EN: le coach assure: «Je ne fermerai pas la porte aux locaux »

Contrairement à Christian Gourcuff, Milovan Rajevac compte, lui, bel et bien s’installer en Algérie.

Ne disposant pas de beaucoup de dates FIFA, le Serbe avoue qu’il n’hésitera pas aussi à se déplacer en Europe pour s’entretenir et superviser ses joueurs : «Suivre la forme des joueurs, cela fait partie de mon travail. Vous savez, je n’aurai pas l’occasion de les voir beaucoup en stage, et donc j’organiserai quelques déplacements en Europe. Je suivrai aussi les joueurs locaux. D’ailleurs hier (ndlr : conférence animée hier samedi), j’ai regardé un bon match et j’ai bien l’impression que le championnat d’Algérie est d’un bon niveau. J’ai aussi dans mon staff des entraîneurs qui suivent le championnat algérien et les différents championnats étrangers. Donc, je serai informé de tout ce qui se passe. Mais encore une fois, je ne fermerai pas la porte aux joueurs locaux », nous a fait savoir le sélectionneur national.

Interrogé sur le parcours des olympiens aux JO, le coach national dira : «Je regrette un peu leur parcours, car j’estime qu’il y avait de la place pour réaliser un meilleur résultat et aller plus loin. Il leur manquait peut-être un appui psychologique dans des moments cruciaux lors de matches. Il est certain aussi que je suivrai les éléments qui composent cette sélection car c’est l’avenir de l’équipe A », a-t-il précisé.   

A la question de savoir s’il compte tenir des réunions avec les entraîneurs de notre championnat, Rajevac affirme : « Tout le monde doit travailler dans le même sens, que ce soit les médias ou les entraîneurs locaux. Il est clair qu’une bonne collaboration avec les coaches du championnat local et des réunions périodiques avec ces derniers ne peut être qu’un plus pour la réussite de l’équipe nationale. La route ne sera pas facile, mais on fera tout pour atteindre les objectifs souhaités.»   

«Dans 6 mois, vous verrez une grande différence dans le jeu de l’EN»

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’hier, Milovan Rajevac a bien expliqué son style de jeu se basant sur un bloc défensif très solide avec des victoires par la plus petite des marges. Ainsi, le coach des Verts affirme avec certitude que l’on remarquera un grand changement dans le jeu de l’EN dans six mois : «Souvent dans mon travail, c’est au bout de cinq six mois qu’on voit la différence. Je dois dire que pour ce premier match je n’ai aucune appréhension, bien au contraire, je me sens bien. Ce match face au Lesotho est important pour moi car c’est le premier. Le hasard fait que même lorsque j’ai pris le Ghana, j’ai commencé avec le Lesotho, et j’espère que les joueurs ont conscience que toutes les victoires sont bonnes à prendre, car psychologiquement, cela fait du bien au groupe. Donc, je suis impatient que le stage commence. Il est clair aussi que dans six mois, vous verrez une grande différence dans le style de jeu de l’équipe, mais il faut du temps pour mettre en place ce que je souhaite», a-t-il affirmé.

« Parfois, je préfère gagner sans forcément bien jouer»

Les deux dernières rencontres des Verts au stade Mustapha-Tchaker de Blida se sont soldées sur le score de 7 à 1 face à l’Ethiopie et avant cela 7 à 0 face à la Tanzanie. Voulant savoir s’il ne craignait pas d’être comparé à Christian Gourcuff, si l’équipe ne vient pas à marquer beaucoup de buts, le Serbe dira : «Bien sûr que c’est toujours mieux de gagner en ayant bien joué, mais parfois je préfère gagner des matchs sans forcément bien jouer », s’est-il contenté de répondre.

« On jouera tous nos matchs à Blida »

Lors de sa première conférence de presse, Milovan Rajevac avait laissé planer le doute quant à un éventuel changement de domiciliation lors de cette campagne qualificative pour les éliminatoires de la Coupe du monde. A la question de savoir si cela a été tranché avec le président de la FAF, l’entraîneur national dira oui : «Pour l’instant, il est prévu qu’on joue à Blida. Tout le monde aime jouer dans des grands stades remplis à bloc, mais si les résultats sont meilleurs à Blida et que c’est mieux pour l’équipe, et bien il vaut mieux rester là-bas», conclut-il.

  1. A.   H. A.

Il a déjà commencé à apprendre le français

Lors de sa première conférence de presse, Milovan Rajevac nous avait promis qu’il se mettrait au français en prenant des cours comme il avait appris l’anglais lorsqu’il a pris en main les Black Stars du Ghana. Voulant savoir s’il avait commencé ses cours, Rajevac dira oui. Ainsi on pourra s’attendre à ce que le Serbe n’ait plus besoin de son interprète pour s’adresser aux médias dans six mois.   

 

 

 

 

 

 

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