EN: Medjani intéresse le Karabukspor

Toujours sans club depuis la fin de son contrat de 6 mois avec Levante et son non-renouvellement à cause de la relégation du club en division inferieure, Carl Medjani est appelé très rapidement à trouver un club pour entamer le travail et se tenir prêt pour le début de la nouvelle saison.

 

 

 

Les deux parties seraient en phase de négociation

 

Alors que les différents championnats vont débuter dans moins d’un mois, le milieu défensif des Verts continue à broyer du noir, il n’a encore signé dans aucun club. Il faut dire que ce scénario n’est pas nouveau pour ce joueur qui a toujours eu du mal à se stabiliser 2 ans dans une même équipe, notamment ces dernières années. Après une courte expérience en Turquie, il a atterri dans le plus relevé championnat au monde, avant de disparaître. Il pourrait revenir en Turquie, à en croire les médias de ce pays, qui affirment que le nouveau promu en Super Lig turque, à savoir Kardemir Karabukspor, serait intéressé par le profil du joueur.

Le club de 1re division turque, après avoir conclu un accord avec Trabzonspor pour le transfert de son attaquant malien Yatabaré à Karabuk, auraient mis Carl en ligne de mire. Le fait qu’il soit libre de tout engagement ne peut que l’aider à rendre possible ce transfert. L’info est réelle et confirmée, mais il n’y a, pour le moment, rien d’officiel.

Le Karabukspor aborde actuellement comme tous les clubs de la Super Lig turque le dernier virage avant l’entame de la compétition officielle, à savoir le championnat ; la première journée sera déjà l’occasion pour ce club venu de la division inférieure d’affronter et de se mesurer au grand Galatasaray, un club qui a toujours bien réussi à Medjani sous le maillot de Trabzon. Il est clair que le temps joue en défaveur de ce club, et encore plus pour l’international algérien. Il faut donc s’attendre à ce que ce dossier avance rapidement dans les prochaines heures et les prochains jours ; ça pourrait accoucher d’une solution pour l’international algérien dont on aura plus que besoin dès le mois prochain avec le premier regroupement à Alger sous les commandes du Serbe Milovan Rajevac. Il s’agit du capitaine de la sélection, et il sera en  quelque sorte l’adjoint du coach auprès des joueurs. C’est lui qui sera appelé à collaborer avec lui, d’autant plus qu’il parle anglais. Reste à savoir s’il va être retenu dans le groupe et à quel poste il sera aligné, surtout que le nouveau sélectionneur compte apporter des retouches pour mettre fin aux problèmes défensifs.

S. M. A.

 

Il avait décliné une offre de la FAF en mai dernier

 

Lopetegui nommé sélectionneur de la Furia Roja

Le successeur de Del Bosque à la tête de la sélection espagnole n’est autre que Julen Lopetegui.

L’ancien  entraîneur de Brahimi au FC Porto a été nommé hier nouveau driver de la Furia Roja.

Vainqueur de l'Euro des moins de 19 ans en 2012 comme de l'Euro espoirs en 2013, le technicien de 49 ans avait ensuite hérité du poste d'entraîneur du FC Porto, dont il a été limogé en janvier dernier. Sa mission sera de relancer la Roja, qui reste sur deux compétitions ratées : en 2014, elle n'a pas franchi le stade des groupes de la Coupe du monde, et elle a été éliminée en 8es de finale du dernier Euro (0-2 face à l'Italie).

Il est utile de rappeler que ce coach faisait partie des priorités de la FAF depuis le départ de Gourcuff. Raouraoua le voulait à la tête de l’EN, mais Julen avait décliné l’offre algérienne, rapportait ‘’As’’ dans l’une de ses éditions du début mai dernier.

S. M. A.

 

 

Des stades sans policiers

Sommes-nous réellement prêts pour ce divorce ?

La décision annoncée par le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, mardi dernier, concernant le retrait de la police des stades de football à partir de la saison 2016-2017, dans une nouvelle mesure liée à l'organisation des rencontres, a provoqué une onde de choc et des interrogations dans les fiefs des supporters et des amoureux du football algérien.

Le but est donc clair : endiguer le phénomène de la violence dans les stades, mais à quel prix ? Est-ce qu’on est réellement prêts pour ce retrait ‘’progressif’’ d’autant que la saison écoulée nous a montré des cas qui font peur dans plusieurs rencontres, certains ont été rapportés par la presse, d’autres sont passés inaperçus.

Le directeur général de la DGSN s'est engagé à dispenser des cycles de formation au profit des stadiers, lesquels seront déployés par les clubs eux-mêmes, mais quand est-ce que cela va-t-il se faire ? Est-ce qu’on aura le temps d’installer un tel dispositif d’ici le 20 août prochain, date du début du championnat ? La volonté du général major d’aider la FAF dans une mission où elle a échoué est à saluer, car le fait de responsabiliser le public est déjà un signe d’une réelle volonté de la part de la police de mettre fin aux conflits entre les galeries et surtout aux actes de vandalismes, mais vu les données actuelles et ce qui se voit tous les jours dans les stades même en présence de 5000 policiers le jour d’un match important au 5-Juillet, à titre d’exemple, ne peut que nous donner froid dans le dos.

Moins d’engouement, un championnat mort

Ainsi, dès l’annonce de cette mesure, les amoureux du football et du championnat des Ligues 1 et 2 ont commencé à s’interroger sur ce qu’il adviendra des stades ; il faut dire qu’à travers leurs commentaires sur les différents réseaux sociaux, la peur de tomber comme victimes des nombreux voyous qui sévissent dans ces enceintes, que ce soit à cause d’une simple animosité entre deux clubs, ou pour un vol comme cela se fait très souvent au sein même des stades (le 5-Juillet est le plus exposé), les supporters restent perplexes, certains pensent déjà à renoncer aux déplacements aux stades, car, pour eux, la présence des hommes en bleu était plus qu’une assurance, malgré tout ce qui pouvait aussi se passer en leur présence. Cela nous amène à penser que le championnat risque un énorme désintérêt, les matches, quant à eux, pourraient se jouer devant des stades vides et cela assénera un coup à la crédibilité de ce championnat déjà très contesté.   

Quand les présidents émettent des réserves…

En résumé, la police nationale se dit vouloir accompagner des stadiers comme première étape, elle s’engage à assurer la sécurité des citoyens et éviter que les supporters violents ne portent atteinte à l’ordre public, mais qui seront ces stadiers qui auront pour mission de calmer des supporters parfois incontrôlables, et parfois même drogués ? Qui assurera la sécurité de ces agents ? Quelles seront leurs prérogatives ? Sur quels critères allons-nous les recruter ? Toutes ces questions ont sans doute défilé dans l’esprit de quelques présidents présents à ladite réunion tenue mardi dernier. Omar Ghrib en fait partie. D’ailleurs, ave son franc-parler, il était l’un des rares à soulever l’impossibilité de se consacrer à ce stade de l’année à ce projet. «"Il ne reste pas beaucoup de temps pour le lancement du championnat. D'où est-ce que je vais ramener des stadiers

? Le problème, ce n'est pas de retirer les forces de l'ordre des stades, le vrai problème c'est le fait que nous n'ayons pas de stade où recevoir nos adversaires», disait-il, imité par Mana, l’un des deux présidents de l’USMH. Pour lui, c’est une mesure qui ne peut pas être appliquée dans l’immédiat : «Je pense qu'on ne pourra pas appliquer la mesure prise par la DGSN. Je ne pense pas que le

citoyen soit prêt pour ce changement important.» Pour réussir une action, il faut sensibiliser les citoyens, lesquels ne semblent pas encore prête à franchir le pas et à se rebeller contre ceux qui se baladent avec des sabres bien aiguisés dans le célèbre couloir des tribunes 11 et 12 du stade du 5-Juillet, ou encore contre ceux qui lancent tous types de projectiles sur les visiteurs à Tadjenanet, à Tizi Ouzou ou à Béchar. Le scénario vécu le mois dernier par l’ESS et sa disqualification de la C1 africaine nous donnent à réfléchir, car l’équation cette fois implique aussi les joueurs. Le chaos vécu par les clubs égyptiens à cause de l’insécurité dans les stades a porté préjudice à la sélection des Pharaons. Somme-nous réellement capables de faire mieux, de surcroît dans des matches qui se joueront à 19h, comme l’a annoncé la LFP, avec tous les méfaits constatés sur le déroulement des matches en nocturne et l’excès de violence recensé lors des rencontres jouées aussi tardivement.

S. M. A.

 

 

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