Mais il déplore ce qui s’est passé entre les fans du MCA. Omar Ghrib à la fin de ce clasico avoue : «Je suis très content du résultat. Ce fut un bon match. On a affronté une très bonne équipe de la JSK. C’est un bon point pour nous en ce début de saison qui va apporter plus de confiance et de conviction à l’équipe pour aborder la suite en toute sérénité. Cependant, le point noir de la partie aura été ce qu’on a pu voir dans les tribunes. Ce n’était pas entre les supporters kabyles et ceux du MCA, mais plutôt entre les fans du MCA. C’est déplorable : Ceci dit, je dis à ces pseudo-supporters de rester chez eux ; ce serait mieux que de venir mettre la pagaille. Alors restez chez vous, c’est bien mieux pour nous et pour vous ! » Avant de clore son intervention, le président du MCA n’a pas omis d’évoquer la décision de retirer le service d’ordre des stades qui, pour lui, n’est pas judicieuse : «Je le dis encore une fois, en un mois, on ne peut pas former des stadiers. C’est trop court. Normalement, la police se retire au fur et à mesure pour que tout se déroule bien.»
Une première journée violente
Les voyous dictent la loi aux stadiers
Comme on pouvait s’y attendre, le retrait de la police de nos stades a laisse le champ libre aux terroristes des stades qui ont provoqué des scènes de violences partout dans nos stades. La première journée du championnat de Ligue 1 Mobilis a été violente, sanglante dans plusieurs enceintes.
Les Crabes victimes des Usmistes
Les supporters du MOB ont vécu l’enfer à Bologhine. Ils ont été agressés, caillassés puis chassés du stade. Plusieurs blessés graves ont été enregistrés dans le camp des Crabes, sous le regard impuissant, qui est dans certains cas complices, des stadiers. Aucun responsable de l’USMA n’a condamné le geste de la galerie usmiste, d’habitude calme et fair-play. Kerbadj, président de la LFP, n’a pas trouvé mieux que de regretter ce qui s’était passé à Bologhine.
Les Relizanais annulent le match !
Le match RCR-NAHD a été annulé par les supporters de Relizane, un fait, inédit, qui ne s’est jamais produit auparavant. La police présente pourtant aux alentours du stade n’a rien pu faire devant la détermination et l’extrême violence des Lions de la Mina. Ils ont préféré gérer les événements pour ne pas envenimer les choses.
L’enfer des Hamraoua aux 20-Août
Les supporters oranais se sont déplacés en force à Alger pour encourager leur équipe, le MCO. Plus de la moitié d’entre eux n’a pas pu accéder au stade à cause des agressions des Chababistes. Ceux qui ont pu pénétrer au stade ont été obligés à le quitter aussitôt en sautant d’abord sur le terrain avant d’être escorter dehors. Plusieurs blessés victime de jets de cailloux ont été enregistrés dans le camp des Hamraoua.
Les Chnaoua victimes des Chanoua
Au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, plusieurs blessés dans le camp des supporters du Mouloudia ont été évacués à l’hôpital. Les Chnaoua, qui étaient nombreux hier à Tizi, se sont d’abord accrochés avec la police à l’extérieur du stade avant de se battre entre eux dans la tribune que la JSK leur a réservée. Aucun incident n’a été signalé dans le camp des supporters de la JSK.
Les stadiers impuissants
Ainsi, le retrait de la police, qui devait être progressif, a laissé le champ libre aux voyous. Les stadiers censés remplacer la police ne sont ni équipés, ni formés, ni assez forts, ni motivés pour faire régner l’ordre dans les tribunes. Ce n’est pas en leur offrant des gilets qu’ils se feront respecter par les fans chauvins et déchaînés.
A. M.