nous avons tous cette volonté de réaliser une bonne saison et être à la hauteur de la confiance placée en nous. Il faut donc qu’on conjugue nos efforts et qu’on forme une seule famille pour atteindre notre objectif. C’est cet état d’esprit qui fera l’un de nos points forts pour la saison prochaine.» À l’issue de cette réunion qui a duré une dizaine de minutes, Amrani n’a pas caché sa satisfaction, car il a ressenti chez eux cette volonté de réussir.

K. A. 

 

Keniche, Hadouche et Rebiaï en sélection

Tout en mettant en œuvre le programme tracé lors de ce stage, le premier responsable technique aurait souhaité que tous les joueurs soient présents dès le début du stage, pour qu’il ne soit pas dans l’obligation d’établir un programme spécial aux retardataires, lorsqu’on sait que Keniche, Hadouche et Rebiaï sont en sélection.

 

Amada, Amokrane et Tambang attendus hier

Quant à Amada, Amokrane et Tambang, ils étaient attendus hier à Hammam Bourguiba. Toutefois, le coach estime que le fait de travailler avec 17 joueurs jusqu'à présent ne peut en aucun cas chambouler le programme de préparation de l’équipe, et l’équipe effectuera même un troisième stage à Tunis. Amrani n’a pas manqué de dire que le fait d’entamer tôt la préparation lui permettra de parer à toute mauvaise surprise.

K. A.

 

Le CSC, Gabès et le Club Africain partagent le même hôtel

Durant le regroupement, les joueurs de l’ESS ont dû partager les lieux avec les deux clubs tunisiens Stade de Gabès et le Club Africain en plus de la formation du CSC. Ce sera aussi le cas à Gamarth avec le CSC, la JSK et le NAHD.

 

Le climat doux réjouit les joueurs

Les partenaires de Djabou n’ont pas eu besoin d’utiliser les climatiseurs puisque les hauteurs de Hammam Bourguiba offrent un climat très doux en soirée. Avant-hier, le thermomètre indiquait 18 degrés. De quoi inciter les gars d’Aïn Fouara à mettre des pulls à manches longues.

 

Djarroudi a distribué les frais de mission

Le secrétaire général du club, Rachid Djarroudi, a procédé avant-hier à la distribution des frais de mission aux membres de la délégation. Chaque joueur a eu droit à 100 euros. Cela a permis aux membres de la délégation de payer surtout les cartes téléphoniques pour rester en contact permanent avec leurs proches, surtout durant leur séjour.

 

Les joueurs s’arrachent les puces 4G

A peine le temps au groupe de prendre ses marques, que le buraliste s’est rendu sur le lieu du regroupement pour vendre des puces téléphoniques 4G. Inutile de préciser que les puces se sont écoulées comme des petits pains. Tout le monde voulait sa puce, surtout que la connexion internet à l’hôtel El-Mouradi est loin d’être au top. C’est d’ailleurs ce qui a intrigué les joueurs très déçus par le faible débit du Wifi proposé par l’établissement hôtelier

 

Hamar en contact permanent avec la délégation

L’homme fort de l’ESS se tient au courant du développement des événements. Le président est en contact permanent que ce soit avec Abdelkade Amrani ou le secrétaire général, Djarroudi Rachid. Hamar tient à ce que tout se déroule dans les meilleures conditions car ce stage en Tunisie conditionnera la suite de la préparation de son équipe à Gamarth

K. A.

 

Le complexe de Hammam Bourguiba, un bijou

Si le stage de l’ESS se déroule dans de bonnes conditions, c’est parce que le complexe sportif de Hammam Bourguiba est un véritable bijou. Situé sur les hauteurs, il offre aux athlètes une bonne oxygénation, mais aussi un cadre agréable de travail du fait qu’il est loin du centre-ville. Doté de quatre terrains en gazon naturel, des moyens de récupération, mais aussi de bonnes conditions d’hébergement, que d’atouts que le staff technique et les joueurs peuvent mettre en leur faveur.

 

De très bonnes pelouses et un éclairage de qualité

En plus de ces bonnes conditions, les joueurs et le staff technique étaient subjugués par la qualité de la pelouse des quatre terrains et auraient souhaité qu’ils puissent jouer en championnat sur une telle herbe qui favorise le beau jeu. Les joueurs courent aussi moins de risque d’être blessés, lorsqu’ils évoluent sur de telles surfaces. Les Setifiens sont aussi satisfaits de la qualité de l’éclairage lorsqu’ils s’entraînent en nocturne, ils étaient unanimes à dire qu’il est meilleur que certains de nos stades qui abritent les compétitions officielles.

K. A.

 

 

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