De retour au premier plan en Pologne, Walid Derrardja s’affirme désormais comme une évidence dans l’échiquier de Menad. Après une saison en demi-teintes, Walid est bien décidé à retrouver la forme physique qui lui avait permis de terminer meilleur baroudeur du championnat en 2014.

 

 

Cette petite coupure après le retour de Pologne a dû vous faire le plus grand bien, n’est-ce pas ?

Il le fallait bien. Cela nous a fait le plus grand bien de se reposer un peu et surtout de revoir ses proches et sa famille. Nous avons travaillé très dur en Pologne. On le savait, à Wisla, tout le monde à mis le paquet pour répondre aux attentes du staff technique.

 

Ce stage en Pologne a été une totale réussite pour vous surtout sur le plan individuel, non ?

Absolument. J’ai réalisé de belles performances. J’ai été l’auteur de quelques passes décisives. Même si je n’ai pas marqué, le plus important, c’est que j’ai répondu présent.

 

Vous avez souffert durant ce regroupement de deux semaines, n’est-ce pas ?

On savait qu’on n’allait pas en Pologne pour faire du tourisme. A partir de là, chacun de nous savait ce qui l’attendait là-bas. Nous avons disputé cinq matches amicaux et nous avons su hausser notre niveau de jeu en allant crescendo. Dans l’ensemble, on ne peut que se satisfaire du travail que nous avons accompli en Pologne.

 

Le fait de ne déplorer aucun blessé durant le travail foncier a constitué aussi le grand point positif ?

Hormis Chaouchi et Aouedj qui se sont blessés suite à des contacts violents, aucun cas grave n’a été déploré durant ce regroupement malgré l’intensité du travail et l’engagement total qui a marqué les rencontres amicales. C’est quelque chose de très positive et j’espère, Inchallah, que ce sera encore le cas en Tunisie avec ce troisième et dernier stage avant le coup d’envoi du championnat national.

 

Ayant été très remuant en Pologne, cela doit vous mettre forcément en confiance avant le début de la nouvelle saison ?

Absolument. J’ai envie de réaliser une très grande saison avec le Mouloudia. Et pour ce faire, je dois bien évidement marqué mon territoire durant la préparation d’intersaison. Je sais que les Chnaoua attendent beaucoup de moi après la déception la saison dernière avec seulement quatre buts au compteur, toutes compétitions confondues. Cette saison, les Chnaoua verront le visage de Derrardja qui avait tant brillé sous les couleurs d’El Eulma. C’est d’ailleurs devenu mon leitmotiv.

 

Il y aura une très forte concurrence au milieu de terrain, surtout après le recrutrement réalisé par la nouvelle direction ?

Mais cela devrait encore me motiver plus pour me surpasser. Je sais que les places seront chères à décrocher. Mais dans le football de haut niveau, rien n’est acquis d’avance. Il faut se battre pour gagner ses galons. Mais le plus important à mes yeux, c’est que l’équipe soit très compétitive. Chacun de nous doit constituer une pierre à l’édifice.

 

Il y a une très forte pression sur votre équipe qui est considérée comme le meilleur effectif du championnat ?

Certes, nous avons un groupe de haute facture. Mais il ne suffit pas d’avoir des joueurs de renoms. Il faut le démontrer sur le terrain. C’est aussi pour cela qu’on doit travailler très dur pour justement répondre aux attentes des fans. Et croyez-moi, ce ne sera pas facile car nous serons l’équipe à battre par excellence. Nous l’étions la saison dernière, mais cette pression va s’accentuer car beaucoup de bruit a été fait autour de l’équipe.

 

Vous allez reprendre le travail à l’annexe du 5-Juillet avant le départ de nouveau vers la Tunisie pour le dernier regroupement…

Nous aurons droit à un bain de foule, cela va nous faire le plus grand bien d’avoir le soutien des Chnaoua. Ensuite, on va s’envoler vers la Tunisie. Nous aurons deux matches amicaux de haut vol contre l’EST et le CA qui vont permettre au coach Menad de mettre sur pied l’équipe qui débutera le championnat face à la JSK. Ce dernier regroupement sera donc capital pour l’ensemble du groupe.

 

Est-ce que vous pensez à ce match contre la JSK ?

Pas encore. On aura le temps après notre retour de Tunisie pour se focaliser sur le clasico. Pour l’instant, c’est cette dernière étape de notre préparation qui accapare l’esprit de tout le groupe.

 

On sait que Djamel Menad vous a beaucoup parlé durant le stage en Pologne. Ce qui n’était pas le cas avant avec les entraîneurs qui se sont succédé à la tête de la barre technique ?

Effectivement, Djamel Menad parle beaucoup aux joueurs. Il cherche en permanece à obtenir le meilleur de chacun. Cela est très motivant de savoir que le coach suit avec le plus grand intérêt notre marche de progression. C’est sûr qu’avant, je n’ai pas eu le droit à toute cette intention. C’est ce qui explique aussi mes performances en dents de scie.

 

Ayant la possibilité de jouer sur trois tableaux, pensez-vous que le Mouloudia, nouvelle version, a les moyens de se donner à fond sur trois fronts ?

Bien sûr que nous avons les moyens. Le président Omar Ghrib a recruté des joueurs de qualités pour justement s’offrir ce luxe de pouvoir jouer à fond la coupe d’Algérie, le championnat et la coupe de la CAF. Le coach aura la possibilité d’instaurer le turn-over pour pouvoir jouer tous les trois jours lorsque cela s’imposera.

 

Mais cette concurrence ne risque-t-elle pas de porter préjudice au groupe, car personne n’acceptera de rester sur le banc en attendant une chance de briller en compétition officielle ?

Il faut pourtant l’accepter. Le coach et Ghrib nous ont fait savoir que chacun aura sa chance, mais qu’il faut accepter de rester sur le banc dans l’intérêt du club. Le Mouloudia veut gagner des titres et pour ce faire, il faut accepter les choix et les options du staff technique. C’est à ce prix qu’on pourra brandir des trophées la saison prochaine.     

M. Z.

 

La délégation s’envolera demain vers la Tunisie

La délégation mouloudéenne devra s’envoler demain vers la Tunisie pour un troisième stage de préparation. C’est à Hammam Lif que l’équipe s’éjournera du 2 au 10 août prochains. Ce sera l’occasion pour Djamel Menad et Dahmane Sayeh de retrouver l’hôtel Ezzahra. Les deux hommes ont déjà effectué un stage dans cet établissement il y a cinq ans avec la JSMB.

M. Z.

 

L’EST et le Club Africain pour composer le onze qui affrontera la JSK

Lors de ce stage en terres tunisiennes, Djamel Menad devra profiter des deux matches amicaux au menu face à l’Espérance de Tunis et au Club Africain pour mettre sur pied le onze qui affrontera la JSK la 1^re journée du championnat de L1 Mobilis à Tizi Ouzou. Tous les joueurs doivent donc aborder les deux affiches avec une grande détermination, car ceux qui brilleront auront le droit d’ouvrir le bal face aux Canaris. Même si Menad a pratiquement dans sa tête le onze qui devra débuter le prochain exercice, il pourrait y avoir quelques modifications grâce à la prestation des uns et des autres face aux deux grosses écuries du football tunisien.

M. Z.

La LFP étudiera son dossier demain

Mansouri et le Mouloudia dans l’embarras

Par Maâmar Zerrouki

 

Même si la LFP va étudier, encore une fois, le dossier de Mansouri demain, on connaît déjà son verdict. Inflexibles, la Ligue et la FAF comptent appliquer la loi et ne pas faire du cas Mansouri un antécédent dont pourraient profiter les autres clubs.    

 

Dès le retour de Pologne, le Mouloudia d’Alger a formulé une demande officielle auprès de la Ligue nationale pour reconsidérer le dossier du joueur Mansouri qui n’est toujours pas qualifié par les instances du football. Avant-hier, l’administration du Mouloudia a sollicité la Ligue nationale afin de revoir le cas du milieu de terrain du Paradou avec l’espoir de qualifier enfin le jeune prodige. Mais le mouloudia s’est heurté à nouveau au niet de la Ligue, présidée par Mahfoud Kerbadj, pas question d’ouvrir la brèche aux autres clubs de l’élite, d’où ce refus catégorique de ne pas répondre favorablement à la requête du vieux club algérois. Après ce rejet, le Mouloudia se retrouve dans une situation très délicate, car il va falloir très rapidement trouver une sortie de crise pour éviter une année blanche au joueur du Paradou, ou dans le meilleur des cas, retourner à son club, au moins jusqu’à decembre.

 

Zakaria a le moral en berne

Après ce refus de la ligue nationale, Zakaria Mansouri a vraiment le moral en berne, il craint de vivre une saison compliquée dans le cas de non-qualification. Le manager général, Bouiche Nacer et le coach Djamel Menad sont intervenus, d’ailleurs, pour remonter le moral de leur joueur en lui promettant de tout mettre en œuvre afin qu’il puisse se produire sous le maillot vert et rouge.

 

Ghrib attend la réunion du BF pour obtenir une réponse favorable

Dans l’espoir de qualifier Mansouri, le président algérois, Omar Ghrib, devra tenter un dernier coup de poker en sollicitant la FAF et son président, Mohamed Raouraoua. Il faut dire que Ghrib attend un geste du responsable du football national en qualifiant Zakaria à l’issue de la prochaine réunion du Bureau fédéral. C’est la dernière chance pour l’homme fort du Mouloudia qui ne ménage pas ses efforts afin de régler ce dossier épineux qui tient tous les Chnaoua en haleine. Très séduit par les qualités de ce jeune prodige venu du Paradou, ce serait une grosse perte pour le club et pour les amoureux de la balle ronde d’être privés des services d’une pépite qui risque de faire saliver à l’avenir plusieurs clubs étrangers.

M. Z.