Djamel Menad n’est plus l’entraîneur du Mouloudia d’Alger. Le nom de Rolland Courbis, l’ancien coach de l’USM Alger, a circulé pour lui succéder, avant que la mission ne soit finalement confiée à Kamel Mouassa. Celui qui a failli devenir le sélectionneur d’Algérie explique pourquoi cela ne peut pas se faire.

- «Je ne peux prendre aucun club avant le 15 décembre» 

 

Djamel Menad n’est plus l’entraîneur du MC Alger, votre nom a été avancé pour le remplacer, avant que le poste ne soit confié à Kamel Mouassa, qu’en pensez-vous ?

Même si on m’avait sollicité, cela n’aurait pas été possible parce que j’ai des obligations professionnelles jusqu’au mois de décembre. Déjà, j’aurai bien aimé accompagner l’Algérie. Mais on n’est pas arrivés à tomber d’accord. Cela n’enlève en rien ma sympathie pour Mohamed Raouraoua, le président de la fédération algérienne de football, et pour l’équipe nationale d’Algérie. D’ailleurs, je vais être le premier supporter des Fennecs. Sachez aussi que pour les mêmes obligations professionnelles, je n’ai pas pu me libérer pour le challenge de Lorient. En fait, je ne pourrai pas me positionner pour un club au moins jusqu’à la mi-décembre.

 

Donc, d’ici là, vous ne pourrez prendre aucune équipe de club ?

C’est ça, avant le 15 décembre prochain, je ne pourrai pas me libérer pour un club quel qu’il soit. J’ai un accord dans mes contrats qui ne m’autorise à me libérer que pour des sélections nationales. C’est pour cela que je n’ai pas pu m’engager avec Lorient.

 

Sans cela, vous n’auriez pas refusé le challenge du Mouloudia ?

Ce n’est un secret pour personne, l’USMA et le Mouloudia sont deux clubs rivaux et on sait très bien que j’ai été l’entraîneur de l’USMA. Cela étant dit, le Mouloudia n’a jamais été un ennemi pour moi. C’est juste un rival. Maintenant, quant à l’éventualité de me voir à la tête de l’équipe mouloudéenne, cela me parait difficile. Cependant, je peux dire, en tous les cas, que j’ai de la sympathie pour toute l’Algérie et cette sympathie est également réciproque. Donc, ce n’est pas seulement pour l’USMA.

 

En somme, il vous est impossible de diriger le MCA ?

Non, ce n’est pas que ce n’est pas possible. Il n’y a rien d’impossible. Seulement, ça me parait très difficile. C’est surtout par correction vis-à-vis des supporters que je dois avoir cette attitude. J’aurais été entraîneur au Mouloudia, je penserais la même chose concernant l’USMA.

 

L’USMA vient de remporter la Supercoupe en battant justement le MCA (2-0), ça vous fait plaisir ?

Disons que ça me fait sourire parce que, dans ces matches-là, on sait qu’il y a toujours beaucoup de passion et beaucoup d’ambiance. L’USMA traverse un passage difficile, cette victoire va sans doute lui faire beaucoup de bien au moral.

H. D.