MCO: Les pouvoirs publics vont-ils bouger ?

La fin de semaine au MCO a été marquée par la sortie médiatique d’Ahmed Belhadj, qui songe à jeter l’éponge en raison de l’absence d’aides financières.

Après la menace de démission du président

 

Par M. STITOU

 

Ce n’est pas la première fois que le président du MCO brandisse une telle menace avant de revenir sur sa décision. D’après ses proches, cette fois-ci, il ne plaisante pas. «Il est dégoûté par le manque d’aides. Financièrement, il ne peut éternellement apporter sa contribution, on doit l’aider», nous a confié un de ses proches. En déclarant, jeudi, qu’il songe à démissionner, le premier responsable du MCO, a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, des amoureux du club, mais, malheureusement, on n’a enregistré aucune réaction des responsables locaux, voire des actionnaires. D’après ce proche de l’équipe toujours, «on dirait qu’on n’aide le club que lorsqu’il est en position de relégable». Une remarque a priori objective, quand on se rappelle les saisons où le MCO luttait pour sa survie en L1 mobilis. Les autorités locales, en tête le wali, débloquaient des enveloppes financières conséquentes. Alors que cette saison l’équipe enregistre des résultats positifs et suscite surtout un très fort engouement chez les supporters, il y a de quoi se poser des questions sur l’absence de réaction du wali d’Oran, après les nombreuses menaces brandies par Ahmed Belhadj de démissionner. Alors qu’aucun candidat ne s’est manifesté pour succéder à Baba, son départ n’est pas dans l’intérêt de l’équipe.

 

Comment le wali peut aider le club

Aux revendications du président du MCO, qui estime qu’il ne peut assurer seul le financement de l’équipe, du côté des responsables locaux, en guise de réponse, on assure que, désormais, l’Etat va limiter les aides accordées aux clubs. Toutefois, M. Abdelghani Zaalane, le wali d’Oran, peut user de son pouvoir pour imposer aux investisseurs et entrepreneurs locaux de mettre la main à la poche, en aidant le club phare de la région Ouest, comme on le voit dans d’autres wilayas du pays, d’autant qu’à Oran, le secteur économique est en plein essor. C’est encore plus facile d’inciter les entrepreneurs et investisseurs locaux à apporter une contribution financière afin de mettre un terme à la crise financière qui secoue le MCO depuis plusieurs mois. C’est le geste que peut faire le wali pour aider le club avant le déblocage des subventions en début d’année.

M. S.

 

Ferrahi : «J’ai joué arrière droit pour aider l’équipe»

 

 

Malgré une blessure contractée en milieu de semaine, Rachid a joué contre le MCEE, acceptant même de dépanner son équipe en évoluant comme arrière droit, soit un poste inhabituel pour lui.

 

Votre équipe a peiné pour venir à bout d’une équipe du MCEE, qui n’a pas démérité ?

On a joué un adversaire qui n’avait rien à perdre, contrairement à nous, qui avions la pression du résultat. Il ne fallait en aucun cas rater la qualification. D’ailleurs, dans sa causerie d’avant-match, le coach nous a avertis : «En coupe, il faut gagner.» Tel était le discours du coach quelques instants avant la partie. Son message a été reçu 5/5 puisqu’on a arraché la qualification après une partie qui n’a été pas de tout repos pour nous.

 

On peut dire que vous assurez l’essentiel ?

Exact ! Une élimination aurait provoqué certainement une crise au club. En coupe, le plus important est de gagner, on est soulagés de l’avoir fait.

 

L’équipe doit s’adapter à la nouvelle pelouse…

On n’a fait que trois séances sur cette nouvelle pelouse, mais on va s’entraîner durant toute la semaine sur ce terrain. Par conséquent, d’ici la prochaine rencontre, le problème ne se posera pas.

 

Le MCO ne joue pas de la même façon quand le public est présent…

Les matches à huis clos ne sont guère agréables à jouer. Je me rappelle de l’époque où j’étais à la JSK, on a joué une quinzaine de matches à huis clos ; on en a raté plusieurs. Pour un joueur, jouer sans public, qu’on le veuille ou non, il est quelque peu déconcentré. C’est ce qui nous est arrivé ce jeudi, je le crois, avec une prestation pas du tout conforme au niveau de notre équipe.

 

Rachid, il n’était pas prévu que vous jouiez ce match…

La veille de la rencontre, j’ai eu une discussion avec l’entraîneur ; je lui ai dit que je pouvais jouer. Après deux jours de repos (il souffrait d’une blessure musculaire), j’étais en mesure de tenir ma place.

 

Vous aviez accepté de dépanner l’équipe, au poste d’arrière droit, un poste inhabituel pour vous…

Je voulais donner un coup de main à l’équipe. Cela fait longtemps que je n’ai pas évolué dans ce poste, la dernière fois, je crois, c’était il y a trois ans, lorsque je portais les couleurs de l’ESS. Je me suis quant même un peu débrouillé ; le fait qu’on n’ait pas encaissé de but démontre bien que la défense a rempli son contrat.

 

Admettons qu’Aguid ne sera pas remis avant le match choc contre la JSS, serez-vous d’accord pour jouer une nouvelle fois à ce poste ?

Pour l’intérêt de l’équipe, je ne dirai pas non. Seulement, j’espère que mon coéquipier Aguid sera rétabli avant ce match.

M. S.

 

Berramla n’a plus le moral

Tayeb Berramla affichait, après le match de jeudi, une triste mine. En effet, l’ancien milieu de terrain du RCR espérait prendre part à ce match de coupe ou du moins entrer en cours de jeu. D’ailleurs, une fois le troisième changement consommé, il s’est dirigé directement vers les vestiaires. D’après des témoignages, Tayeb Berramla n’avait pas du tout le moral.

 

Nessakh a tenu le coup

Selon nos informations, à la mi-temps de la rencontre MCO- MCEE 2/0, suite à un coup reçu au genou en 1re période, on pensait que Chemseddine Nessakh ne pouvait continuer le match, mais, afin d’aider ses camarades, il a refusé de sortir, continuant à jouer courageusement la partie.

 

Natèche s’engage avec un équipementier

Raouf Natèche a signé ce vendredi à Alger un contrat de deux ans avec l’équipementier R.G. Ce dernier fournira durant la période du contrat qui le lie à Natèche des gants qu’il utilisera notamment pendant les matches officiels. Auteur d’une première phase de saison excellente, Natèche était content de signer ce contrat.

 

La statistique qui rend fier Hassani

S’il ya une statistique qui rend fier le téméraire dirigeant du MCO, c’est celle liée aux performances de l’équipe. Depuis son retour aux affaires du club, ce dernier n’a enregistré aucune défaite. Hassani Krimo espère que la série d’invincibilité tiendra le plus longtemps possible.

 

S’adapter à la nouvelle pelouse

A compter de cet après-midi, l’ équipe entrera dans la préparation du choc contre la JSS prévu ce week-end. Lors du match de coupe disputé jeudi, les joueurs ont eu des difficultés, notamment dans la transmission de la balle. En effet, ils n’étaient pas habitués à évoluer sur une pelouse en synthétique qui ressemble à du gazon naturel. Avec la multiplication des séances d’entraînement, voire la programmation d’un match d’application, les joueurs auront le temps, avant d’affronter la JSS, d’évoluer sur cette nouvelle pelouse, prévoit-on.

 

  

 

 

 

                  

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