A trois journées de la fin du championnat, le club le plus titré d’Algérie n’a pas assuré d’une manière définitive son maintien parmi l’élite.
Les coéquipiers du capitaine Rial seront obligés de se bagarrer lors des matchs restants du championnat pour assurer le maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis. De leur côté, les dirigeants de la Jeunesse Sportive de Kabylie, à leur tête le président Hannachi, restent optimistes et confiants en même temps concernant le maintien de l’équipe, d’ailleurs, les supporters jaune et vert ont poussé un grand ouf de soulagement après les récentes déclarations de Mohand-Chérif Hannachi, qui, faut-il le rappeler, avait juré que la JSK ne rétrogradera pas. Des déclarations qui ont rassuré les fans des Canaris du Djurdjura mais qui ont poussé le large public kabyle à penser à la saison prochaine, car, à la JSK, les supporters ne supportent plus de vivre chaque saison un cauchemar noir, puisque, depuis l’été 2008, la formation de la ville des Genêts n’a plus gagné le titre de champion d’Algérie, mis à part cette coupe d’Algérie de 2011, les Kabyles mangeaient leur pain noir depuis presque une décennie maintenant, vers la fin de chaque saison, la JSK se retrouve menacée par la relégation alors que l’équipe phare du Djurdjura gagnait ses titres de champion d’Algérie par le passé lors de la fin de la phase aller. Pour toutes ces raisons, des changements radicaux s’imposent à la JSK cet été, si on veut vraiment que le club le plus titré d’Algérie retrouve son lustre d’antan, sinon…
1- Ouvrir le capital
Depuis l’été 2010, c'est-à-dire depuis que la SSPA/JSK existe, on n’a jamais ouvert le capital de la société. Certes, plusieurs changements ont été opérés au sein de la composante de la SSPA/JSK mais sans que le capital soit ouvert. L’été passé, quelques personnes ont souhaité investir dans la SSPA/JSK, sans se présenter d’une manière officielle alors que de son côté le premier responsable du club déclarait tout le temps qu’il n’y avait pas et qu’il n’y aura pas quelqu’un capable de venir investir à la JSK. L’idéal cet été donc serait d’ouvrir le capital, ainsi, les supporters pourraient faire la différence entre les gens qui parlent pour parler et ceux qui ont réellement l’intention d’investir à la JSK. Mieux, il faut l’ouvrir aux supporters. Chaque amoureux du club peut participer et se sentit partie prenante dans ce projet. Ces actions achetées seront symboliques, certes, mais seront un héritage que laissera chacun à ses enfants.
2- Un CA élargi aux industriels et aux intellectuels
En plus de l’ouverture du capital, un changement doit s’opérer au niveau du CA. C’est une grande priorité même. Aujourd’hui, le conseil d’administration de la JSK est composé de quatre personnes seulement, Hannachi, Azlef, Benabderrahmane et Chioukh. Samy Idres, en sa qualité de président du CSA, ne se mêle jamais dans les affaires du football. Bref, un grand club comme la JSK doit être géré par un grand conseil d’administration. Une hirondelle seule ne fait pas le printemps. Dans ce même conseil, on doit trouver la commission juridique, présidée par un juriste qui sera bien sûr membre du CA, la commission sponsoring et marketing présidée bien sûr par un économiste ou un financier en plus des industriels qui n’hésiteront pas à mettre la main à la poche lorsque le besoin se fait sentir.
3- Donner une bonne assise financière au club et penser à l’après-Ooredoo
Avec un bon conseil d’administration, avec des actionnaires capables, des industriels et des gens crédibles, on ne va plus entendre parler de crises financières à la JSK. Par le passé, l’équipe kabyle était un vrai exemple à suivre sur le plan financier, on n’entendra jamais un joueur ou un employé réclamer son argent, hélas, ces dernières années, la JSK a traversé une sale période de vaches maigres, l’absence des sponsors a joué un mauvais tour aux responsables du club qui trouvaient les pires difficultés du monde pour dégager une bonne enveloppe financière afin d’assurer un bon mercato estival ou d’assurer le bon fonctionnement du club au cours de toute une saison. Sur un autre plan et selon une source crédible, le contrat du seul sponsor du club, Ooredoo, en l’occurrence, arrivera à sa fin au mois de décembre, il y a de fortes chances à ce qu’il ne soit pas renouvelé. L’ouverture du capital, le renforcement du CA, la présence des industriels et des hommes d’affaires à la JSK dès cet été est plus qu’une priorité si on veut replacer vraiment l’équipe dans la cour des grands, car, qui n’avance recule, et la meilleure preuve, la JSK n’est plus le club fort de la Kabylie, le MOB et la JSMB ont réussi à gagner un trophée et de jouer des compétitions continentales, l’ESS n’est qu’à deux ou trois titres de la JSK…
4- Des infrastructures modernes, une administration compétente
Un grand club comme la JSK, ce ne sont pas seulement les titres, ne doit pas lutter juste pour rester en Ligue 1 Mobilis, un grand club comme la JSK doit se comparer aux autres grands clubs du continent tels l’Ahly du Caire, l’Espérance de Tunis, le Raja de Casablanca, le TP Mazembe… Les grands clubs tunisiens et marocains, voire même les égyptiens, possèdent tous leurs propres camps d’entraînement pour ne pas parler des centres de formation, possèdent tous leurs immeubles administratifs, avec des sièges modernes et des musées … sans parler des hôtels, des écoles de football, des cliniques médicales… Bref, la JSK doit se mettre à jour et surtout doit compter sur une forte équipe administrative. Renforcer l’administration est une priorité, voire une obligation même. Bien sûr, il faut aussi un personnel compétent. Médecins, kinés, secrétaires, avocats, garde-matériels, chargé de communication…
5- Nommer un bon manager général ou un directeur sportif
Depuis le départ de Brahim Zafour, le poste de manager général est resté vacant. Les responsables de la formation du Djurdjura n’ont nommé aucun homme au niveau de ce poste, même lors du précédent mercato hivernal, ce sont les hauts responsables de l’équipe qui négociaient avec les joueurs. Cet été, la venue d’un grand manager général, un ancien joueur qui maîtrise parfaitement son sujet, qui sait communiquer et qui possède un bon niveau est une obligation. A la JSK, on doit même faire appel à un bon directeur sportif qui sera appelé à s’occuper de tout le volet sportif et de tout ce qui est technique à qui on donnera carte blanche dans son domaine.
6- Retenir les cadres de l’équipe et payer les joueurs
Comme tout le monde le sait, plusieurs présidents de club de Ligue 1 Mobilis veulent faire le marché cet été à Tizi Ouzou. Yettou, Redouani, Ferhani, Boulaouidet ou même Raïah et Aïboud sont déjà ciblés par plusieurs grosses cylindrées de notre championnat. Contrairement aux années précédentes où plusieurs joueurs, plus d’une dizaine quittaient le navire jaune et vert, cet été, le noyau de l’équipe, les cadres et les joueurs qui ont donné satisfaction doivent rester et continuer leur aventure avec les Jaune et Vert, c’est en travaillant dans la continuité qu’on pourra monter une bonne équipe. Certes, cette saison, plusieurs joueurs n’ont pas donné satisfaction, néanmoins, il faut savoir comment garder les joueurs qui ont donné satisfaction. Et puis, quelques éléments de l’effectif kabyle ont menacé de saisir la CRL en fin de saison si la direction ne régularise pas leurs situations financières, afin d’éviter des scandales et de ne pas ternir l’image du club, il faut penser dès maintenant à payer les joueurs une fois la saison terminée avant de passer à autre chose.
7- Un grand entraîneur, un bon staff
Ces dernières années, la JSK consommait au minimum deux entraîneurs par saison, ce phénomène n’était pas inscrit dans les anales du club, la paire Zywotko-Khalef, grâce à la stabilité, au sérieux et au travail récoltait les titres chaque saison, mieux encore, ces deux entraîneurs qui sont restés à la tête du staff technique pour une longue période ont réussi à marquer leurs noms dans l’histoire du club en lettres d’or. Bref, au lieu de s’amuser à changer d’entraîneur chaque deux mois, il vaut mieux faire un bon choix avant le début de la préparation estivale, par la suite, il faut laisser l’entraîneur travailler. Et puis, un club comme la JSK doit compter sur un staff technique étoffé, à titre d’exemple, cette saison, on n’a pas noté la présence d’un préparateur physique depuis le début de la préparation d’intersaison alors que la présence d’un bon préparateur physique au sein du staff technique et d’une manière permanente est plus qu’une nécessité, surtout que dans le football moderne, l’aspect physique est devenu plus qu’important.
8- Un recrutement sélectif et judicieux
Le plus grand problème de la JSK ces dernières années est que les responsables de l’équipe rataient leur recrutement que ce soit lors du mercato estival ou hivernal. Des joueurs recrutés l’été passé ont été libérés avant même la fin de la phase aller et des joueurs recrutés lors du mercto hivernal n’ont joué que quelques minutes durant la phase retour. Ce syndrome ne doit plus se produire, d’ailleurs, avec la présence d’un bon manager général et aussi d’une bonne enveloppe financière pour le recrutement, la JSK pourrait dicter de nouveau sa loi sur le marché des transferts, car, ces derniers temps, le club le plus titré d’Algérie n’enflamme pas les meilleurs joueurs de notre championnat qui préféraient le MCA, l’USMA, l’ESS ou même le CSC. Un recrutement bien étudié et judicieux, c’est la base de la saison, car, on ne pourra pas construire une grande maison sans creuser de bonnes fouilles.
9- Assurer deux bons stages de préparation à l’équipe
Même concernant la préparation d’intersaison, des changements doivent s’opérer aussi sur ce plan. Au lieu d’opter pour les tarifs les plus bas, les responsables kabyles doivent chercher la qualité et la performance. Jouer un bon match de préparation contre une bonne équipe et jouer une rencontre amicale contre la sélection des Africains en Tunisie n’est pas la même chose. A titre d’exemple, l’été dernier, la JSK n’a joué qu’un match amical sur les terres tunisiennes lors de son stage de préparation, c’était contre le Club Africain, par la suite, le staff technique de l’époque, qui, faut-il le dire, n’avait pas le choix, bricolait avec les sélections de joueurs chômeurs africains qui résidaient à Tunis alors que l’équipe est partie en Tunisie pour jouer une bonne série de matchs amicaux. Bref, aujourd’hui et avec le développent du sport d’une manière générale et du football en particulier, il est très nécessaire d’assurer deux bons stages de préparation, pour ne pas dire trois, à l’équipe lors de la préparation d’intersaison, car, c’est lors de cette période qu’on prépare toute une saison, les joueurs auront besoin donc de s’entraîner ensemble, de manger ensemble et de partager le même étage ou la même chambre pour pouvoir dire par la suite qu’un bon groupe, soudé et homogène est né.
10- Avoir sa propre clinique médicale
Sur un plan médical, la JSK accuse un retard, non pas sur le plan de la qualité puisque les gens qui s’en chargent aujourd’hui du staff médical font de leur mieux pour assurer les meilleurs résultats possibles mais l’équipe qu’on dénommait jadis l’équipe phare de la Kabylie mérite d’avoir une petite clinique propre à elle, que ce soit au stade 1er-Novembre ou ailleurs, puisque, on ne pourra pas parler du nouveau stade de la wilaya tant qu’il n’est pas encore livré. Une petite salle de musculation propre à l’équipe est aussi vitale, vu que le joueur, aura toujours besoin de quelques séances de renforcement musculaire que ce soir pendant la préparation d’intersaison, au milieu de la saison ou durant une période de convalescence.
11- Un équipementier qui satisfait les seniors, les jeunes et aussi …Les supporters
Au moment ou l’ESS et le MCA partaient chaque hiver en Espagne pour effectuer des stages de préparation qui ont été à chaque fois pris en charge par leurs équipementiers, la JSK trouvait toutes les difficultés du monde pour trouver un bon équipementier comme ce fut le cas par le passé avec Adidas, Duarig ou même UHL sport ou Lotto, ces dernières années c’est Errea, Altea … puis Lunavi. Non seulement ces équipementiers n’ont pas pu assurer des stages de préparation à la JSK, ils n’ont pas pu aussi satisfaire la demande de l’équipe première et des jeunes catégories sans parler des supporters, oui, des supporters, puisque ces derniers temps ils étaient très nombreux ceux qui se sont déplacés à la boutique du club pour acheter des maillots et d’autres articles sportifs aux couleurs de leur équipe et ils n’ont rien trouvé pour la simple raison que les responsables de Lunavi n’ont pas pu envoyer de nouveaux lots d’équipements au responsables de ce magasin. Bref, le maillot à sept étoiles doit être fabriqué et livré par une grande firme qui sponsorisera en plus l’équipe, car, c’est son logo qui sera véhiculé durant toute une saison aux côtés de sept étoiles.
12- le chargé de sécurité, le porte-parole …
Puisque depuis 2010 tous les clubs algériens sont passés au professionnalisme, la JSK, qui était par le passé déjà un club professionnel, doit devenir ce qu’elle était déjà. Des changements au niveau de plusieurs postes doivent avoir lieu. A titre d’exemple, le club le plus titré d’Algérie doit avoir un chargé de sécurité ou un coordinateur de la sécurité, peu importe la dénomination, pourvu que le cahier des charges du professionnalisme soit respecté. En parlant du chargé de sécurité, la JSK doit aussi avoir un porte-parole ou un attaché de presse pour ne pas dire une cellule de communication sans oublier les autres postes secondaires tel un responsable de la projection…
13- Un site officiel
Par le passé, la JSK publiait chaque mois son bulletin officiel, c’était un bon moyen pour rapprocher les supporters davantage de leur club, aujourd’hui et avec la technologie du siècle qui est l’internet, le club ne possède pas un site officiel. Durant la période de repos et des vacances, on doit lancer coûte que coûte le site officiel du club où on peut tout trouver, l’historique, le palmarès, l’actualité, les news …
14- Le président des jeunes catégories
Depuis sa création, la JSK a toujours compté sur ses enfants, sur les joueurs issus de l’école du club, comme ce fut le cas avec Kouffi, Kolli, Iboud, Hannachi, Baïlèche, Haffaf, Adghigh, Meftah, Hamened, Adane, Zafour, Gaouaoui… et les autres. Pour relancer cette politique, il faut désigner un bon président des jeunes catégories, un homme qui connaît bien le monde du football et qui est tout le temps au stade, avec une bonne prise en charge au niveau de la section des jeunes catégories, la JSK n’aura pas besoin dans un avenir très proche d’acheter chaque été plusieurs joueurs à coup de milliards.
15 – Le cercle du club et le cercle des supporters
Le dernier point qui doit être aussi soulevé n’est autre que le rapport relationnel club-supporters. Les fans des Canaris du Djurdjura sont comme ceux du Barça, ils sont tout le temps derrière leur équipe, de la gloire au purgatoire, les supporters sont toujours là, ils aiment toujours leur équipe, ces derniers méritent donc d’avoir un lieu de rencontre, un point de départ le jour des déplacements, cet endroit ne peut etre que le cercle du club qui doit rouvrir ses portes dans les plus brefs délais.
La réserve humilie l’équipe première
Par Mohamed A.
Faute de sparring-partner, l’entraîneur Mourad Rahmouni a programmé dans la matinée d’hier un match d’application face à l’équipe réserve. Bien qu’il ait aligné ses titulaires en deuxième période, à l’exception d’Asselah, Boulaouidet et Ferhani, son équipe a été ridiculisée par les espoirs que Nassim Hamlaoui entraînés depuis la saison dernière. Les «stars» des Jaune et Vert se sont inclinées par 4 buts à 1 face à des jeunes inconnus au bataillon. Pour faire tourner son effectif, Rahmouni a fait jouer ses remplaçants en première période, laquelle s’est terminée sur le score de 3 buts à 1 en faveur des espoirs. Ces derniers étaient les premiers à ouvrir le score avant qu’Aïboud n’égalise, mais les poulains de Hamlaoui parviennent à ajouter deux autres buts avant la fin de la première mi-temps. Pour tenter de renverser la vapeur, Rahmouni a incorporé tous ses titulaires disponibles en deuxième période. En vain. Evoluant sans aucun complexe, les espoirs n’ont trouvé aucune peine pour imposer leur suprématie. Ils se sont même permis d’ajouter un quatrième but, ce qui a irrité le président Hannachi, lequel a suivi le match d’application à partir de la tribune.
De mal en pis
La défaite de 4 buts à 1 face à l’équipe réserve prouve rien ne va à la JSK. Au-delà du résultat, c’est la prestation de l’équipe qui inquiète. Ayant perdu leur football lors des derniers matches, les Canaris inquiètent de plus en plus leurs supporters quant à leurs capacités de se maintenir en Ligue 1 Mobilis. Ils ont battu le RC Relizane grâce au soutien de leur public, mais ont-ils les moyens d’enchaîner avec d’autres performances. La prestation n’est pas faite pour rassurer, car leur équipe n’a aucun fond de jeu et le duo Rahmouni-Moussouni est incapable de trouver les solutions. Il ne cesse de remettre en cause la qualité de son effectif, mais cela a fini par agacer les supporters qui s’attendent à ce que le staff technique remédie à cette situation et non pas à trouver des échappatoires pour justifier ses mauvais résultats.
Sonnette d’alarme
L’entraîneur Mourad Rahmouni et son adjoint Fawzi Moussouni ne doivent pas continuer à se voiler la face, s’ils veulent éviter la relégation à leur équipe. Il ne s’agit que d’un match d’application, mais ils doivent apporter des réglages nécessaires avant qu’il ne soit trop tard, car il y va de la survie de la JSK en Ligue 1 Mobilis. Il y a trop de lacunes et s’ils ne tentent pas de les combler d’ici la reprise du championnat, il leur sera impossible de prétendre à une victoire face à l’O Médéa. Les Canaris ont encore leur destin entre les mains, mais en cas de défaite à Médéa, le maintien deviendrait beaucoup plus compliqué pour eux.
M. A.
Aligné avec les espoirs
Aïboud répond à Rahmouni
Forcé à titulariser Samir Aïboud face au RC Relizane, l’entraîneur Mourad Rahmouni l’a fait jouer hier avec les remplaçants. Mais cela n’a pas découragé pour autant Aïboud qui a eu un rendement plus que satisfaisant. Il a aussi marqué l’unique but de son équipe. Avec sa prestation d’hier, il est certain qu’il jouera d’entrée face à l’O Médéa. Longtemps marginalisé par Rahmouni et Moussouni, Aïboud a fini par jouer d’entrée face au RC Relizane sous la pression du président Hannachi et de quelques supporters. Il n’avait pas eu le même rendement habituel surtout qu’il a été aligné au poste de meneur de jeu, mais il n’a pas été mauvais non plus. Le fait qu’il le fasse jouer avec les remplaçants face aux espoirs prouve que le staff technique n’avait pas l’intention de le titulariser face à l’OM. Mais pourra-t-il continuer à ne pas composer avec lui surtout que son équipe va de mal en pis ?
M. A.
Guemroud : «Prêt à remplacer Ferhani»
«J’ai déjà joué arrière gauche»
«Le résultat du match d’application n’est pas important»
«Plus droit à l’erreur, on jouera pour la gagne face à l’OM»
Par N. Boumali
Certain de jouer au poste d’arrière gauche face à l’OM à cause de la suspension de Ferhani, Mohamed Guemroud rassure son entraîneur en déclarant qu’il apportera le plus attendu de lui. Pour le match en lui-même, il estime que la victoire est impérative pour que son équipe ne compromette pas ses chances de maintien.
Vous avez perdu ce matin par 4 buts à 1 face à l’équipe réservé, qu’avez-vous à dire sur ce match d’application ?
J’avoue que le résultat n’était pas important pour nous. Le but recherché par le staff technique est de combler nos lacunes et de rester toujours compétitifs. Je crois que ce match d’application face à l’équipe réserve a été bénéfique pour nous. On continuera à bien préparer notre prochain match face à l’OM et j’espère qu’on réalisera un bon résultat face à l’O Médéa.
Avec la suspension de Ferhani, vous allez sans nul doute jouer au poste d’arrière gauche face à l’O Médéa ?
Je reste à la disposition de mon entraîneur. Je jouerai là où il me le demandera. Cela dit, je ne vois aucun inconvénient pour que je remplace Ferhani face à l’OM. J’ai déjà joué au poste d’arrière gauche et si l’entraîneur me titularise à ce poste, je donnerai le meilleur de moi-même pour apporter le plus attendu de moi. Ma seule préoccupation est d’aider mon équipe à assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis.
Vu que les autres concurrents joueront chez eux lors de la prochaine journée, ne pensez-vous pas que vous êtes dans l’obligation de gagner face à l’OM ?
Oui, on est dans l’obligation de gagner face à l’OM pour qu’on ne compromette pas nos chances de maintien en Ligue 1 Mobilis. On sait tous que le faux pas est interdit et qu’on devra enchaîner avec une victoire pour quitter la zone rouge. Le match ne sera pas facile, mais on va bien le préparer pour ne pas décevoir nos fans.
L’O Médéa vous a battu sur votre terrain lors de la phase aller, votre mission ne sera pas facile face à une équipe qui a encore besoin d’un point pour assurer son maintien…
La rencontre ne sera pas aisée, mais on n’a pas d’autre choix que de viser les trois points. Le dernier succès enregistré devant le RC Relizane a apporté du baume au cœur de tous les joueurs qu’il nous faut confirmer face à l’OM pour ne pas revenir à la case de départ. Notre équipe se trouve toujours dans une situation délicate et on n’a plus droit à l’erreur.
Sur les trois matches restants, vous allez jouer deux à l’extérieur, quelles sont vos chances pour le maintien ?
On doit négocier match par match pour éviter toute mauvaise surprise. Comme je vous l’ai déjà dit, le faux pas est interdit et pour que notre destin ne dépende pas des autres équipes, on doit jouer pour la gagne à Médéa avant de penser aux rencontres de l’USMBA et du CRB. Nos supporters doivent continuer à nous soutenir, car on a besoin plus que jamais d’eux.
N. B.
Plusieurs anciens joueurs à l’enterrement de Mohamed Gacem
Plusieurs anciens joueurs, notamment ceux de la génération Jumbo-Jet entre autres Fergani, Sadmi, Haffaf et Adghigh ont accompagné à sa dernière demeure l’ancien chauffeur de la JSK, Mohamed Gacem qui a été enterré hier au cimetière de Mdouha.