On dit que les choses vont moins bien entre vous et votre président, quelle est votre situation actuelle au Nasria ?
Elle est très claire : je suis le manager général du club et il n’y a aucun souci à ce propos. J’ai lu certaines déclarations laissant croire que j’aurais été suspendu. Il n’en est rien en vérité. Je suis toujours à mon poste et je travaille comme d’habitude. Sincèrement, j’ai été très étonné en prenant lecture de cette rumeur, qui n’a aucun fondement.
Comment ça se passe avec votre président ?
Les choses se déroulent normalement, comme les jours passés, je n’ai aucun problème avec lui. Justement, s’il y a quelqu’un habilité pour prononcer mon éventuelle suspension, c’est bien le président. Or, il se trouve que celui-ci ne m’a jamais rien dit une chose allant dans ce sens. Il m’a d’ailleurs confié son étonnement lorsqu’il a lu l’article traitant du sujet. Il m’a dit textuellement : «Je n’ai absolument rien contre toi, je ne comprends rien à toute cette histoire !»
Donc, tout va pour le mieux ?
Tout baigne, oui, on peut le dire. J’ai été avec l’équipe toute la semaine qui a précédé notre match face à l’Entente de Sétif. Quand Alain Michel a pris ses fonctions, on a discuté ensemble, en compagnie de son staff et du président du club. J’ai été avec l’équipe lors de la mise au vert, il n’y a vraiment aucun problème entre nous. Je ne peux quand même pas être sous le coup d’une suspension et poursuivre sereinement mes activités !
Comment ça se passe avec l’arrivée d’Alain Michel ?
Il a dirigé quelques séances, je peux dire que les choses se déroulent bien, Dieu merci. On doit maintenant s’appliquer sur le terrain et les bons résultats ne devraient pas tarder à suivre pour couronner les efforts de tous.
Que manque-t-il au Nasria pour redevenir aussi conquérant que la saison écoulée ?
D’abord, je dois souligner que l’équipe n’est pas dans une situation alarmante. Avant de partir, l’entraîneur Bouzidi avait totalisé 11 points, ce n’est pas catastrophique, vous en conviendrez. Il ne nous a pas laissés derniers, on était au milieu du tableau. La balle est maintenant dans le camp des joueurs, à eux d’en faire le meilleur usage. Bon, il est vrai que la détermination de l’équipe n’est pas celle de la saison passée, on doit y remédier et les choses iront sans doute mieux.
Regrettez-vous le départ de Bouzidi ?
Honnêtement, on ne s’attendait pas du tout à son départ. Il a pris sa décision en 24 ou 28 heures. Il a préféré partir, c’est son choix, on doit le respecter. C’est ça le football, un jour on est là, un autre on n’y est plus.
On vous laisse conclure…
Quitte à me répéter, je redis que je suis toujours en poste. J’ajoute que je suis là uniquement pour aider le club, rien d’autre.
H. D.
Amani devra s’expliquer devant la commission d’éthique
Selon le communiqué du dernier bureau fédéral, «beaucoup de progrès ont été réalisés en Ligue 2» en matière de dettes «sauf pour l’équipe du RC Arba dont le montant de la dette avoisine les 48 millions de dinars.» Le même communiqué souligne que «le président du RCA (ndlr, Djamel Amani) sera convoqué à cet effet par la commission d’éthique pour s’expliquer sur les chèques sans provision remis à certains joueurs», et que «le RC Arba est d’ores et déjà interdit de recrutement lors du prochain mercato d’hiver.»
Courbis voulait venir avec Eric Abidal
Rolland Courbis a expliqué, ce vendredi sur Twitter, qu'il envisageait d'occuper le poste de sélectionneur de l'Algérie avec pour adjoint Eric Abidal, l’ancien défenseur du FC Barcelone. «Nous ne sommes pas tombés d'accord car les conditions n'étaient pas satisfaisantes, expliquait Courbis sur Twitter. Le salaire n'était pas satisfaisant car c'était un salaire pour trois personnes, dont un adjoint, qui était Éric Abidal.»