Il aura lieu entre le 11 et le 13 de ce mois
Alors qu’initialement il devait concerner 5 portiers, finalement, 4 seulement ont été choisis, la grande surprise c’est l’absence du gardien de but du MO Béjaïa, Rahmani, et c’est visiblement la mauvaise passe traversée par ce gardien de but au sein de son club qui a poussé le staff technique à le ménager, il faut dire qu’il ne cesse de prendre des buts, il a même pris 8 en deux matches récemment à Médéa et à Sétif, et cela ne lui permet pas d’être dans les meilleures conditions pour effectuer ce stage, ni pour aller à la CAN, même si cela n’est pas encore acquis.
Concurrence relancée
Les 4 autres portiers qui devaient depuis le début y être sont là, on parle de Malik Asselah (JS Kabylie), Abdelkader Salhi (CR Belouizdad), Farid Chaâl (MC Alger), Khaïri Barki (ES Sétif), cela relance la concurrence pour une place en plus pour la CAN, car Salhi, Chaâl et Barki arrivent en retard, mais savent qu’il y aura au moins une place en jeu.
Les bourdes d’Asselah avec la JSK ces dernières semaines pourraient profiter à Chaâl qui a plus que jamais besoin d’un soutien de la sélection, pour gagner une place de titulaire au MCA, car avec le retour de Chaouchi rien n’est gagné, Salhi, qui était l’été dernier parmi les gardiens pressentis pour intégrer l’EN dès la fin des JO, a disparu entre temps, et actuellement il trouve du mal à revenir, quant à Khairi Barki de l’ESS, ça sera la découverte du stage, il pourrait bouleverser la hiérarchie et griller la politesse à ses concurrents.
Rappelons que dans une de nos précédentes éditions, nous vous parlions du désir de Leekens d’installer un nouveau gardien dans la cage au lieu de Mbolhi, ce dernier ne perdrait néanmoins pas sa place dans le groupe, mais il se contenterait d’une place de remplaçant, de quoi donner une raison de se donner à fond aux 3 derniers venus plus que jamais décidés à arracher une place dans les 23 de la CAN.
S. M. A.
Sénégal : Keita Balde quasiment out pour la CAN
Coup dur pour le Sénégal, l’attaquant international sénégalais de la Lazio de Rome, Keita Balde, victime d’une entorse au genou, devrait être indisponible pendant quatre semaines, ce qui pourrait remettre en question sa participation à la coupe d’Afrique des nations CAN-2017 au Gabon.
La Lazio a confirmé que Keita Balde a été touché au genou lors du choc face à la Roma, mais la date de son retour n’est pas encore rendue publique.
Les résultats des analyses ont révélé que l’ailier sénégalais a évité une blessure aux ligaments, précise la même source.
Le joueur, qui détient également la nationalité espagnole, va subir d’autres tests pour déterminer l’étendue de sa blessure dans les jours à venir.
Rappelons que le Sénégal jouera la CAN-2017 dans le groupe B, domicilié à Franceville en compagnie de la Tunisie, de l’Algérie et du Zimbabwe.
Les Lions de la Terranga entameront la compétition le 15 janvier face à la Tunisie avant de donner la réplique au Zimbabwe le 19 janvier puis aux Verts le 23 janvier.
CAN 2017
Alors que des opposants appellent au boycott et au sabotage du tournoi
Le comité d’organisation rassure : «La sécurité sera renforcée pour éviter tout dérapage»
- «Même avant la Coupe du monde au Brésil, il y avait des contestataires»
A peine 24h après que deux militants de la société civile, Marc Ona Essangui et le Français Laurent Duarte, aient lancé un appel au «boycott et au sabotage» de la CAN 2017 au Gabon, demandant aux organisateurs de transférer la compétition «vers un autre pays plus stable» d'ici le 15 décembre, chose qui ressemble à un ultimatum, et donc une menace claire et nette, Pablo Moussodji Ngoma, le président de la commission communication du comité d'organisation de la coupe d'Afrique des nations CAN 2017 au Gabon (Cocan) a livré à RFI les dernières informations concernant l’organisation du tournoi africain.
Ladite menace était à la tête des sujets à traiter, car la CAN est toute proche et il ne reste pas beaucoup de temps pour la CAF d’envisager un plan B comme cela a été fait en 2015, le Gabon en est conscient et ne tremble pas, pour Moussodji, tout cela a été calculé et l’on se dirige vers une CAN qui aura lieu dans un dispositif sécuritaire immense. «Tous les évènements internationaux sont désormais menacés. C’est le contexte actuel qui le veut.» Il ajoute : «Cela nous motive à placer des garde-fous et les dispositifs de sécurité seront importants pour éviter tout dérapage. On ne néglige aucune menace.»
«Je reconnais que l’attente est mitigée»
«Les quatre villes organisatrices, Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem sont celles qui ont connu la plus forte contestation à la suite de la proclamation contestée d'Ali Bongo Odimba comme président le 31 août 2016», écrivait l'opposant gabonais Marc Ona Essangui, figure de la société civile locale, et le Français Laurent Duarte dans une lettre publique au président de la Confédération africaine de football (CAF), le Camerounais Issa Hayatou, histoire de provoquer une décision fatale pour l’homme fort du pays, mais le COCAN est là avec ses atouts et sa vision différente des choses, malgré quelques réticences. «Même dans un contexte normal, l’organisation d’un grand évènement sportif ne fait pas forcément l’unanimité. Avant la Coupe du monde 2014 au Brésil, il y avait eu beaucoup de manifestations. C’est un choix politique que l’on assume. Je reconnais que l’attente est mitigée», admet Pablo Moussodji Ngoma qui n’évacue pas la question du contexte politique après les émeutes postélectorales au Gabon et la réélection contestée d'Ali Bongo.
«Les stades ? Il reste quelques détails, mais l’essentiel est fait»
Voilà deux années que le Gabon prépare sa CAN après avoir gagné sa bataille de l’organisation face à notre pays. L’évènement va débuter dans quelques semaines. Le ministère des Sports va réceptionner les quatre stades en fin de semaine avant de les mettre à la disposition de l’organisation de la Confédération africaine de football. «Nous avons répondu aux exigences de la Confédération africaine de football et à leur cahier des charges», assure Pablo Moussodji Ngoma, qui enchaîne : «On ne peut pas réceptionner des stades s’ils ne sont pas prêts. Il reste quelques détails, mais l’essentiel est fait», rassure-t-il.
«Notre plan pour garantir des stades pleins»
Le Gabon avait co-organisé le CAN 2012 avec la Guinée équatoriale. Cette expérience a visiblement été bénéfique pour l’édition 2017. «Nous avons de l’expérience, des acquis, nous sommes moins stressés. Il faut, peut-être, multiplier par deux l’énergie, mais on sait où l’on va», avoue Pablo Moussodji Ngoma qui indique que 80% des personnes qui avaient travaillé sur l’édition 2012 sont présents pour la prochaine.
Avec un plateau sportif très relevé et un nombre important d’équipes de l’Afrique de l’Ouest, cette CAN 2017 pourrait être un succès en termes de public. «Il y a beaucoup de communautés qui représentent l’Afrique de l’Ouest à Libreville et j’espère que cela va nous garantir des stades pleins», lance Pablo Moussodji Ngoma qui pointe déjà le derby alléchant entre le Gabon et le Cameroun. La totalité des quatre stades garantit une capacité de 100 000 places.
Rappelons qu’une récente visite de Hayatou au Maroc a relancé la rumeur concernant un éventuel transfert de la compétition au royaume chérifien, une rumeur vite démentie par la CAF qui a confirmé la tenue de sa CAN au Gabon.
S. M. A.
Des billets de 1 à 60 € !
Lors du prochain rendez-vous africain, il y aura un dispositif de transport pour que les supporters puissent rejoindre le stade d’Oyem qui se trouve à environ 16 kilomètres de la ville. «Cela a été étudié par la commission transport et logistique», explique Pablo Moussodji Ngoma. Et le public gabonais pourra profiter de billets mis en vente à 500 francs CFA (moins d’un euro).
La politique de la billetterie sera dévoilée à partir du 15 décembre. «On voulait que les billets soient accessibles à tous », rapporte Pablo Moussodji Ngoma qui indique que le billet le plus cher sera vendu à 40 000 francs CFA (environ 60 euros). En ce qui concerne les visiteurs étrangers, Pablo Moussodji Ngoma assure qu’ils seront « capables de se loger».
Rappelons que les stades d’Oyem et de Port-Gentil vont être testés dans les semaines qui suivent à l’occasion des rencontres du championnat gabonais. Le stade de Franceville qui a reçu récemment des matches internationaux est en état de fonctionnement, selon le président de la commission communication du Comité d'organisation de la coupe d'Afrique des nations.