«On n’est pas encore une grande équipe»
Avec cette défaite, ce sera compliqué de se qualifier…
On est très déçus ce soir car on sait qu’on a perdu une chance de rester dans la course à la qualification. Au moins, le Cameroun n’a pas gagné ce soir face à la Zambie et a fait match nul. Maintenant, il nous reste à gagner les 4 matchs et que le Nigeria perde une rencontre avant de venir à Alger. Ce sera très compliqué, mais il faut être positif. Bien sûr, ce sera dur mais on va se battre bien comme il faut jusqu’au dernier match.
L’entraîneur a dit que vous aviez fait jeu égal avec le Nigeria mais après, ils ont pris le dessus ; que s’est-il passé ?
Je pense qu’ils ont des joueurs de très grande qualité qui jouent dans de très bonnes équipes en Europe. Ils ont aussi de l’expérience. Je pense que c’était un match difficile. Avec un peu plus de réussite, on aurait pu faire match nul. Il y a eu certains moments du match où ils ont pris le dessus et où on a souffert. On a su se reprendre par séquences. On leur a mis une dose de pression, mais il nous a manqué la réussite car on a eu trois ou quatre occasions de marquer. Il ne faut pas se trouver d’excuses car on est à la position où l’on est, et il va falloir se remobiliser pour essayer de renverser la tendance.
Vous attendiez-vous à vous retrouver dans une telle situation ?
On savait que c’était un groupe très difficile. Le Cameroun et le Nigeria doivent être au Mondial chaque quatre ans, ça on le sait. On ne savait pas qu’après deux matchs, on aurait un point seulement. C’est ça le football. On doit apprendre quand on gagne et quand on perd. On doit faire le maximum en septembre prochain face à la Zambie et voir ce qui va se passer lors des deux matchs restants.
Carl, le constat est là, on n’arrive pas à gagner face aux grosses équipes ; qu’en dites-vous ?
C’est vrai, il ne faut pas se mentir car c’est la réalité. On n’arrive pas à gagner face aux grosses pointures d’Afrique comme on aurait aimé. C’est un constat qu’on ne peut pas fuir. Ça mesure les progrès qu’il nous reste à faire. On nous considère comme une grande équipe, mais on n’en est pas encore une. Il va falloir travailler, cravacher et rester humbles pour inverser cette tendance.
A. H. A.
Raouraoua : «Tout reste possible»
Le président de la FAF, déçu de la défaite, reste tout de même résolument optimiste quant à la qualification : «Je pense que tout reste possible pour nous du moment que le Cameroun a fait match nul face à la Zambie. Il reste 12 points à prendre plus 1 point, ça peut être suffisant pour se qualifier. J’espère que cette défaite et ce réveil en 2e mi-temps nous serviront à la CAN.»