C’est donc Walid Sadi qui s’est déplacé seul à Franceville pour s’occuper et tout finaliser quant aux conditions d’hébergement et d’entraînement de Medjani et ses coéquipiers au Gabon lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.
Et si Mohamed Raouraoua a décidé de rentrer plus tôt que prévu, c’est tout simplement parce qu’un rendez-vous important a été fixé avec l’un des prétendants au poste de sélectionneur national. Il s’agit de l’ancien entraîneur des Diables rouges, Marc Wilmots. Ce dernier, pour rappel, était sur la liste du boss de la FAF après le départ de Christian Gourcuff, mais le Belge n’était pas intéressé à ce moment-là par l’idée de prendre la barre technique des Verts.
Les deux hommes se sont parlé à 3 reprises au téléphone
Un revirement de situation donc de la part de Marc Wilmots, qui, d’après nos sources, a cette fois-ci montré son intérêt pour entraîner les Verts.
D’ailleurs, toujours d’après la même source, Mohamed Raouraoua et l’entraîneur belge se sont parlé à trois reprises au téléphone alors que le boss de la FAF se trouvait au Gabon cette semaine. Des premières discussions durant lesquelles Wilmots a fait savoir qu’il était plus qu’intéressé à l’idée d’entraîner notre équipe nationale même si son nom a été cité dans plusieurs clubs européens au cours de ces derniers jours.
Ainsi, face à cet intérêt, Raouraoua n’a pas voulu perdre de temps en fixant rendez-vous à Wilmots hier dans la soirée. Un dîner était prévu à 20h à Bruxelles (19h heure algérienne).
En effet, après avoir pris un vol de nuit sur la compagnie Air France, mercredi soir (Libreville-Paris), le président de la FAF, qui est arrivé dans la matinée à Paris, a ensuite pris le TGV pour Bruxelles. Dans son cartable, une copie du précontrat qu’il allait proposer à Marc Wilmots.
Un démenti mais…
Déjà dans la matinée d’hier, l’information avait fait le tour des réseaux sociaux et des sites spécialisés suite à un tweet d’un journaliste de beIN Sports. Mais le concerné lui-même a immédiatement apporté un démenti sur le journal belge «La dernière Heure». «Je n’ai aucun contact avec l’Algérie», avait-il précisé. Il faut dire que Wilmots est connu pour être un as de la communication et voulait que rien ne soit dit ou écrit avant qu’il ne rencontre le premier concerné.
Raouraoua avait dans son cartable une copie du contrat
Il faut savoir aussi, contrairement aux trois précédents coachs qu’il avait rencontrés la semaine dernière, à savoir Alain Perrin, Roland Courbis et Roberto Mancini, cette fois-ci Raouraoua a décidé de prévoir les choses en ayant sous la main un contrat. La preuve aussi que les premières discussions se sont plutôt bien passées et que Raouraoua allait tout faire pour convaincre le Belge, d’autant plus qu’il veut à tout prix avoir un entraîneur sur le banc face au Nigeria le 12 novembre prochain.
Un contrat avec plusieurs clauses, dont deux très importantes : la première concerne le délai qui, d’après nos informations, irait jusqu’en 2019, c’est-à-dire la CAN au Cameroun. La deuxième concerne le volet financier. Une case qui, sur le contrat imprimé, est restée vide. Mais là aussi, on croit savoir que Raouraoua serait prêt à proposer près de 100.000 euros/mois. Il est important de rappeler que Marc Wilmots percevait près de 80.000 euros/mois en tant que sélectionneur de la Belgique, mais, depuis, sa cote a augmenté notamment avec ce qu’il avait réalisé quand il a pris en main les Diables rouges.
Sur le banc à Uyo ?
Aussi, parmi les points sur lesquels négocieraient les deux hommes, il y a le staff technique. Marc Wilmots souhaiterait ramener au moins une personne avec lui, un collaborateur habitué à bosser avec lui.
Ainsi, au moment où nous écrivons cet article (21h30), les discussions se poursuivaient.
Mais tout porte à croire que le boss de la FAF a déjà fait son choix, et fera tout pour que Marc Wilmots soit du voyage à Uyo le 10 novembre prochain.