«L’Algérie, un match très spécial pour moi»
- «Maman est de Dellys et je supporte la JSK»
Un peu long le voyage, vous arrivez tout de même déterminés à cette CAN, n’est-ce pas ?
On a passé un bon voyage, en espérant que les conditions sont bonnes, on est arrivés ici avec beaucoup d’ambition.
La Tunisie est l’une des rares équipes de cette CAN à avoir joué 4 matches de préparation, cela veut-il dire que vous êtes fin prêts pour le tournoi ?
Oui, je pense qu’on arrive prêts pour cette CAN, on a fait 4 matches amicaux, tout le monde a eu du temps de jeu, c’est bien pour nous, je crois qu’on a bien travaillé, tout le monde a eu du temps de jeu, on va essayer de bien commencer dès dimanche.
Débuter par le Sénégal c’est un avantage ?
De toute façon on va jouer tous les matches, tant mieux pour nous, ceci dit en Afrique il n’y a plus de petits et de grands matches.
Le match face aux Verts, vous y pensez ?
Oui, clairement, et personnellement, mais on n’en est pas encore là, on essayera de prendre le tournoi match par match.
Ça sera tout de même un match spécial pour vous …
Très, très spécial même, comme vous le savez et pour ceux qui ne le savent pas ma maman est Algérienne, elle est de Dellys (wilaya Boumerdès).
C’est pourquoi vous êtes aussi supporters de la JSK, n’est-ce pas ?
Oui, exactement, et ça vient des origines de ma maman, chez nous on aime ce club.
S. M. A.
L’arrivée retardée de 2 heures à cause d’un problème d’autorisation d’atterrissage
Les Aigles de Carthage à pied d’œuvre au Gabon
La Tunisie ouvre le bal, les Aigles de Carthage ont débarqué hier soir à 17h45 à Franceville, dans une ambiance typiquement africaine.
Forte de 61 personnes, la délégation voisine a rejoint vers 18h15 son lieu d’hébergement à Bongoville, qui n’est autre que la ville du président.
L’arrivée des Tunisiens a été retardée à cause d’un arrêt obligatoire au Niger, ils ont dû attendre jusqu’à ce qu’on leur donne le feu vert pour atterrir directement à Franceville.
La plupart des joueurs ont été interdits de déclarations, mais cela n’a pas empêché certains à défier les règles puisque Khazri ou encore Siam Benyoucef ont eu la gentillesse de répondre aux questions des journalistes tunisiens et algériens.
Les quelques mots auxquels on a eu droit reflètent un certain optimisme et une envie de réussir cette participation à la CAN.
Les Tunisiens et après une bonne nuit réparatrice, entameront dès aujourd’hui la préparation du match contre le Sénégal.
S. M. A.
Khazri : «On a une belle équipe»
Blessé contre l’Egypte, Khazri est revenu, il se prépare comme ses équipiers pour le début de la CAN, il joue en défense et affirme que la Tunisie a un bon groupe : «On a une belle défense, on est conscients que si on veut se qualifier il faut prendre un minimum de buts, après il y a une belle équipe, et ça ne concerne pas la défense, mais plutôt tous les secteurs de l’attaquant jusqu’au gardien.»
La défaite contre l’Egypte n’affecte pas le moral des Tunisiens. Explications : «Ils étaient juste un peu plus efficaces que nous, on ne méritait pas de perdre, on était meilleurs qu’eux, mais ils ont joué en contres, ils ont gagné.»
«On a un ascendant psychologique»
Pour ce qui est du match contre l’EN, le joueur de Sunderland ajoute : «Penser au match contre les Verts ? Non, pas spécialement, toutes les rencontres seront serrées, je dirai même qu’on part avec un ascendant psychologique, les Algériens parlent de revanche et, nous, on reste sur une victoire.»
S. M. A.
Une délégation de 61 personnes
L’avion de Tunisair qui a transporté l’équipe de la Tunisie avait à son bord quelques 61 personnes.
En effet, la Fédération tunisienne a préféré dépêcher une grande délégation où il y avait plusieurs journalistes, ce qui explique ce nombre.
5 ans plus tard
Compétition retrouve Libreville et la CAN
Pour ceux qui ne le savent pas, Compétition est le seul quotidien sportif algérien qui a toujours assuré les couvertures de la compétition phare de la CAF, même en l’absence de l’EN.
Le tournoi africain dans sa 31e édition dont le coup d’envoi sera officiellement donné dans 2 jours à Libreville, sera l’occasion pour notre quotidien de vous faire vivre l’événement et surtout la participation de l’EN a la compétition, ça sera la première fois que l’EN se produira sur le sol de ce pays dans le cadre d’une CAN, ce qui n’est pas le cas de notre journal.
Il y a de cela 5 ans en janvier 2012, on vous avait fait vivre la coupe d’Afrique en assurant sa couverture et ce du premier match jusqu’à la finale qui a vu la Zambie d’Hervé Renard remporter le trophée à la surprise générale.
De Libreville, à Franceville, en passant par Bata et Malabo en Guinée équatoriale, nous vous avions proposé une large couverture, et en vous interviewant des stars de l’époque parmi eux Drogba, ou encore Seydou Keita, et même Eto’o et Yaya Touré, suivant pour vous aussi pas à pas la visite du Roi Pelé en Afrique noire, l’invité d’honneur du président Bongo que nous avons l’énorme chance de rencontrer en tête-à-tête à l’intérieur même du bus du président Bongo et en présence de ce dernier.
Le tournoi africain revient donc sur cette terre, les gros d’Afrique aussi, le Cameroun, l’Egypte, et les Verts y seront également, en 2012, le tournoi a dû se jouer sans eux…
S. M. A.
Compétition a visité la capitale gabonaise à 72h de la cérémonie d’ouverture
Libreville se prépare pour la CAN
Contrairement au constat fait en 2015 en Guinée équatoriale où l’on avait du mal à voir des signes qu’une CAN allait se jouer dans ce pays, voire au niveau de la capitale Malabo, le Gabon, par contre, a tout prévu et semble déjà bien armé pour assurer une bonne réception de ses invités.
Dès notre arrivée à l’aéroport Léon Mba, et à notre descente de l’avion, des agents du comité d’organisation étaient déjà en force pour recevoir une vingtaine de journalistes arrivés dans l’appareil d’Air France, l’objectif était d’avoir leurs passeports et faciliter les formalités douanières, voire leur faire délivrer un visa d’accès pour les personnes ne l’ayant pas encore.
Le vol d’Air France a transporté un nombre important de journalistes, dont la plupart sont français, venus couvrir la CAN, et les agents du COCAN étaient aux petits soins. Sur ce même vol aussi de nombreux cas de perte de bagages ont été enregistrés (dont les nôtres) l’occasion pour les Gabonais de montrer leur envie d’aider et d’être à la hauteur de l’événement, un espace pour les médias est mis en place, juste à la sortie de l’aéroport, où du wifi gratuit et de l’eau fraiche sont offerts aux journalistes, tout est mis en place pour retarder au max’ les critiques, il faut dire que la pression de l’opposition qui guette le moindre faux pas du régime actuel risque de mettre la barre très haut.
Une assistance pour hébergement et transport vers les hôtels, ainsi que des renseignements sur tout ce qui concerne l’accréditation et les voyages vers les autres villes de la CAN dont Franceville sont disponibles sur place.
En blanc ou en jaune, Samba omniprésente dans les rues
Après Gaguie, le singe, en 2012, le Gabon a opté cette fois pour la panthère noire : Samba, d’ailleurs dès qu’on arrive au Gabon et sa vitrine qui n’est autre que l’aéroport Léon Mba, on remarque les affiches où figure cette panthère qui a créé, il n y a pas si longtemps, une vive polémique concernant l maillot qu’elle portait. Les opposants avaient reproché au régime Bongo d’être intervenu pour changer le maillot jaune de la mascotte en blanc, affirmant que l’Etat a préféré éliminer la couleur de la défiance, et cela nous donne un spectacle assez bizarre dans les rues de Libreville, puisque Samba s’affiche désormais avec deux maillots, tantôt blanc et parfois jaune, mais l’essentiel c’est que sa présence est plus qu’assurée, que ce soir dans les rues ou à l’intérieur des différentes agences de services.
On n’a d’yeux que pour Aubame
Même si Ryad Mahrez a éliminé la concurrence grâce à sa saison réussie, et qu’il a succédé à Aubameyang pour le titre des Glo-CAF Awards, cela n’empêche pas les Gabonais de le considérer comme un « dieu » puisqu’ils attendent les sorties des Panthères avec impatience, et comptent sur l’apport de l’ancien équipier de Ghoulam à l’ASSE pour emmener le pays le plus loin dans leur propre tournoi.
Les maillots bleu, vert et jaune floqués du nom de Pierre Emerick sont visibles partout, et le citoyen gabonais, du moins celui de la capitale, affiche avec fierté son envie d’aider à la réussite de l’événement. En attendant le grand test celui du public, l’Etat gabonais compte sur une présence massive des fans dans les stades pour montrer à l’opposition que leur défi est réussi, le stade de l’amitié sino-gabonaise affiche ses belles couleurs, un grand effort a été consenti pour offrir aux invités du pays, les meilleures conditions possibles, un centre de presse de qualité, un service d’accréditation fluide, tout y est pour éblouir le monde et faire taire les mauvaises langues.
S. M. A.
Entre 2012 et 2017
Libreville a beaucoup changé !
Notre petit tour à la capitale gabonaise avant-hier et hier nous a permis de constater que le pays a beaucoup changé en 5 ans, du moins pour ce qui est de la capitale où Libreville a embelli, aidée, il faut le dire, par une envie d’impressionner de la part de l’Etat local.
Les bâtiments ont poussé comme des champignons par rapport à notre visite de 2012, notamment pour ce qui est des infrastructures hôtelières dans cette capitale côtière, et qui donne une belle vue sur l’océan Atlantique.
A noter que ce constat concerne la capitale, au moment où au niveau des réseaux sociaux l’on se plaint encore de l’insalubrité régnant dans les autres villes retenues pour cette CAN, même si le constat est assez positif pour ce qui est des infrastructures hôtelières.