Le président dans une course contre la montre
Les joueurs sont les principaux artisans d’une grève provoquée à la veille d’une échéance capitale. Le président du club Attia a été pris de court et s’est retrouvé devant une situation le moins que l’on puisse dire inconfortable. Devant l’entêtement des joueurs qui ont refusé de rejoindre l’hôtel Samitel d’Ouled-Fayet (Alger) pour un stage de préparation avant le départ à Dar es-Salem, l’homme fort des Crabes n’avait d’autres choix que de s’y soumettre pour désamorcer la bombe et permettre ainsi à l’équipe de ne pas rater le match contre les Young Africans. C’est ainsi que nous apprenons de sources généralement bien informées que le président Attia engage une course contre la montre pour tenter de désamorcer la bombe, surtout que ses joueurs semblent, cette fois-ci, bien déterminés à faire entendre leur voix en raison du grand retard accusé dans le règlement de leurs arriérés. C’est pourquoi le boss béjaoui fait en sorte de frapper à toutes les portes, histoire de trouver de l’argent et payer aux joueurs au moins un mois de salaire. Selon nos sources, au moment où nous mettons sous presse, le boss n’arrive toujours pas à résoudre le problème. Mais il semble aussi que le président aurait trouvé un remède au problème puisque, apprend-on, il aurait reçu des garanties de la part de certains proches du club de lui dénicher l’argent souhaité afin d’éviter que les grévistes aillent plus loin dans leur action.
Le boss dans l’œil du cyclone
Du moment que leur problème financier n’est pas réglé, les Crabes ont décidé de poursuivre leur débrayage et de ne pas rejoindre ainsi le regroupement de l’équipe à Ouled Fayet. Une mauvaise nouvelle pour l’entraîneur Nacer Sandjak qui voit ainsi la préparation pour le rendez-vous africain sérieusement remise en cause. Pendant ce temps, nous apprenons qu’une action serait menée par certains actionnaires pour démettre de ses fonctions Attia.
M. Fayçal