Que pensez-vous de la situation que vit la JS Kabylie ?
Le problème à la JSK, depuis six ans ou plus, c’est que le club n’est pas structuré, et à tous les niveaux en plus. Si on parvient à y remédier, tout rentrera dans l’ordre. Si, par le passé, la JSK a dominé le football national et continental, c’est grâce à son organisation. C’est comme ça qu’elle faisait la différence avec les autres clubs. A mon sens, c’est la seule solution pour sauver le club.
En quelques mots, comment organiseriez-vous le club ?
Il faut que chacun soit à sa place. Parce qu’il faut le dire, il y a des gens à la JSK qui n’ont rien à voir avec le football. On les connaît, ces personnes se distinguent par une gestion administrative anarchique.
Pouvez-vous citer des noms ?
Je ne suis pas là pour ça, j’apporte juste ma contribution pour essayer de cerner le problème de ce club. Après ma carrière de joueur, j’ai passé 6 ans à la JSK de l’autre côté de la barrière, j’ai été DTS, entraîneur intérimaire et entraîneur en chef, donc je sais ce que je dis. Le problème réside dans l’organisation et la planification en termes d’objectifs à atteindre avec la formation et l’équipe senior, à long terme.
Que dites-vous de l’entraîneur actuel ?
Hidoussi a eu la chance de gagner à Constantine, quelques jours après avoir été nommé. On a cru que les choses allaient s’améliorer, ses déclarations d’alors en témoignaient. Juste après, il a enchaîné avec des déclarations fracassantes. C’est à lui de trouver des solutions dans un cadre technique en préservant son groupe. Le linge sale se lave en famille.
Que pensez-vous du départ de Brahim Zafour, limogé de son poste de manager général ?
Changer pour changer, il en a toujours été ainsi ces dernières années à la JSK. Moi, j’ai sauvé ce club à trois reprises, j’ai eu droit ensuite à une certaine ingratitude. C’est comme ça dans le football. Quand on accepte une mission dans ce club, on en assume la responsabilité et il faut s’attendre à tout. L’essentiel est que j’ai fait quelque chose de bien pour la JSK.
Le staff technique a été renforcé par la venue de Lakhdar Adjali, un mot là-dessus…
Malgré toutes les compétences qu’a Adjali, le pouvoir de décision reviendra à l’entraîneur en chef. Je mets un point d’interrogation à ce sujet. Changer pour changer, c’est ce qui mine la vie de la JSK.
Un mot aussi sur Mouassa qui a quitté la JSK et qui est actuellement premier avec le MC Alger…
Justement, à ce propos, je veux juste rappeler que la dernière fois où je fus à la tête de l’équipe kabyle, nous avions fait un recrutement judicieux. Kamel Mouassa y a contribué ensuite et le club a terminé au troisième rang du championnat.
H. D.