L’ancien vice-président Malik Azlef se dit favorable pour la reprise du club par Yazid Yarichène. Joint par nos soins dans l’après-midi d’hier, Azlef, qui est toujours bloqué en France depuis l’apparition de la pandémie de Coronavirus, affirme que ce sera une belle chose si Yarichène, ancien président de la section football, accède à la présidence du club. «Je soutiens à 100% Yarichène. C’est quelqu’un qui dispose de moyens et qui écoute les autres. En plus, il est intelligent. Avec lui, la JSK sera entre de bonnes mains, mais je dois vous dire que c’est l’assemblée des actionnaires qui tranchera l’avenir du club», a affirmé Azlef.
Au sujet de l’élection de Djaffar Aït Mouloud à la tête du Club sportif amateur, l’ex-président du conseil de surveillance avoue que c’est une bonne chose pour le club. «Je suis content qu’Aït Mouloud soit élu à la tête de la présidence du CSA. C’est l’homme qu’il faut pour la JSK. Il est cultivé, il est courageux et a de l’expérience. C’est quelqu’un qui assume ses responsabilités», a-t-il dit.
«Je ne peux pas défendre Mellal, alors qu’il ne m’a jamais consulté»
Vu que certains supporters lui reprochent d’être un fervent soutien du président Mellal, Azlef se défend : «Je n’ai aucun contact avec le président Mellal. Je ne peux pas le défendre, alors qu’il ne m’a jamais consulté. S’il m’avait consulté, j’aurais pris sa défendre.»
«Le CA n’existe que sur le papier»
Azlef a avoué que depuis la venue de Mellal, le conseil d’administration ne s’est réuni qu’une seule fois et que lors de cette fameuse réunion, ils ont parlé de tout, sauf de l’avenir du club. «Pour moi, il n’y a pas de conseil d’administration à la JSK, il n’existe que sur le papier. Le conseil d’administration est composé de 7 membres, à savoir le président du CSA, le président Mellal, Benabderhmane, Azzedine Mellal, Khelifa Chioukh, Rachid Kana et moi, mais le président Mellal ne les consulte pas. Je suis en contact avec certains d’entre eux qui m’ont avoué qu’ils n’ont jamais été associés dans la prise de décisions», a-t-il confié.
«Les décisions sont prises par des personnes étrangères au club»
L’ancien vice-président a jeté un pavé dans la mare en déclarant que les décisions sont prises par des personnes étrangères au club. «En principe, le recrutement devait être fait par le conseil d’administration en concertation avec le staff technique, mais cela n’a jamais été le cas. Les décisions sont prises par des personnes étrangères au club. C’est au président Mellal de s’expliquer maintenant sur son recrutement.»
«On avait facilité la venue de Mellal, car certains nous accusaient d’avoir pris le club en otage»
Accusé par certains d’avoir déroulé le tapis rouge au président Mellal lors de sa venue sans lui demander la moindre garantie, Azlef revient sur les conditions dans lesquelles celui-ci avait repris le club. «Lorsqu’il était venu, les supporters étaient avec lui. Certains nous avaient même accusés d’avoir pris le club en main ; c’est pour cela qu’on lui avait cédé le club. En ce qui concerne les 50 milliards de centimes qu’il avait promis d’injecter dans les caisses du club, c’est Nassim Benabderhmane qui s’est porté garant pour lui. Je dois rappeler qu’après l’échec du directoire présidé par Madjen, aucun autre ne s’est manifesté. Il ne faut pas aussi oublier que Mellal a fait de bonnes choses depuis sa venue même s’il avait trouvé une équipe en place.»
«Avec Samy Idrès, le CSA était géré par procuration»
En raison de tout ce qui a été dit sur l’influence qu’il exerçait sur l’ancien président du CSA Samy Idrès, le président Mellal déclare qu’il est très content du changement qui s’est opéré à la tête du CSA. «Sous l’ère Samy Idrès, le CSA était géré par procuration. Je le suppliais de venir assister aux réunions, mais il ne venait pas. En tant que manager général, Samy Idrès avait beaucoup apporté au club, mais en tant que président du CSA, il n’avait pas assumé ses responsabilités», a-t-il expliqué.
«On avait renouvelé notre confiance à Mellal, car on n’avait pas le choix»
Sur sa décision de renouveler sa confiance au président Mellal au mois de février dernier, alors que certains membres du CSA et quelques actionnaires comptaient la lui retirer, Azlef expliquera : «On avait renouvelé notre confiance au président Mellal au mois de février dernier, car on n’avait pas le choix. Personne ne s’était manifesté pour reprendre le club, car on ne pouvait pas le destituer et laisser le club sans président. J’ai toujours refusé la présidence du club. Il avait promis qu’en trois ans, il bâtirait une grande équipe. Je crois que c’est aux actionnaires de trancher l’avenir du club lors de la réunion que devra provoquer le président du CSA. Chacun donnera son avis et on prendra les décisions qui s’imposent», a-t-il souligné.
- Boumali