Le débat enfle sur la CAN 2017
Le projet est désormais sérieusement remis en cause. Le Gabon, frappé par des tensions politiques et sécuritaires, risque de se retrouver dans l’obligation d’y renoncer. Chose que ne souhaite nullement le président Hayatou. Ce dernier n’est pas prêt à revivre la même situation stressante de la précédente édition quand il a été obligé à solliciter la Guinée équatoriale pour remplacer la Libye à deux mois seulement du début du tournoi. Plongeant d’un climat d’insécurité au lendemain de l’annonce de la réélection du président Ali Bongo, le Gabon n’offre plus d’assurances. La CAF ne veut pas s’alarmer estimant, par la voie de son porte-parole, qu’il n’envisage pas de plan B. Le tirage au sort serait bien maintenu à Libreville le 19 du mois prochain. Mais le plan B existe bel et bien. Alors que le Maroc et l’Algérie, annoncés comme potentiels lieux de délocalisation de la CAN 2017, l’Afrique anglophone ne l’entend pas de cette oreille. Le Ghana est aussi intéressé par le fait d’abriter la CAN 2017 si jamais le Gabon venait à annoncer son incapacité d’assurer la sécurité de ses hôtes. C’est ce qu’a annoncé le site footafrique estimant que le Ghana semble en pôle position pour accueillir le tournoi en raison de la disponibilité des infrastructures héritées de le CAN 2008. Quatre stades répondant parfaitement aux standards internationaux sont d’ores et déjà prêts à abriter les matches.
Les internautes s’enflamment
Devant la grande incertitude qui plane sur l’avenir de la CAN 2017 au Gabon, les amoureux de la balle ronde s’y intéressent davantage. Par le biais des différents réseaux sociaux, les internautes émettent des avis différents. Le Maroc serait plébiscité en raison de la richesse de son parc stadier, estime la même source. Un fait soutenu par la dernière sortie médiatique du ministre de la Jeunesse et des Sports d’Algérie, El-Hadi Ould-Ali, qui a affirmé que les autorités n’y pensent pas pour le moment. S’y ajoute le retard monstre accusé dans la réception des nouvelles enceintes de Baraki, Douéra (Alger), Tizi Ouzou et Oran.
Rafik Khaled
Il refuse de quitter Antalyaspor
La situation de Mbolhi inquiète la FAF
La situation sportive du gardien numero un des Verts, Raïs Ouahab M’Bolhi, inquiète au plus haut niveau la Fédération algérienne de football (FAF). C’est ce que nous avons appris de sources bien informées estimant que le président Mohamed Raouraoua est peu rassuré par la traversée du désert du portier en question. En dépit de sa grande classe et son potentiel intrinsèque incommensurable, Mbolhi est loin d’être chanceux en club. Là où il passe, c’est le même résultat : il est appelé à trouver précocement un autre point de chute. C’est le cas actuellement avec les Turcs d’Antalyaspor qui l’ont appelé à trouver un autre club employeur malgré que son contrat ne soit pas arrivé à terme. Le portier des Verts refuse toutefois d’obtempérer voulant à tout prix poursuivre l’aventure avec son club turc. D’autant que la période estivale des transferts est clôturée. Aux dernières nouvelles, l’Algérien aurait intenté une action en justice contre Antalyaspor pour faire valoir ses droits. Quelle que soit la sentence du tribunal de compétence, Mbolhi mérite un bien meilleur sort sportif. Talentueux, le gardien en question n’a jamais connu une stabilité seule gage de progression constante. De France à la Turquie passant par la Bulgarie, la Russie et les USA, le voyage s’inscrit dans la durée. Au grand dam de la fédération et son président Raouraoua, car ce dernier n’a jamais cessé d’appeler les joueurs de la sélection nationale à privilégié la stabilité pour le bien de leur carrière et des…Verts.
Une dérogation spéciale…
Que fera dans ce cas de figure la FAF ? Surtout que cette dernière souhaite bien que le gardien Mbolhi ait un précieux temps de jeu, et ce, à quelques encablures du début de la CAN 2017. La meilleure solution demeure une dérogation spéciale pour Mbolhi pour pouvoir rejoindre un club du championnat d’Algérie. La question n’est pas pour le moment posée du côté de la maison de Dély Ibrahim, mais il serait utile d’y penser, car il y va se l’avenir des Verts lors de la CAN. Rajevac, lui, est visiblement moins stressé. Après avoir annoncé son admiration pour Mbolhi et son talent malgré ses difficultés de carrière, le coach serbe a joint la parole à l’acte titularisant l’ancien portier de l’Union Philadephia (USA) contre la sélection (fantomatique) du Lesotho.
Rafik K.