«A la JSK, on n’influence pas les arbitres. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va le faire, surtout qu’on a toujours dénoncé les arbitres qui faussent les résultats des matches», explique le président Hannachi qui se dit surpris par de telles déclarations. Il est utile de rappeler que l’entraîneur du MCO a affirmé devant tous les journalistes que l’arbitre a été influencé et que celui-ci a volé son équipe.
«Il n’a pas accepté que son équipe soit écrasée en deuxième mi-temps»
Le président de la JSK pense que l’entraîneur Belatoui n’a cherché qu’une échappatoire à la mauvaise prestation de son équipe en deuxième mi-temps. «Il n’a pas accepté que son équipe soit écrasée par la JSK en deuxième mi-temps et c’est pour cela qu’il a dit que l’arbitre a été influencé durant la pause-citron. On a raté pas moins de 3 occasions nettes de scorer et les images de la télévision font foi.
Lorsque mon équipe ne jouait pas bien, je le disais sans aucun complexe, mais face au MCO, on aurait pu s’imposer par 4 buts à 1, si on avait fait preuve d’efficacité», réagit le président de la JSK.
«Personne n’est entré dans le vestiaire des arbitres»
Ne comprenant pas les accusations de Belatoui qui a accusé les responsables de la JSK d’avoir influencé l’arbitre à la mi-temps, le président Hannachi s’insurge : «Personne n’est entré dans le vestiaire des arbitres. La JSK n’use pas de ces pratiques pour gagner ses
matches.»
«On ne mange pas de ce pain»
Ayant dénoncé à plusieurs reprises la corruption qui gangrène notre football, le président Hannachi est surpris par les propos tenus par l’entraîneur du MCO au coup de sifflet final. «On ne mange pas de ce pain. On a concédé plusieurs faux pas à cause des erreurs d’arbitres, mais on a jamais tenté d’influencer aucun d’entre eux. Ce n’est pas maintenant qu’on va le faire. On préfère gagner nos matches sur le terrain que de recourir à des moyens extra-sportifs», poursuit le président Hannachi.
«On a perdu plus de 10 points à cause des erreurs d’arbitres»
En réagissant aux accusations de Belatoui, le président Hannachi n’a pas raté l’occasion pour lui rappeler que la JSK a été victime du mauvais arbitrage à plusieurs reprises. «Depuis l’entame de la saison, on a perdu plus de 10 points à cause des erreurs d’arbitres et aujourd’hui l’entraîneur du MCO déclare que l’arbitre a été influencé. C’est du n’importe quoi.»
«Renaï et Benabou sont des artistes»
Bien qu’il soit déçu par le cinquième échec concédé à domicile devant le MCO, le président Hannachi est satisfait de la réaction de ses joueurs en deuxième mi-temps. Il a beaucoup aimé la prestation de Renaï et Benabou qui a fait son entrée en deuxième mi-temps. Il prédit un avenir radieux à ces deux jeunes sur lesquels il compte pour les saisons à venir. «Renaï et Benabou sont des artistes. Ils sont pétris de qualités et ils sont l’avenir de la JSK. Ils ont montré de belles choses face au MCO et je suis convaincu qu’ils ne tarderont pas à faire parler d’eux.»
A. H.
Il veut deux attaquants et un défenseur
Selon une source proche de la direction, le président Hannachi est déterminé à renforcer son effectif au prochain mercato hivernal. Il a déjà arrêté son plan de recrutement, mais il ne le dévoilera qu’à la fin de la première manche du championnat. Toutefois, notre source nous a révélé qu’il n’y aura pas que le compartiment offensif qui sera renforcé au mercato puisque le président Hannachi tient également à recruter un grand défenseur. Le renforcement de la ligne offensive ne sera pas une surprise étant donné que le talon d’Achille de la JSK, cette saison, est son attaque. Bien que le président Hannachi ait mis les moyens à l’intersaison pour engager des attaquants capables d’apporter du punch à sa ligne d’attaque, cette dernière est l’une des plus faibles du championnat pour ne pas dire la plus faible. Les attaquants kabyles n’ont réussi à inscrire aucun but en 9 rencontres, ce qui pousse le président Hannachi à vouloir enrôler deux attaquants au mois de janvier prochain. Son équipe est engagée en coupe de la CAF et pour qu’elle assure une qualification pour la phase des poules, elle a besoin d’attaquants percutants capables de percer n’importe quelle défense.
L’axe central
Même si la défense de la JSK comme l’une des meilleures du championnat, cela ne doit pas occulter les erreurs répétitives de l’axe central. La preuve, les deux derniers buts encaissés par l’équipe lors des deux derniers matches, à savoir face à l’USMA et le MCO étaient dus à des erreurs défensives. C’est pour cela malgré la présence de Berchiche, Ria, Islam Salah et Touhami, le président Hannachi souhaite engager un grand défenseur central au mois de
janvier prochain. Tenant à terminer la saison en apothéose, le président Hannachi est disposé à mettre le paquet pour enrôler des éléments susceptibles d’apporter un plus. Il y aura certainement des partants à la fin de la phase aller, mais ce qui est certain est que les places seront chères à la phase et cela dans tous les compartiments, y compris en défense.
N. Boumali
Il devrait débuter son travail cet après- midi
Les grands chantiers de Hidoussi
Comme tout le monde le sait, les responsables de la formation du Djurdjura, à leur tête le président Hannachi, ont jeté leur dévolu sur le Tunisien Hidoussi pour meubler le vide laissé par Kamel Mouassa au sein du staff technique de l’équipe première. Hidoussi qui est venu mercredi passé en Algérie est reparti chez lui en Tunisie jeudi en fin de journée après avoir signé un contrat de 18 mois en faveur de la formation de la ville des Genêts. Selon les responsables des Jaune et Vert, leur néo-entraîneur devait diriger hie sa dernière rencontre avec a JS …Kairouan avant de rallier ce matin Alger. Sauf surprise de dernière minute, c’est Hidoussi qui dirigera la séance de la reprise de cet après-midi. Le coach tunisien des Canaris du Djurdjura aura du pain sur la planche, il sera appelé à trouver plusieurs solutions et de redresser la barre le plus tôt possible.
Libérer d’abord les joueurs
Sofiane Hidoussi sera appelé à réaliser dès le début de son aventure avec les Jaune et Vert un grand travail sur le plan psychologique. Avec tout ce qu’ils ont enduré ces derniers temps, les joueurs souffrent vraiment d’un blocage sur le plan moral, et puis, avec les mauvais résultats, les camarades de Berchiche ont perdu la joie de jouer et la confiance. Le jeune entraîneur tunisien des Canaris du Djurdjura doit trouver les mots justes pour libérer ses capés et réussir à provoquer d’abord le déclic sur le plan moral.
Redonner une bonne assise défensive à l’équipe
Lors des premiers matchs de la formation de la ville des Genêts en championnat, les défenseurs de l’équipe réalisaient de belles prestations, Asselah n’a pas encaissé le moindre but d’ailleurs lors des trois premières rencontres, néanmoins, ces derniers jours l’arrière-garde des Canaris prenait l’eau de partout. Le coach de la JSK doit aussi axer son travail sur le plan défensif afin qu’il redonne une bonne assise défensive à l’équipe.
Une bonne formule au milieu
Au milieu du terrain, Kamel Mouassa a essayé plusieurs formules, certes, l’ancien coach des Canaris a réussi à trouver un bon équilibre au sein de la zone médiane de l’équipe, néanmoins, avec la baisse de forme de quelques joueurs de ce compartiment, Hidoussi sera appelé à trouver la bonne formule au milieu de terrain.
Trouver des solutions en attaque
Enfin, le plus grand problème de l’équipe depuis le début de saison est le compartiment offensif, les joueurs de la JSK, les attaquants beaucoup plus, ont trouvé toutes les difficultés du monde pour secouer les filets adverses. Le néo-coach des Jaune et Vert doit sortir tout son savoir-faire afin de trouver des solutions en attaque, au moins jusqu’au mois de janvier, puisque la direction du club phare du Djurdjura va recruter lors du mercato hivernal deux attaquants…
A.H.
Le coach doit tout changer
Sans remettre en cause le travail fait par Kamel Mouassa, lequel a sauvé la JSK de la relégation la saison dernière, force est de constater que l’équipe qu’il a bâtie est trop défensive. Résultat, l’attaque des Jaune et Vert est toujours muette après 9 journées du championnat. Même la saison dernière l’équipe gagnait au forceps et même face à des équipes qui étaient déjà reléguées en Ligue 2 Mobilis, elle n’avait pas pu inscrire plus de 2 buts et cela malgré la présence de l’international burkinabé Banou Diawara qui était un véritable chasseur de buts et Boulaouidet qui était au top de sa forme.
La malchance ne peut expliquer cette inefficacité des attaquants de la JSK. C’est le système mis en place par l’entraîneur qui fait que malgré son départ, l’attaque ne carbure toujours pas. Il est aisé de justifier cette inefficacité par la malchance ou la malédiction, mais cet argument ne convainc personne. Quoi qu’on dise sur la qualité des attaquants de la JSK, les Ziaya, Boulaouidet et Benkablia ne sont pas aussi mauvais que certains le pensent. Il leur était difficile de retrouver leurs sensations et le sens du but dans un schéma ultra-défensif, voire hermétique. La première mission du nouvel entraîneur Sofiane Hidoussi est de changer totalement la tactique de l’équipe, s’il tient vraiment à redresser la barre. Ça ne sera pas facile avec une équipe qui n’a même pas un fond de jeu. La JSK dispose pourtant de joueurs de valeur, mais son jeu est haché et il est basé sur de longues balles ou sur les balles arrêtées.
Animation de jeu
L’entraîneur tunisien Sofiane Hidoussi a hérité certes d’une équipe sans âme, mais l’avantage est que dans tous les cas de figure, il ne fera pas pire que son prédécesseur. Sa priorité est de redonner aux joueurs l’envie de pratiquer du beau football. Cela passe, bien sûr, par une bonne animation de jeu. Le coach tunisien ne pourra pas évidemment révolutionner le jeu des Canaris en une semaine ou deux, mais il pourra l’améliorer au fil des rencontres. Pour que les attaquants marquent, l’équipe doit jouer l’offensive, chose qui a fait défaut à la JSK notamment cette saison. Renaï peut par exemple devenir le meneur de jeu tant recherché, si le staff technique continue à lui faire confiance. Mebarki est loin de son niveau, mais il peut revenir avec un entraîneur qui lui accordera sa confiance. Sous l’ère de Bijotat, il était au summum de sa forme, mais son rendement a commencé à baisser depuis le départ du coach français. Les Djerrar, Aïboud, Yettou et Raïah sont aussi bons dans la relance, mais ils n’avaient pas assez de liberté sur le terrain. L’absence des matches amicaux a été fatale pour l’équipe qui manque de cohésion et cela dans tous les compartiments. Avec un jeu basé sur l’offensive, les attaquants finiront par se libérer. Cela dit, Hidoussi doit tout revoir pour remettre l’équipe sur les bons rails. Beaucoup a été dit sur lui et ça sera une occasion pour lui de prouver qu’il est là pour révolutionner le jeu des Jaune et Vert.
N. Boumali
Rial s’explique
«J’ai raté mon tir, car le tartan s’était décollé au point de penalty»
Ratant très rarement ses penalties, le capitaine Ali Rial a surpris tout le monde en tirant le penalty accordé par l’arbitre Achouri à la 63e minute face au MCO au-dessus de la transversale. A cet effet, le défenseur de la JSK s’est expliqué sur son ratage au coup de sifflet final en déclarant qu’il a été trahi par le tartan. «J’ai raté mon tir, car le tartan s’était décollé au point de penalty. En tirant, j’ai touché le tartan, c’est pour cela que le ballon est parti très haut», regrette le capitaine des Jaune et Vert, qui malgré le nul pense que son équipe a réalisé une grande deuxième mi-temps. «On n’a pas bien débuté le match, mais on deuxième mi-temps, on a réussi à sortir notre épingle de jeu. On s’est procuré plusieurs occasions, malheureusement le ballon ne voulait pas entrer. On a tout donné pour enregistrer notre première victoire de la saison sur notre terrain, mais on a joué de la malchance. Malgré le nul, je crois qu’on a fourni l’un de nos meilleurs matches de la saison. On doit continuer à travailler afin de tenter de remonter la pente», s’est expliqué Rial à la fin de la rencontre.
N. Boumali
En voyant Hannachi tenir sa tête des deux mains
Saïb : «Ça me fait de la peine»
L’ancien capitaine et entraîneur de la JS Kabylie, Moussa Saïb, n’est pas resté indifférent à la situation dans laquelle se trouve son équipe de cœur en ce début du championnat. Invité en effet sur le plateau de l’émission Dawri el Mouhtarifine de la télévision algérienne, Saïb n’a pas caché sa peine en voyant le président Hannachi tenir sa tête des deux mains après les ratages de Boulaouidet et Rial. «Ça me fait de la peine de voir ça», a réagi
l’ex-international des Verts.
«J’ai vu une équipe sans âme face à l’USMA»
Etant le premier à tirer la sonnette d’alarme en déclarant qu’avec des résultats pareils, la JSK se retrouvera dans une situation délicate, Saïb a confié sur le plateau de la télévision algérienne que les joueurs doivent réagir. «J’ai vu une équipe sans âme face à l’USMA. L’entraîneur Kamel Mouassa n’est plus là et les joueurs doivent réagir pour tirer l’équipe vers le haut. Mais d’après ce qu’on m’a dit, ils ont fait une belle deuxième mi-temps face au MCO», a souligné l’ancien
Auxerrois.
«J’espère que Hidoussi provoquera le déclic»
Supporter avant d’être consultant, Saïb ne rêve que d’une seule chose, celle de voir son équipe en haut du tableau. «J’espère que Hidoussi provoquera le déclic. L’équipe se trouve dans une situation délicate et on souhaite que le nouvel entraîneur la tire vers le haut», conclut Saïb.
N. Boumali