EN: Guedioura : «Bien sûr, Rajevac est différent de Gourcuff»

Le milieu de terrain de Watford, Adlène Guedioura, a été, comme toujours, attentif à nos questions. Avec sa franchise habituelle, il nous a répondu sur ses convocations irrégulières en équipe nationale et sa joie de voir en Premier League ses compères Feghouli et Slimani.

 

«Ravi que Feghouli et Slimani aient rejoint notre communauté en Angleterre»

 

«La langue avec le coach n’est pas une barrière»

 

Comment a été le premier contact avec le nouveau sélectionneur ?

Très bien. Je pense que tout le monde commence à apprendre un peu avec ce coach. Le premier contact est toujours spécial, mais je suis sûr que petit à petit on va progresser avec lui.

 

Avez-vous ressenti déjà une certaine différence entre Rajevac et Gourcuff  ?

Il est encore trop tôt pour en juger, mais c’est clair que c’est différent. Je veux dire par là que c’est un nouveau coach qui est d’origine serbe et qui a ses propres méthodes de travail même si on ne les connaît pas toutes encore. En tout cas, on est impatients de les découvrir.

 

La langue pose-t-elle problème entre les joueurs et le coach ?

On est habitués à ça maintenant. En Europe, j’ai déjà composé avec des entraîneurs qui ne parlaient pas forcément la langue du pays où l’on joue. La langue n’est pas une barrière puisque le langage du foot est universel. Il est très facile d’apprendre et de comprendre dans ce genre de contexte.

 

La confrontation face au Lesotho est-elle une préparation pour le match contre le Cameroun ?

Bien sûr, et ça sera un match difficile même contre une modeste équipe. On respecte et on prend tous nos adversaires au sérieux ; il n’y a plus de «petit» match maintenant en Afrique, donc, on va bien se préparer. Et comme vous l’avez mentionné, ce sera un bon match pour préparer le Cameroun.

 

Un jeu dur, physique et agressif, c’est la marque de fabrique de Rajevac. Ce style de jeu vous va bien ? Pensez-vous avoir votre chance avec lui ?

Tout le monde a sa chance, après, c’est à moi de faire la différence et de montrer au coach qu’il a besoin de mes services. C’est à lui seul que reviennent le choix et la décision finale. On est là pour représenter la sélection  et on répondra présent à ses attentes. À moi maintenant de jouer comme au club pour lui faciliter la tâche.    

 

Après Feghouli, il y a Slimani en Premier League. Vous êtes à présent nombreux à jouer en Angleterre ?

On en parle tous les jours et on est contents que Sofiane et Islam aient rejoint la communauté algérienne en Angleterre. C’est parfait.

 

Cela prouve que le Algériens sont meilleurs qu’avant, non ?

Pas forcément meilleurs qu’avant, je dirais plus aujourd’hui, avec l’équipe nationale, on a plus de visibilité et de succès depuis 2010. C’est quelque chose qui a beaucoup marqué les gens au niveau international et également parce que les joueurs se sont démarqués individuellement comme Mahrez, Slimani et d’autres d’ailleurs. C’est pour ça que le joueur algérien a la cote et ça ne peut faire que plaisir à tout le monde.

 

Peut-on dire que ça se passe mieux pour vous en club en ce début de saison ?

Oui, très bien et même l’année dernière d’ailleurs. C’est une question de choix et de philosophie. Même si l’année dernière, je n’ai pas joué autant que je le désirais, j’ai quand même été présent dans les matchs. C’était une bonne saison dans l’ensemble. J’espère faire une saison meilleure.

 

Comment vivez-vous ces convocations irrégulières en EN ?

Le fait d’être convoqué en sélection reste un bonus, du moins je le vois sous cet angle. C’est toujours un plaisir et une fierté. Je viens avec beaucoup de détermination et d’envie. Après, c’est clair que j’aimerais être là le plus souvent possible.

M. I. B. 

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