La situation devient de plus en plus compliquée pour le dernier rempart de la sélection nationale, Raïs Mbolhi. Le manque de compétition commence sérieusement à peser sur ses prestations en vert comme cela a été le cas face au Nigeria.

Avec 3 buts encaissés et 0 arrêt durant le match

On en parlait peu avant la rencontre de la situation actuelle qu’est en train de vivre le dernier rempart des Verts. Sans compétition depuis plusieurs semaines, ce n’était pas évident pour lui d’assurer. S’il s’est présenté bien avant le début du stage pour avoir un programme spécifique pour retrouver le rythme, cela n’a malheureusement pas suffi pour permettre à l’équipe nationale de revenir avec un résultat positif du Nigeria. La statistique accablante est là. Au cours de cette partie, c’est zéro arrêt pour Mbolhi et trois buts encaissés. Ce manque de compétition est en train de faire beaucoup de mal au dernier rempart des Verts qui n’arrive pas à retrouver son meilleur niveau et on sait ce que peut apporter le concerné quand il est en pleine possession de ses moyens. Toutefois, malgré l’absence de temps de jeu, Mbolhi est toujours indiscutable chez les Verts et continue à jouir de la confiance du staff technique national qui compte automatiquement sur lui.

 

Nécessité de trouver une solution à son problème

Signataire à Antalyaspor, Mbolhi était pressenti pour quitter le club surtout que des formations françaises s’étaient penchées sur son cas et s’étaient intéressées à lui. Au final, il n’a pas bougé et est finalement resté. Cela ne lui a pas été positif car il s’est retrouvé automatiquement exclu des plans de l’entraîneur et ne bénéficie pas de temps de jeu. Une situation qui commence à sérieusement peser sur son rendement car pour être à la hauteur, il faut absolument être compétitif et ne pas se contenter d’entraînements seulement. Avec le mercato d’hiver qui approche, il faut absolument que le keeper formé à Marseille puisse trouver un nouveau point de chute qui lui offrira du temps de jeu et surtout une place de titulaire. Avec la CAN qui approche à grands pas, il faut trouver la solution surtout que Mbolhi a refusé à maintes reprises l’idée d’évoluer en Algérie malgré les propositions faites par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua.

 

Zemmamouche, l’oublié de l’EN

Actuellement, en plus de Mbolhi, il y a Malik Asselah et Chemsedine Rahmani qui complètent la liste des portiers. Cependant, ils n’ont pas pu inverser la tendance et déloger le numéro 1 car le coach ne compte pas spécialement sur eux pour les matchs. Il se trouve aussi que le staff technique national a apparemment oublié le meilleur portier du championnat lors des dernières années en la personne de Mohamed Lamine Zemmamouche. Ce dernier est une valeur sûre et a les qualités requises et remplit tous les critères pour bénéficier de la confiance de Georges Leekens. L’Usmiste est régulier depuis plusieurs saisons et reste le meilleur choix possible. De plus, il a l’expérience puisqu’il a déjà un vécu avec les Verts. Dans un entretien accordé à Compétition après le match de la Supercoupe, il avait assuré : «L’EN ? Bien sûr que j’y pense. Je vais continuer à travailler pour attirer le regard du staff technique national.» Pour rappel, en 2009, Rabah Saâdane l’avait convoqué pour le match d’appui face à l’Egypte à Oum Dourman et avait fait la CAN 2010 en Angola. Il avait joué le match du Nigeria pour la 3^e place et avait sorti une prestation honorable. Peut être la solution qui manque à l’EN.

I. Z.

Ils ont raté leur sortie face au Nigeria

Ziti et Belkaroui ont-ils déjà grillé leurs chances ?

 

La défense a été le grand mal de l’EN au cours du match face au Nigeria. Chaque joueur a eu sa part de responsabilité. Belkaroui et Ziti n’ont pas assuré.

Au cours de la rencontre face au Nigeria, il y avait beaucoup de lacunes. La défense a été le maillon faible à Uyo. Deux cadeaux offerts à Moses et Mikel ont fait que le sort de la rencontre ait été scellé. Deux joueurs ont été en difficulté. Il s’agit de Mohamed Ziti et Hichem Belkaroui. Les deux défenseurs se sont complètement ratés au cours de cette rencontre. Défaillants sur le plan défensif, ils n’ont pas fait ce qui était attendu de leur part. Ils sont passés à côté de leur match et cela a eu des répercussions négatives sur le déroulement de la rencontre et son score final.

 

Belkaroui était trop confiant

Le pensionnaire de l’Espérance de Tunis a abordé cette rencontre avec beaucoup de confiance. Une bonne chose diront certains. Cependant, son surplus de confiance a fait qu’il commette l’irréparable. Son présent offert à Moses a mis tout le monde chaos. On aurait cru que l’ancien Harrachi jouait à Mohammadia. Bien qu’il ait tenté de se rattraper en seconde période, ça n’a pas suffi. Son erreur l’a fait sortir du match. Cela ne fait pas longtemps qu’il est revenu de blessure. Pour beaucoup, le coach ne devait pas le faire jouer. On ne peut pas revenir en arrière maintenant. Le mal est fait. Belkaroui doit absolument se remettre en question pour la suite du parcours.

 

Ziti, la peur au ventre

L’autre joueur à avoir complètement manqué sa sortie, c’est Mohamed Ziti. Le latéral droit de l’ESS a raté une occasion en or de marquer des points pour prendre une place de titulaire. Face au Nigeria, on aurait dit qu’il allait jouer une finale de Coupe du monde. La peur au ventre, il s’est contenté d’appliquer ses tâches défensives. Il n’est pas monté aux avant-postes. En seconde période, il a quelque peu participé mais ses centres et ses relances étaient sans destinataires. Le joueur dont on connaît les qualités aurait pu mieux, beaucoup mieux faire s’il avait été préparé psychologiquement. A présent, ce sera au coach de tout régler en prévision des prochaines échéances.

I. Z.