EN: Slimani, on a connu mieux !

L’attaquant international de Leicester traverse une disette avec l’équipe nationale puisque son dernier but remonte à 8 mois avec les Verts, plus précisément depuis le match face à l’Ethiopie à Addis-Abeba. Un mutisme qui inquiète. On ne retrouve plus le Slimani qu’on aime.

Son dernier but en sélection remonte au 29 mars dernier

 

 

Cela fait trois matchs de l’équipe nationale que l’attaquant de Leicester n’a plus trouvé le chemin des filets avec l’équipe nationale. Une statistique qui lui est bizarre tant le joueur a habitué les fans des Verts à marquer pratiquement à chaque rencontre des Fennecs. Un passage à vide en sélection qui a été confirmée avant-hier du côté d’Uyo où une fois encore, il n’a pas pu faire bouger les choses ni  trouver la faille pour mettre en difficulté la défense des Super Eagles. Le constat est là, on ne retrouve pas le Slimani décisif d’avant qui labourait pratiquement tout le terrain et qui se battait comme un diable sur chaque ballon. Avant-hier, il était grandement en difficulté et a plusieurs fois dézoné pour toucher le cuir laissant sa place d’avant-centre vacante.

 

Il ne joue plus sur ses qualités

L’ancien buteur du Sporting est un joueur qui aime se reposer sur sa force athlétique pour jouer. C’est un élément capable d’assurer un gros abattage sur le terrain et de faire l’essuie-glace durant toute une partie en pressant l’adversaire. Sa force, c’est également son jeu de tête redoutable qui a fait tant de mal aux différents adversaires des Verts. Ce n’est pas le genre d’attaquants qui provoque balle au pied ou bien un dribbleur. Slimani et on l’a constaté lors derniers matchs, ne joue plus sur ses qualités principales, celles qui l’ont propulsé au rang de joueur de classe internationale et qui l’ont mené de la JSM Chéraga à Leicester. D’ailleurs, face au Nigeria, il n’a pas réussi à faire le travail de sape qu’il faisait auparavant et qu’il fait avec Leicester. Islam Slimani doit comprendre qu’il n’est pas Mahrez encore moins Brahimi pour faire ce qu’il fait depuis quelques matches durant lesquels il a été fantomatique.

 

On a besoin du Slimani de Vahid et Gourcuff

Le constat est donc là. Slimani traverse une disette en équipe nationale et cela n’est pas passé inaperçu. Tout le monde aura remarqué sa baisse de régime. On s’attend à donc à retrouver le Super Slim avec son efficacité et sa grosse débauche d’énergie durant chaque match. On a besoin de retrouver le tueur, le chien enragé du temps de Vahid Halilhodzic et Christian Gourcuff qui faisait des ravages et empilait les buts et les victimes. C’est de ce Slimani qu’on aura également besoin pour la CAN en janvier prochain.  Maintenant que la qualification pour le Mondial est des plus compliquées, la compétition africaine est une priorité pour les Verts afin d’y faire bonne figure. Cette génération doit confirmer qu’elle peut faire encore mieux que son parcours en Coupe du monde 2014.

 

Leekens doit relancer la concurrence

Le sélectionneur national, Georges Leekens, sait qu’il a du pain sur la planche. Comme il l’a déclaré en conférence de presse, il veut travailler l’efficacité. Avec la mauvaise passe que connaît l’attaque des Verts et Slimani, le coach devrait relancer la concurrence dans ce secteur où beaucoup d’alternatives sont présentes Benzia, Hanni, Bounedjah, Belfodil ou encore Idriss Saâdi sont en super forme actuellement en club. Leur profil est certes différents de celui de Slimani, mais qui sait ? Peut-être que cette équipe a justement besoin d’un profil autre que celui de l’actuel attaquant de Leicester. C’est en tout cas ce qu’avait fait Gourcuff en jouant la concurrence entre Slimani et Belfodil. C’est là que Slimani s’est déchaîné et a mis tout le monde d’accord sur son statut de titulaire indiscutable. Avec la CAN qui approche, il faut revoir ce qui n’a pas marché et en tirer les conclusions nécessaires pour faire avancer les choses et avoir ce qui a manqué à Uyo pour revenir avec un bon résultat et cela passe par régler le problème Slimani au plus vite.  

I. Z. 

Kourichi : «Le bloc défensif a failli»

 

L’ex-entraîneur adjoint des Verts, Nouredine Kourichi estime que la sélection algérienne a loupé son match face au Nigeria, car l’assise défensive a été fébrile et pas du tout rassurante durant toute la partie. Pour l’ex-international, la faiblesse de la défense persiste depuis deux ans et la solution miracle n’a pas encore été trouvée. Il affirme que les Verts devront se monter plus convaincants lors de la prochaine CAN s’ils veulent aller le plus loin possible dans ce tournoi africain.

 

Quelle analyse faites-vous du match Nigeria - Algérie disputé samedi à Uyo ?

C’est vraiment regrettable d’encaisser une telle défaite après le faux pas face au Cameroun. Encore une fois, l’EN algérienne a raté un match important, mais pas décisif, même si avec un point après deux matches, c’est vraiment mal parti pour une éventuelle qualification au Mondial russe. Pour revenir à la rencontre contre les Super Eagles, notre assise défensive a failli où on a commis beaucoup d’erreurs individuelles qu’on a payées cash à la fin.

 

Mais tout le monde a remarqué que l’EN a trop subi durant les 20 premières minutes…

Justement, l’EN n’est pas bien rentrée dans le match, elle a laissé l’initiative aux Nigérians de faire le jeu et d’aller vers l’avant. Il y avait trop d’espaces au milieu du terrain, c’est pour cela que les attaquants adverses arrivaient vite dans le camp algérien. Le bloc défensif mis en place par Leekens a été défaillant, avec un manque de coordination flagrant au niveau de la charnière centrale. On n’a pas trouvé le bon équilibre entre l’assise défensive et le milieu du terrain; à partir de là, les Nigérians ont bien exploité cette faiblesse pour nous mettre en difficultés.

 

Mais pourtant Leekens a utilisé la sentinelle Medjani pour prêter main forte à la défense algérienne, mais cette option n’a pas été judicieuse…

Il faut dire qu’à la perte du ballon, on ne savait pas quoi faire et les Nigérians attaquaient avec 5 joueurs, ce qui a fait le surnombre du côté du Nigeria avec des attaquants percutants, à l’image d’un Moses en état de grâce.

 

Au niveau de la charnière centrale, c’était la déroute

Je pense qu’à ce niveau, le duo Belkaroui-Mandi n’a pas été complémentaire. Les deux axiaux ont manqué d’agressivité et de rigueur. Ils ont commis des erreurs dans le placement et la couverture. A ce stade de la compétition, ça ne pardonne pas.

 

Dans l’animation de jeu, ça n’a pas non plus marché…

Au milieu du terrain, on a manqué de créativité et de punch, alors que les attaquants algériens, à l’image d’un Slimani, trop esseulé, n’ont pas trouvé leurs repères. Tout le monde sait que Slimani est un attaquant de pointe qui est plus efficace lorsqu’il est sevré de ballons centrés, venant des côtés. Face au Nigeria, il n’a pas eu beaucoup de ballons pour inquiéter le gardien adverse.

 

Après cette défaite, peut-on dire que les chances de l’EN s’amenuisent ?

On n’est pas encore éliminés pour la course au Mondial russe, mais il faut reconnaitre que nous avons loupé notre départ dans la phase des poules. On doit à présent remporter tous les matches qui nous restent à disputer pour espérer participer au Mondial 2018.

Qu’est-ce qu’il faut pour avoir une défense homogène et compacte à l’avenir ?

Il faudra chercher le milieu équilibre en défense en misant sur des défenseurs dont les qualités répondent au système défensif qu’on veut adopter. La prochaine CAN est une excellente opportunité pour Leekens afin de tester son bloc défensif dans un tournoi huppé pour se projeter ensuite sur le match de la Zambie qui aura lieu le 28 août 2017.

 

Pensez-vous que l’EN actuelle est capable de faire bonne figure lors de la prochaine CAN au Gabon ?

Je pense que cette génération doit gagner quelque chose et la prochaine CAN constitue une excellente occasion pour se ressaisir et montrer son gros potentiel. Il faut que les joueurs soient solidaires et donnent tout sur le terrain pour essayer d’aller jusqu’au bout, car le peuple algérien veut vivre de grands moments de joie.

K. H.

 

Il est pressenti pour diriger la sélection olympique

Sandjak négociera prochainement avec Raouraoua

 

Selon une source crédible proche de la FAF, l’actuel entraîneur du MOB, Nacer Sandjak, est pressenti pour diriger la sélection olympique et succéder au sélectionneur suisse, Pierre André Schurmann, qui a quitté la sélection après sa participation au dernier tournoi olympique de Rio de Janeiro. Le président de la FAF a discuté avec le technicien franco-algérien il y a quelques semaines pour voir s’il est intéressé. Ce dernier lui a signifié qu’il était prêt pour entamer cette nouvelle aventure, mais il préféré reporter les discussions après la finale de la coupe de la CAF. Maintenant que le MOB a disputé et perdu la finale de la coupe de la CAF par le TPM, la FAF a jugé utile de relancer les discussions avec Sandjak et d’entamer les négociations dans les prochains jours. La FAF veut travailler dans le long terme, c’et pour cela qu’elle veut mettre en place la sélection olympique rapidement pour qu’elle puisse préparer tranquillement les éliminatoires des JO 2020 de Tokyo et également les JM 2021 d’Oran.

Sandjak, qui a dirigé par le passé la sélection A, veut relever un nouveau challenge avec la sélection olympique s’il arrive à trouver, évidemment, un terrain d’entente avec les responsables de la FAF. Sandjak devrait annoncer sa démission du MOB prochainement pour pouvoir s’engager officiellement avec la sélection olympique. Pour pouvoir monter la nouvelle sélection olympique, le successeur de Schurmann va puiser dans la sélection U20, qui était entrainée par Mekhazni, éliminée du second tour des éliminatoires de la CAN par la Mauritanie et également dans la sélection U17, dirigée par Besmaïn, éliminée également par le Gabon.

K. H.


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