Il a tenu à avoir l’unanimité des membres de son BF avant d’officialiser avec Leekens
En plus de son voyage en Jordanie lié à son rôle dans l’Union arabe, Raouraoua par sa décision d’avancer la réunion du BF à jeudi était clair, il voulait d’abord informer les membres de son bureau ainsi que ceux de la commission d’étude des CV des sélectionneurs installés au lendemain du départ de Rajevac de cette trouvaille quelque peu choquante.
Le président de la FAF a donc agi différemment, il a même fait jurer les membres de ladite commission, les plus proches de lui, à ne pas divulguer le nom de cet entraîneur longtemps resté au secret, car comme on l’annonçait lundi passé après le retrait de la course de Wilmots, Raouraoua avait rencontré le vendredi d’avant juste après sa réunion avec Wilmots un autre coach, et c’est ce dernier qui était le plan B, et il s’est avéré que c’était Leekens.
Le reste aura été un jeu d’enfant, puisque certains doutent même du limogeage annoncé par Lokeren de leur coach, le jour même de l’annonce de sa venue le lendemain par Raouraoua après la parution de l’info, cela ferait partie d’un scénario bien ficelé par Raouraoua, qui voulait coûte que coûte tenir au secret ce qu’il avait décidé de faire jusqu’à ce que sa commission en soit informée, il a agi cette fois différemment, il voulait d’abord ‘’consulter’’ ces membres-là faisant partie aussi de son BF, histoire d’avoir cette unanimité recherchée pour pouvoir l’annoncer ensuite, la décision prendra la forme d’une décision collégiale, et chacun de ce beau monde assumera ensuite la responsabilité en cas d’échec, car c’est ça qui est le plus important à l’heure actuelle, car comme tout le monde le sait, le président de la FAF a toujours pris les décisions seul, et certains le lui reprochent, et cette fois il a décidé d’agit différemment, surtout que le nom choisi n’est pas si attractif que ça, sa réussite n’est pas garantie, et il se pourrait même qu’il suive les pas de Rajevac en cas d’échec d’ici 3 mois, ce qui nous donnera un nouveau casting manqué, et bien sûr de nouvelles critiques, qui risquent de fuser, sauf que cette fois, elles vont toucher un groupe de personnes non pas un seul homme, le seul, l’unique qui prenait et prend encore toutes les décisions, car les connaisseurs affirment qu’aucun membre du Bureau Fédéral ne peut contester une telle décision, d’autant que la plupart n’ont ni le bagage qu’il faut pour le faire ni le courage d’ailleurs.
La FAF a-t-elle déjà sacrifié la Coupe du monde 2018 ?
Leekens a été installé et a d’ores et déjà commencé son travail avec des séances de visionnage vidéo, et le public se demande déjà si c’est le meilleur choix qu’on avait à faire, Raouraoua déclarait tout récemment que les coachs se bousculaient pour prendre en main l’EN, et que l’équipe était ‘’chère’’ mais la FAF n’a pas pris l’entraîneur le plus cher, elle a opté pour un choix bon marché, certaines sources ont même révélé que Raouraoua aurait dit à ses proches qu’aucun entraîneur quel que soit son nom ne pouvait garantir une victoire au Nigeria le mois prochain, et que s’il y avait un coach qui prendrait ce risque il est prêt à mettre 500 000 euros pour l’avoir, il ne l’a pas fait, donc la réalité est en face de nous, la victoire du Nigeria fait douter même les plus expérimenté, et cela explique le choix de Leekens, qui a été recruté pour assurer la préparation de l’EN pour la CAN plus qu’autre chose, cela nous amène à penser que la FAF aurait d’ores et déjà décidé de sacrifier la Coupe du monde 2018, pourtant l’un des objectifs déclarés par Raouraoua est de faire de l’EN une habituée des rendez-vous mondiaux, cela démontre l’étendue des dégâts occasionnés par le semi-échec concédé contre le Cameroun, et par ricochet, et si l’on laisse mijoter le tout dans une marmite, on comprend pourquoi la FAF propose des contrats ‘’d’un mois renouvelable’’ comme expliqué par Courbis, Leekens, et quoi qu’il arrive, sera sur un siège éjectable dès la sortie des Verts de la prochaine coupe d’Afrique au Gabon.
S. M. A.