JSK: Hidoussi : «On va chasser la poisse»

Comme prévu, l’entraîneur tunisien de la JSK a tenu sa conférence de presse. L’occasion pour aborder la rencontre de Médéa, le stade du 1er-Novembre, le mercato et d’autres sujets relatifs à l’actualité de l’équipe.

A la veille d’affronter la formation de Médéa, le coach kabyle s’est présenté devant la presse. Une partie durant laquelle, les locaux seront sous pression puisqu’ils sont dans l’obligation de réagir et remporter leurs premiers trois points de la saison à la maison. Sur le match, le coach assure : «Samedi, on s’attend à une rencontre très difficile pour nous. On sait que l’adversaire viendra jouer ses chances à fond. Nous concernant, on a récupéré quasiment tout le monde pour ce match. Je pense qu’on a bien préparé cette partie du moment que les joueurs sont prêts à, je dirais, 90% pour la rencontre. Tout le monde est motivé et déterminé à réussir au cours de cette partie et à remporter la première victoire de la saison à domicile.»

 

«Le problème, c’est nous, pas le 1er-

Novembre»

Comme tout le monde le sait, les Canaris n’ont pas encore réussi à provoquer le déclic lorsqu’il s’agit de jouer à la maison. Interrogé sur le sujet, le technicien tunisien fait savoir : «Je ne pense pas que le stade du 1er-Novembre soit un handicap pour nous. Si on n’a pas enregistré de bons résultats au cours des derniers matchs, c’est en raison de fautes commises durant les rencontres. Maintenant, les joueurs sont tous déterminés à faire le nécessaire et gagner la partie. En plus, il ne faut pas oublier que ce ne sera que ma seconde rencontre au stade du 1er-Novembre. On va entrer avec beaucoup de motivation et avec l’envie de réaliser quelque chose de bien afin de gagner.»

«A Relizane, on s’est entraînés dans un parking»

Depuis la gifle reçue par les Kabyles à Relizane, le coach est revenu pour la première fois sur ce qui s’est passé là-bas et sur les raisons qui ont fait que l’équipe est passée à côté de son sujet. Il dit : «On n’en a pas parlé mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’il s’en est passé des choses à Relizane lors de notre dernier déplacement. Déjà, on n’a pas été bien accueillis. On s’est retrouvés sans terrain d’entraînement pour faire notre séance. Pour combler cela, on s’est entraînés dans un parking. Un entraînement sur goudron ! Les joueurs n’ont pas pu faire ce qu’il fallait et personne n’aurait pu le faire.»

 

«Les joueurs ont dormi à 3h du matin»

Le parking n’était pas la seule mésaventure citée par le technicien kabyle. Il y a eu pire apparemment. Cela s’est passé du côté de l’hôtel à Relizane. Il y avait un mariage et tout le boucan qui va avec. Hidoussi assure à ce propos : «Lorsqu’on est arrivés à l’hôtel, grande fut notre surprise de voir qu’il y avait un mariage sur place. Il y avait du bruit, des fumigènes. Tout cela a influé sur mes joueurs qui n’ont pas réussi à trouver le sommeil. Il aura fallu attendre 3h du matin pour qu’ils puissent dormir. Le lendemain, ils étaient explosés à leur réveil car ils n’ont pas pu trouver le sommeil.»

«On n’y arrivera pas sans nos supporters»

Les fans de la JSK sont en colère. Ils ont déserté les tribunes et ne croient plus en leur équipe. Cependant, pour l’entraîneur des Canaris, il faut rester aux côtés de l’équipe : «Ce n’est pas en désertant les tribunes que l’on va avancer. Les supporters sont partie prenante de l’équipe. Ils doivent nous soutenir et rester aux côtés de l’équipe. C’est dans ces moments-là qu’on aura besoin d’eux. On espère qu’ils seront avec nous pour la rencontre en question. C’est avec eux et grâce à leur aide qu’on pourra faire mieux et aller chercher la victoire. Comme je l’ai dit, on est conscients de la situation et on va faire ce qu’il faut.»

 

«On ne sera pas très actifs durant le mercato, les meilleurs sont à la JSK»

Alors que plusieurs joueurs sont annoncés dans le radar de la formation la plus titrée du pays, Sofiane Hidoussi assure pour sa part que le club ne sera pas très actif et se contentera de deux à trois joueurs : «Je pense que durant le mercato hivernal, on ne sera pas très actifs. On aura peut-être besoin de deux, voire trois joueurs. De plus, dans ce mercato, on n’aura pas beaucoup d’opportunités car les meilleurs joueurs sont à la JSK.»

 

«J’espère que l’Algérie ou la Tunisie remportera la CAN»

Invité à s’exprimer sur l’équipe nationale, l’intervenant a fait savoir : «Ce ne sera pas une compétition facile mais j’espère que l’Algérie ou la Tunisie va gagner la compétition.»

I. Z.

 

Al Hilal du Soudan veut un match amical face à la JSK

Selon l’entraîneur kabyle, la formation soudanaise d’Al Hilal a sollicité la direction de la JSK pour une joute amicale. En effet, le club soudanais souhaiterait faire un match amical. Reste à connaître la date de la rencontre. On peut s’avancer pour dire que le match pourrait se jouer durant la trêve hivernale.

 

Stage hivernal à Marrakech

Pour la seconde moitié de la saison, les dirigeants de la JSK ont décidé de programmer un stage bloqué du côté du Maroc. En effet, les dirigeants, sur recommandation du coach, ont décidé d’opter pour cette piste.

 

Un match amical face au Kawkab Marrakech au programme

Maintenant que le lieu du stage hivernal est connu, il semble que les responsables kabyles ont déjà réussi à faire le nécessaire pour trouver un premier sparring-partner. Il s’agit de la formation du Kawkeb Marrakech. Ceci permettra donc à l’équipe de trouver ses automatismes.

I. Z.

La JSK n’a toujours pas gagné au 1er-Novembre

 

Le public n’acceptera pas un autre échec

 

La formation du Djurdjura continue sa préparation en vue de la réception du nouveau promu, l’O. Médéa. L’occasion pour tenter enfin de gagner à la maison pour la toute première fois de la saison.

Il n’y a pas si longtemps, la JSK était l’équipe intraitable à la maison. Le stade du 1er-Novembre était une forteresse imprenable. Mais ça c’était avant. Il n’y a qu’à voir le présent exercice pour se rendre compte des grandes difficultés que traversent les hommes de Sofiane Hidoussi à la maison. En effet, pas une seule victoire à la maison, que des matchs nuls. Une statistique accablante qui dure et qui ne prend pour le moment pas fin. Tout le monde espère que les Kabyles vont parvenir à mettre fin à cette série noire. D’ailleurs, demain se présente une nouvelle occasion pour y parvenir puisque les Canaris accueillent la formation de Médéa. Une rencontre compliquée car l’adversaire sera difficilement maniable du moment qu’il tient tête depuis l’entame de la saison. Le public de la JSK est déjà dégoûté par les dernières performances et a déjà boycotté l’équipe lors des derniers matchs joués à la maison.

 

A la recherche du déclic

Après être allés chercher la qualification de manière convaincante à Tissemsilt en coupe d’Algérie, Boualouidet et ses camarades espèrent maintenant faire le nécessaire pour obtenir d’autres bons résultats. L’équipe de la JSK a de la qualité pour faire bien mieux. Cependant, il lui faut provoquer le déclic tant recherché par le coach tunisien, Sofiane Hidoussi. D’ailleurs, les joueurs affichent une grande détermination de bien faire leur travail et mettre fin à la guigne qui poursuit le club depuis l’entame de la saison à domicile. Dans ce sens, le staff technique n’a pas cessé de sensibiliser les joueurs sur l’importance de cette rencontre.

 

Hidoussi attend toujours sa première à la maison

Par ailleurs, le premier responsable de la barre technique kabyle, Sofiane Hidoussi, n’a toujours pas goûté à la victoire à domicile. S’il a osé au cours de la rencontre de Tadjenanet, pour essayer de trouver le déclic, il n’a pas trouvé la formule gagnante à la maison. Il faut dire également que le coach commence à s’impatienter par rapport à l’absence de victoires au stade du 1er-Novembre. Ceci pourrait éloigner la JSK de la liste des prétendants aux premiers rôles. C’est dire que la rencontre de demain revêt une importance particulière pour les Kabyles qui devront faire mieux, beaucoup mieux pour enfin mettre fin à la stérilité qui les poursuit à domicile. Le coach est en train de faire ce qu’il faut et a déjà affiché clairement son intention de gagner face à l’OM. Les joueurs sont sous pression et savent qu’un autre faux pas sera interdit au cours de cette partie. Élément de réponse à la fin de la rencontre.

I. Z.

Tout en affirmant que le CRB le veut aussi

 

Banouh : «Hannachi doit négocier avec mon président»

L’attaquant de Médéa, Hamza Banouh, est convoité par la JSK pour le prochain mercato d’hiver. A la recherche d’un ailier, les dirigeants ont jeté leur dévolu sur ce joueur passé par le RCK et le MOB.  

Comme on le faisait savoir dans notre édition d’hier, les dirigeants kabyles prospectent un peu partout pour dénicher la perle rare. Plusieurs pistes sont évoquées ces derniers temps. Parmi les pistes, celle qui mène du côté de l’attaquant de Médéa, Hamza Banouh. L’ailier gauche est dans le radar du président Hannachi, qui compte faire le nécessaire pour l’avoir. Pour en savoir un peu plus sur cette histoire, on a décidé de joindre l’attaquant en question. Ce dernier revient sur son contact kabyle : «Effectivement, j’ai entendu parler des contacts de la JSK. Cependant, je peux dire que, pour le moment, il n’y a rien d’officiel sur cette histoire. Il n’y a beaucoup de choses qui se disent et j’en ai entendu parler. En plus, il y a un paramètre très important dans tout cela, c’est le fait que je sois toujours sous contrat avec l’équipe de Médéa. Maintenant, s’ils (les Kabyles) me veulent et sont très intéressés, ils peuvent s’orienter vers ma direction pour négocier ma lettre de libération.» Le joueur fait savoir aussi : «Je me sens bien à Médéa. C’est ma seconde saison et je pense que cet exercice sera le bon.  Moi, je suis bien. Maintenant, si mon départ peut servir et amener quelque chose de bien à mon équipe, ce sera autre chose.» Le joueur laisse donc la porte ouverte mais oriente directement le président Hannachi vers son président afin de négocier.

 

«Le CRB m’a également contacté»

Apparemment, l’ancien joueur du MOB n’est pas sur les tablettes de la JSK seulement. Un autre club de Ligue 1 Mobilis s’intéresse à lui, à savoir le CRB. D’ailleurs, Banouh fait savoir : «Il n’y a pas que la JSK qui me veut. Les dirigeants du CRB m’ont également contacté ce matin (hier ndlr) et je leur ai dit la même chose. Ils doivent voir avec mon président.» Ainsi, si le président Hannachi veut avoir Hamza Banouh, il sait ce qu’il lui reste à faire. Sortir un beau chèque et convaincre son homologue.

I. Z. 

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