Les primes de la CAN et la Coupe du monde revalorisées de 10%
A partir du 9 octobre, l’équipe nationale embarquera dans une nouvelle aventure que tout le monde espère victorieuse en direction du pays du tsar russe où se jouera la Coupe du monde dans un peu moins de deux ans. La FAF n’a jamais caché son objectif, à savoir faire de la participation des Verts à la plus prestigieuse des compétitions une habitude et non pas un exploit comme ça a pu être le cas en 2010 ou en 2014. D’ailleurs, le président de la FAF Mohamed Raouraoua a avoué que c’était son objectif et que clairement, il voulait à tout prix l’atteindre. Pour y parvenir, il a déjà promis à ses joueurs de les récompenser si jamais ils parvenaient à faire le nécessaire pour se qualifier. Durant la réunion du BF et selon une source autorisée, on apprend que le sujet des primes a été évoqué et que tout le monde a opté pour une revalorisation des primes de 10%, que ce soit pour la CAN ou bien pour la Coupe du monde.
110 000 $ pour la CAN et 165 000 $ pour la Coupe du monde
Comme on l’évoquait un peu plus haut, cette majoration et revalorisation de 10% sera appliquée dès la CAN 2017 qui se jouera au Gabon. En effet, la FAF joue clairement la carte de la motivation envers ses joueurs afin de faire de belles choses et essayer de renouer avec un sacre qui fuit l’Algérie depuis bientôt 27 ans. D’ailleurs, on attend beaucoup de cette génération dorée que beaucoup estiment comme étant la meilleure génération de tous les temps avec des moyens colossaux. Concrètement, pour la CAN les joueurs pourraient toucher en cas de sacre une prime finale de 110.000 $, soit à peu près 100.000 €. Concernant la Coupe du monde, le montant passe de 150.000 à 165.000 $, soit 147.598 €. L’année passée au cours de la CAN 2015 en Guinée équatoriale, les joueurs auraient pu toucher 100.000 $ soit à peu près 90.000 € s’ils avaient été jusqu’au bout. Ainsi, cette revalorisation va motiver les joueurs et dévoile les intentions de l’instance de Dély Ibrahim à faire tout ce qu’il faut pour atteindre les objectifs assignés.
Autonome, la FAF s’appuie sur ses partenaires
Malgré les temps durs, la FAF ne semble pas être dans la nécessité. On se souvient que lors d’une conférence de presse, le président Mohamed Raouraoua avait annoncé avoir renoncé à la subvention de l’Etat car l’instance avait de quoi assurer ses dépenses et qu’elle pouvait notamment s’appuyer sur des partenaires de qualité qui sont là depuis un moment déjà. Donc, il semble bien que ce soit cette autonomie qui ait permis au président de revoir à la hausse les montants des primes, que ce soit pour la CAN ou la Coupe du monde. Une motivation importante pour Feghouli et ses camarades qui voudront certainement toucher cette belle somme et assurer par la même occasion une 3e qualification d’affilée à la Coupe du monde et pourquoi pas essayer d’aller chercher cette couronne africaine que tout le peuple attend et qui la réclame à chaque sortie de l’EN à Mustapha-Tchaker. La balle est désormais dans le camp des joueurs.
I. Z.
Rajevac devait superviser Abeid hier au Parc des Princes
Le sélectionneur national est toujours en Europe où il effectue une virée pour voir certains joueurs de l’équipe nationale avant de dévoiler sa liste finale pour le match prévu le 9 octobre face au Cameroun. Présent samedi dernier à Lorient pour voir Mesloub, le coach national était attendu hier au Parc des Princes pour superviser Mehdi Abeid. L’ancien du Pana est fortement pressenti pour remplacer la défection de Nabil Bentaleb, suspendu face au Cameroun pour cumul de cartons. Le joueur formé à Lens devait débuter la rencontre dans la peau d’un titulaire. Une belle occasion pour briller. A noter que Rajevac a déjà supervisé Abeid, samedi dernier, face à Metz.
I. Z.