EN: Bentaleb: «Le Lesotho n'est pas le Cameroun»

Le revenant milieu de terrain de l’équipe nationale, Nabil Bentaleb, s’est dit très satisfait de la belle et large victoire remportée hier soir contre le Lesotho. Mais il tient à préciser que ce dernier n’est pas le Cameroun, histoire d’attirer l’attention de ses coéquipiers sur le caractère difficile du rendez-vous camerounais. L’ancien joueur de Tottenham a mis en relief aussi son engagement pour le club allemand de Schlake 04.

- «Schalke 04, c’est ma meilleure décision» 

 

L’équipe nationale vient de réaliser une nouvelle large victoire en disposant du Lesotho par 6 à 0. Est-ce rassurant avant le match contre le Cameroun ?

Très bon match pour nous. L’emporter sur des scores fleuves est toujours une source de satisfaction et de fierté pour nous. Cela montre, si besoin est, que l’équipe d’Algérie est une grosse pointure. Cela ne doit pas, pour autant, nous emmener vers l’autosatisfaction, car les prochaines échéances s’annoncent laborieuses. Le Lesotho n’est pas du même niveau que le Cameroun.

 

Toujours est-il que ce match contre le Lesotho peut servir de phase préparatoire avant d’affronter les Lions camerounais ?

C’est toujours bien de pouvoir tester le niveau d’avancement de préparation de l’équipe. Des rencontres pareilles nous sont d’une grande utilité afin de parfaire nos automatismes. Je crois que nous avons montré d’assez bonnes choses.  

 

Comment avez-vous accueilli votre retour en sélection après une certaine période d’absence ?

C’est vrai que cela fait longtemps que je n’ai pas été en équipe nationale, une superbe ambiance qui m’a beaucoup manqué. J’avais hâte de retrouver les coéquipiers et surtout l’ambiance du stade de Blida. Je suis vraiment content.

 

Comment vous êtes-vous senti physiquement pour un match disputé en début de saison ?

Il n’y a aucun problème à ce niveau-là. Physiquement, je me sens bien. J’ai bien travaillé pendant la préparation. Je me sens déjà compétitif, même si je dois m’améliorer encore plus avec le temps. C’est bien aussi pour moi de retrouver l’EN avant le début des éliminatoires de la Coupe du monde. J’aurai le temps de me préparer en conséquence.

 

Comment avez-vous trouvé la méthode Rajevac ?

Je pense que le coach a ramené une nouvelle mentalité. Il n’a pas tout dévoilé aujourd’hui. Et puis, une pareille question, il faudra la poser à l’intéressé.

 

Quel commentaire faites-vous de votre engagement avec un club de la Bundesliga ?

Un nouveau pas franchi dans ma carrière de footballeur. Schalke 04 est un bon club où je pourrais montrer mes qualités. Je crois avoir pris la meilleure décision pour le bien de mon avenir.

A. H. A.

 

Tchaker était désespérément vide

Au coup d’envoi du match mettant aux prises notre équipe nationale avec le Lesotho hier, on avait tout simplement l’impression d’assister à une rencontre de notre EN olympique tellement le stade était vide. Pas plus de 6 000 spectateurs aux environs de 20h25, cinq minutes à peine avant le début du match. C’est pour dire que, malgré la présence de presque tous les cadres de l’équipe, exception faite pour Sofiane Feghouli, il n’y avait pas foule hier à Blida. Certes, il faisait très chaud et c’était le premier jour de la rentrée sociale, mais cela n’explique pas le désintéressement du public algérien envers les Verts en ce début septembre ; même si ces derniers avaient déjà arraché leur billet qualificatif pour la CAN.

Ce ne fut certes pas une rencontre capitale, mais il y avait quand même des choses à voir avec l’EN version Rajevac, mais aussi des joueurs à encourager avant l’entame de la campagne qualificative à la Coupe du monde 2018 en Russie. En fait, il a fallu attendre près de 15 minutes après le début de la rencontre pour voir les gradins du stade se remplir. Les responsables du stade Mustapha Tchaker ont dû donc ouvrir les portes pour permettre à ceux qui se trouvaient aux alentour d’y pénétrer gratuitement. Espérons seulement qu’on ne verra pas la même ambiance le 9 octobre prochain face au Cameroun, premier match des poules qualificatives à la Coupe du monde 2018 en Russie.

Mandi même pas parmi les remplaçants

Alors que c’était prévu initialement qu’il joue titulaire hier et garde comme prévu son bien, Aïssa Mandi n’a finalement pas été retenu dans la liste des 18 choisis hier par Rajevac.

Mandi, qui s’est blessé aux entraînements ces dernières 48h, a dû céder sa place et dans le onze rentrant et dans la feuille de match, le staff n’a pas voulu prendre des risques avec ce joueur le ménageant à l’occasion de ce match qui, faut-il le rappeler, n’allait avoir aucune incidence sur le classement final ou sur la qualification, étant donné que l’EN avait déjà assuré sa place à la phase finale de la CAN-2017.

 

 

 

La pelouse arrosée avant le match

La chaleur torride qui a marqué la ville de Blida hier au moment du déroulement du match a surpris plus d’un, d’ailleurs les organisateurs du match ont dû arroser la pelouse une heure environ avant le coup d’envoi de la rencontre histoire de rendre plus fluide la circulation du ballon.

 

 

 

 

Il a fait très chaud à Blida hier

Le match Algérie-Lesotho d’hier au stade Tchaker a eu lieu sous une grosse chaleur.

En effet, au moment du coup d’envoi à 20h30  il faisait un peu plus de 26 degrés, durant la journée le mercure a atteint quelque 38 degrés, ce qui a asséché la belle pelouse de Tchaker, il faut dire qu’après le coucher du soleil les présents au stade Tchaker ont remarqué le feu qui ravageait la forêt de Chréa surplombant le stade, ce qui explique peut-être cette chaleur anormale en ce mois de septembre.

 

 

 

 

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