L’Entente de Sétif est sans entraîneur depuis le départ d’Abdelkader Amrani. Pour Réda Mattem, l’ancien international des Noir et Blanc, le remplaçant idéal est tout indiqué : Kheireddine Madoui qui a l’avantage de bien connaître la maison.

Quel regard portez-vous sur la situation actuelle de l’ES Sétif ?

Un regard sur le classement m’indique que l’équipe est classé 5^e, c’est déjà rassurant. L’Entente est un club qui a l’habitude de jouer les premiers rôles, elle va continuer à le faire. L’entraîneur Amrani ne dirige plus l’équipe, je relève qu’il est parti de son propre chef, il n’a pas été chassé par les dirigeants. Personnellement, je me suis déplacé pour l’encourager, comme beaucoup de gens à Sétif. Malheureusement, on ne peut pas maîtriser tous les supporters. Mais malgré tout, je dis que l’ES Sétif va très bien. Ses joueurs observent peut-être ce qu’on appelle le repos du guerrier. On doit se montrer patients, des jours meilleurs nous attendent.

 

Qui, selon vous, serait l’idéal pour succéder à Amrani ?

Le mieux, c’est de faire appel à un technicien qui connaît très bien la maison, l’équipe aussi.

 

En somme, Kheireddine Madoui…

Effectivement, je le vois comme étant l’homme de la situation. Madoui est un enfant du club, c’est un entraîneur qui a tout donné à l’Aigle noir. A son retour, j’espère que le président de l’ESS discutera avec lui.

 

Cela n’a donc pas été déjà fait ?

Je ne le sais pas au juste. Je ne suis qu’un supporter de l’Entente.

 

A mi-parcours du championnat, qui vous semble le plus en mesure de jouer le titre, cette saison ?

De mon point de vue, ce sont les six ou sept clubs en haut du tableau qui vont lutter pour la course au titre. Le championnat est très serré cette saison. L’Entente va recevoir trois fois de suite ; elle a une opportunité d’amasser 9 points, cela va jouer en faveur de l’équipe sétifienne. Maintenant, il faut que les supporters jouent leur rôle, c’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît les inconditionnels du club, pas uniquement durant les moments de sacre. C’est ma conception du supporter.

 

Vous ne dégagez aucun favori pour gagner le championnat ?

Très sincèrement, je n’en vois aucun. Ce sont les six ou sept premiers au classement qui vont sans doute animer la course au titre. De toute façon, c’est encore trop tôt pour se prononcer, on finit à peine la phase aller. Cela étant dit, je veux saisir l’occasion pour lancer un appel.

 

A qui ?

Je veux m’adresser aux vrais supporters des Noir et Blanc. L’Entente m’est chère, c’est un club de titres, il faut le défendre, pas le démolir. C’est maintenant qu’on a besoin de leur soutien indéfectible.

H. D.