Les actionnaires de la SSPA, y compris les deux nouveaux dirigeants du CSA, rejettent l’idée d’un groupe d’industriel dans laquelle il y aura Madjene et Zouaoui en plus des autres hommes d’affaires désirant d’investir à la JSK. Ils préconisent un capital privé. L’exemple de l’USMA les fait apparemment rêver.
L’assemblé des actionnaires veut que le futur président soit un grand industriel capable de rendre à la JSK son lustre d’antan. Ils ne la céderont pas pour quelqu’un qui ne dispose pas de gros moyens. Plusieurs commerçants ont affiché leurs intentions d’investir à la JSK, mais d’après une source sûre, il n’y aura qu’un grand homme d’affaires qui reprendra le club. Les noms des hommes d’affaires qui reviennent avec insistance ces dernières heures sont ceux de Hadj Rahim, les frères Benhammadi, Rebrab et les frères Haddad ; même si ces derniers doivent renoncer à l’USMA s’ils veulent investir à la JSK. On sait que ces hommes d’affaires, qui font partie tous des 10 hommes les plus riches d’Algérie ont voulu à une certaines période racheter la JSK sont intéressés. On sait aussi que le CSA veut leur donner le pouvoir. Les choses vont-ils se concrétiser ?
Hadj Rahim (Arcofina) peut enfin venir
L’homme d’affaires Hadj Rahim, le 9e homme le plus riche d’Algérie qui a diversifié ses activités professionnelles ces dernières années avait manifesté son intention d’investir à la JSK, il y a quelques années de cela, mais il avait renoncé à cette idée à cause des agissements du président Hannachi. Ce dernier au lieu de lui remettre tous les documents relatifs à la SSPA depuis sa création lui avait remis deux feuilles où il avait mentionné pêle-mêle les dépenses du club ou plutôt les dettes du club. Mais avec le départ de Hannachi, son nom revient aussi dans l’entourage du club. Il dispose de gros moyens et lui aussi est capable de redorer à la JSK son blason. Il a réussi dans ses affaires et il va certainement réussir en football, si jamais il décide d’investir à la JSK.
Benhammadi (Condor) :
«Un honneur de lier mon nom à celui la JSK»
Le nom du patron de Condor revient avec insistance ces dernières années dans l’entourage de la JSK. L’un de ses fils est un ami à l’ex-président de la section football Yazid Yarichène. C’est pour cela qu’on laisse entendre que des émissaires vont proposer au patron de Condor d’investir à la JSK. Il est utile de rappeler que le président Hannachi avait déclaré, il y a quelques années de cela, que Condor sponsorisera la JSK, mais cela ne s’est jamais concrétisé. Dans une déclaration faite à Compétition, le patron de cette entreprise, Benhammadi Abderrahmane nous disait : «Ce serait un honneur de lier le nom de mon entreprise à la JSK qui est le plus grand club d’Algérie et l’un des meilleurs en Afrique, mais…». C’est l’occasion pour lui de le faire, s’il veut toujours lier son nom à la JSK bien évidemment.
Rebrab (Cevital) : tous les Kabyles le veulent
En plus de Haddad, Hadj Rahim et Condor, le nom d’Issad Rebrab est annoncé comme étant l’éventuel repreneur de la JSK. Il n’a jamais hésité à aider le club à chaque fois que le président Hannachi le sollicitait, mais il n’avait jamais exprimé son intention de racheter la JSK. Il y a quelques mois de cela le président Hannachi l’avait rencontré à Tizi Ouzou pour le convaincre d’investir à la JSK. Celui-ci lui avait promis, selon les dires de Hannachi, bien sûr d’investir, mais plusieurs mois se sont écoulés depuis sans que celui-ci ne vienne. Par ailleurs, Issad Rebrab, dans une déclaration faite à notre journal il y a quelques années, nous disait : «J’aide la JSK pas les personnes». Une manière de dire qu’il est prêt à donner son argent à la JSK mais pas à Hannachi. Avec le départ de Hannachi, la venue de Rebrab est plus qu’une option. On sait Que Rebrab aime la JSK et qu’il ne restera pas insensible aux appels des Kabyles, comme il l’a très démontré lors de sa conférence débat à l’université Mouloud Maâmeri de Tizi Ouzou, néanmoins et avec ses obligations professionnelles, Rebrab pourrait ne pas pouvoir assumer cette responsabilité, sauf s’il met en place l’un de ses fils ou un gérant pour le club. Rebrab est incontestablement l’homme le plus riche en Algérie. Sa réputation a franchi les frontières du pays et son parcours est donné comme un exemple de réussite dans plusieurs pays à travers le monde. Sa fortune est estimée à 8,3 milliards de dollars, ce qui fait de lui l’homme le plus riche du Maghreb, 9e en Afrique.
Madjene (Djurdjura) : l’envie, les industriels, l’expérience, l’amour du club…
L’ancien président de la JSK et ancien professeur à l’université de Tizi Ouzou est un homme d’affaires qui a réussi dans sa vie professionnelle. Patron de l’entreprise fleurissante Djurdjura, Lakhdar Madjene a déjà émis publiquement le vœu de venir à la JSK, sauf que son projet consiste à venir avec un groupe d’industriels dont le jeune homme d’affaires Saïd Zouaoui. Lakhdar Madjene n’est pas plus riche que les autres noms cités un peu plus haut, mais il a une chose de plus que les autres. Déjà, il ne veut pas que la JSK soit une propriété privée, mais la priorité d’un groupe d’industriels de la région. Aussi, il est natif de Tizi Ouzou, il a déjà été dirigeant à la JSK en qualité de vice-président et il est l’oncle de l’ancien capitaine de la JSK, Rachid Addane.
N. B.
Ils font partie des alternatives
A moins de renoncer à l’USMA, les Haddad ne peuvent pas racheter la JSK
Avant que les frères Haddad ne reprennent l’USMA, ils voulaient racheter la JSK. Ils avaient négocié avec le président Hannachi avant que celui-ci ne revienne sur sa promesse de leur céder le club. Mais avec la destitution du président Hannachi, les portes du club leur seront ouvertes de nouveau. Des collaborateurs des hommes forts de la JSK en ce moment comptent proposer aux frères Haddad de racheter la majorité des actions, mais comme ils sont déjà propriétaires de l’USMA, les frères Haddad doivent y renoncer pour pouvoir racheter la JSK. En gros, ils doivent choisir. En effet, la FIFA interdit le cumul. Ses statuts expliquent clairement que posséder deux clubs dans le même championnat en tant que personne physique ou morale est interdit. La famille Pozzo en Italie possède 3 clubs, mais dans trois pays différents. Granada en Espagne, Watford en Angleterre et Udinese en Italie. Il y a quelques mois, EL-Khelaïfi a émis le vœu de racheter un autre club en France qui avait déclaré faillite, mais la FFF et l’UEFA l’ont stoppé. Par ailleurs, et même si aucun des frères Haddad n’a exprimé son intention d’investir à la JSK, les tractations ont déjà commencé dans les coulisses sur l’éventuel rachat de la JSK par les frères Haddad. Ils sont motivés par une ancienne déclaration de Rebouh Haddad sur Berbère TV dans laquelle il affirmait son vœu de racheter la JSK. «La JSK, c’est le club du cœur. On a les moyens de prendre l’USMA et la JSK en même temps », disait-il, ignorant peut-être à l’époque qu’il ne pouvait pas posséder les deux clubs, puisqu’interdit par la FIFA.
Medane : «L’AG de lundi honore la JSK»
L’ex-ancien joueur et manager général de la JS Kabylie, Hakim Medane, s’exprime sur la situation qui prévaut actuellement au sein du club de cœur. Il affirme que toute personne, notamment les anciens dirigeants et anciens joueurs capables d’apporter un plus à l’équipe, seront les bienvenus. Il apporte son soutien à Hamid Sadmi avec lequel il a travaillé par le passé en déclarant qu’il aimerait bien le voir à la JSK.
Quel commentaire faites-vous sur la destitution du président Hannachi?
La réunion des actionnaires s’est passée dans de bonnes conditions. Tout s’est déroulé dans la sérénité et cela honore la JSK et la grandeur de ce club mythique. Maintenant, on souhaite à celui qui viendra toute la réussite. On ne sera que content pour tout celui qui lui rendra son lustre d’antan. Ces dernières années ont été dures. Le renouveau est la seule alternative qui permettra à la JSK de rebondir, mais pour y parvenir, il faudra s’unir pour que chacun apporte sa pierre à l’édifice.
Si on vous sollicite pour aider le club, allez-vous accepter sachant qu’actuellement vous êtes à la FAF ?
Là, je parle en tant qu’ancien joueur et ancien dirigeant. On ne peut pas gagner des titres avec un club et ne pas avoir des sentiments pour lui. Mais comme vous le dites, actuellement, je suis membre du bureau fédéral et responsable de l’équipe nationale. Je souhaite bonne chance à tout celui qui viendra au club.
Hamid Sadmi avec lequel vous aviez travaillé à la JSK a clairement dit qu’il peut incarner l’alternative pour ce club mythique, que pensez-vous de ça ?
Sadmi a de l’expérience. Je lui apporte mon soutien indéfectible. S’il a un projet, j’aimerais bien le voir à la JSK. Je pense que tous les anciens joueurs et dirigeants capables d’apporter un plus seront les bienvenus au club.
N. B.
Azlef : «La présidence de la JSK ne m’intéresse pas»
Nommé momentanément au poste de directeur général pour gérer les affaires du club en compagnie de Rachid Zeghdoud en attendant la désignation du conseil de surveillance, Malik Azlef n’est pas du tout intéressé par la présidence de la SSPA/JSK. Certains le donnaient comme l’éventuel futur président de la JSK, mais Azlef que nous avons eu hier après-midi au téléphone, a tenu à dire qu’il ne sera pas le futur président de la JSK. «La présidence de la JSK ne m’intéresse pas et cela pour des raisons familiales et professionnelles. Cela dit, je ne serai pas le futur président de la JSK, mais en attendant la désignation du conseil de surveillance, je ne rechignerai pas sur l’effort afin de mettre l’équipe dans de meilleures dispositions», a-t-il expliqué.
«Le futur président devra être un grand industriel»
Même s’il dispose de gros moyens, Azlef n’ambitionne pas de succéder au président Hannachi à la tête de la JSK. Chargé de gérer les affaires du club durant cette période de transition, Azlef confie que celui qui doit prendre la JSK doit être un grand industriel pour pouvoir lui rendre son lustre d’antan. «Effectivement, celui qui va prendre la JSK doit être un grand industriel. Il ne faut pas avoir quelques sous pour prétendre à prendre la présidence de la JSK», a indiqué Azlef.
«Voilà pourquoi j’ai retiré ma confiance à Hannachi»
Président intérimaire avant l’assemblée des actionnaires qui a eu lieu lundi après-midi, Azlef a retiré sa confiance au président Hannachi lors de l’AG. Sur son retrait de confiance au désormais ancien président de la SSPA/JSK, il explique : «J’ai eu une discussion avec le président Hannachi dans la journée de dimanche dernier et il m’a dit qu’il veut partir. S’il ne m’avait pas parlé de son intention de se retirer, je ne lui aurais jamais retiré ma confiance.»
N. B.
Ils n’ont jamais été le premier choix du CA
Madjene et Zouaoui déjà sur un terrain miné
N’ayant pas attendu la destitution du président Hannachi pour annoncer leur intention de reprendre la JSK, Lakhdar Madjene et Saïd Zouaoui ont été déçus par la tournure qu’ont prises les choses lors de l’AG des actionnaires. Ils avaient demandé à ces derniers de leur céder quelques-unes de leurs actions pour avoir un pied à l’intérieur et faire partie de l’assemblée des actionnaires, mais ils ont tous refusé de leur céder la moindre action.
C’est eux qui ont provoqué l’AG Pourtant, ils étaient à l’origine de l’AG des actionnaires puisque c’étaient eux qui avaient convaincu le président Hannachi de la tenir le 7 août dernier. C’étaient eux aussi qui avaient l’ingénieuse idée d’introduire le point «divers» dans l’ordre du jour de l’AG, ce qui a permis la destitution de Hannachi, et cela en plus de leur intégration et de la libération des actions. Ils pensaient qu’ils allaient mettre un pied à la JSK en rachetant quelques actions des actionnaires actuels en attendant l’ouverture du capital, mais les choses ne se sont pas déroulées comme ils le souhaitaient.
Même Chioukh a refusé de leur vendre !
Il semble qu’ils dérangent déjà même s’ils ont affirmé qu’ils sont prêts à travailler avec un groupe d’industriels. Ils n’ont aucun compte à régler avec qui que ce soit, mais ils sont sur un terrain miné. Sinon, comment expliquer que le CA a choisi de baisser le capital au lieu de vendre les actions libérées par Yarichène, Azouaou et les autres ? Comment expliquer le fait que Chioukh Khelifa, qui s’est retrouvé par hasard au CA et à la JSK ne leur vende pas 2 actions chacun ? Comment expliquer le fait que des gens qui n’ont même pas pu assurer le stage de Tunisie ainsi que l’avance des joueurs puissent se retrouver à l’intérieur tandis que Madjene et Zouaoui, qui viennent avec leur argent, leurs industriels et leur projet se retrouvent exclus ?
Privés du droit de préemption
C’est pour dire que dés le début, le CA ne voulait pas de ces deux hommes, ou du moins, Madjene et Zouaoui n’étaient pas leur première option et pour cause : si on voulait vraiment leur ouvrir les portes de la JSK, on leur aurait vendu quelques actions pour leur donner le droit de préemption, c'est-à-dire, la priorité à acheter des actions lorsque le capital sera ouvert. Il faut savoir que les actionnaires actuels de la JSK sont prioritaires pour acheter les actions mises en vente. En les privant de ce droit, Madjene et Zouaoui devront entrer en bataille avec de plus gros industriels, à l’instar de Haddad, Rebrab, Hadj Rahim ou autre Benhammadi.
Vont-ils mener la bataille le 7 septembre ?
Lors d’une discussion avec Madjene et Zouaoui, quelques minutes après la fin de l’AG, ces deux hommes nous ont expliqué leur intention d’investir à la JSK malgré cet imprévu lors de l’AG. Néanmoins, les nouvelles donnes peuvent les dissuader de le faire. Madjene et Zouaoui ne se contenteront pas d’un rôle second. Ils veulent être les maîtres à bord pour pouvoir mener à bien leur mission de reconstruire la JSK. Le refus des actionnaires de leur céder quelques actions les a comme refroidis, découragés. La venue d’un Rebrab, un Haddad ou un Benhammadi pourrait carrément les inciter à abandonner.
A. B.
Moussouni rajoute une couche
«Hannachi se croyait immortel»
Même si la plupart des joueurs de la JSK ont refusé de commenter le départ de Hannachi qui a été déchu lundi après-midi par l’assemblée générale des actionnaires, les membres du staff technique étaient aux anges à la fin de cette AG. Moussouni avait même fait une déclaration officielle à notre journal : «Il se croyait immortel, il a lésé tout le monde, mais dans la vie il y a une justice divine. Contrairement à ce qu’il croyait, la Kabylie a ses hommes», déclarait Fawzi Moussouni, c’est le même son de cloche chez Rahmouni et les autres membres du staff technique. De leur côté, les joueurs, parlaient entre eux durant toute la nuit de lundi et même lors de la journée d’hier. Ils ont certes refusé de faire des commentaires à la presse concernant ce sujet, néanmoins, entre eux, ils ne parlaient que de ça. A Gammarth, on a noté plus d’heureux que de mécontents concernant le départ de Hannachi de la tête du club le plus titré d’Algérie.
A. H.
Boukhanchouche, Raïah, Yettou, Djerrar, Tafni, Oukaci, Tizi-Bouali
7 joueurs pour 2 places
Cette saison, le staff technique de la formation du Djurdjura aura l’embarras du choix pour composer la paire de la récupération. Rahmouni et Moussouni trouveront même quelques difficultés pour sacrifier un ou deux joueurs. Si l’équipe joue avec deux récupérateurs, cinq joueurs, c'est-à-dire cinq récupérateurs ne seront pas titulaires, si le staff technique opte pour un schéma tactique avec trois milieux récupérateurs, quatre éléments de ce compartiment ne seront pas dans le onze de départ, le problème est toujours là, surtout qu’on remarque la présence de joueurs chevronnés dans ce compartiment, un Boukhanchouche, par exemple, refuserait de rester sur le banc de touche, idem pour Yettou et Raïah, sans parler des jeunes pétris de qualités, comme Tafni ou beaucoup plus Oukaci. Ces deux derniers méritent d’avoir leur chance, ils le prouvent chaque jour à l’entraînement. La concurrence sera rude. Que fera Rahmouni ? Optera-t-il pour le turn-over ? Fera-t-il appel aux plus anciens? Donnera-t-il la chance aux jeunes comme il l’a promis en début de saison ? Choisira-t-il la solution facile en optant pour trois récupérateurs… Quelle que soit sa décision, on n’ai0merait pas être à la place de Rahmouni le jour du match pour ne pas se retrouver dans une situation délicate et sacrifier cinq bons joueurs du onze de départ, dont 3 devront rejoindre les gradins. Néanmoins, la présence de cette armada de joueurs au niveau de ce compartiment ne sera que bénéfique pour l’équipe. D’abord, la concurrence battra son plein au milieu, et puis, l’entraîneur pourrait compter à chaque fois sur des joueurs prêts à 100% et, surtout, motivés et gonflés à bloc, car, à chaque rencontre, ils joueront pour garder leurs places de titulaires.
Raïah, l’expérience, l’ancienneté et le talent
Il a grandi à la JSK et il a fréquenté de grands joueurs, lui, c’est Malik Raïah, un pur produit de l’école de la JSK. Avec son ancienneté, son statut de joueur le plus ancien du groupe et aussi avec ses grandes qualités physiques, techniques et morales, l’enfant de Draâ Ben Khadda est le pilier principal de cette équipe de la JSK. Il sera probablement le nouveau capitaine de l’équipe, car, après les départs de Rial et Berchiche, le brassard de capitaine lui revient de droit. Ceci dit, Raiah n’est pas à l’abri, il doit cravacher très dur pour garder sa place de titulaire, car les statuts ne suffisent pas pour jouer à chaque fois titulaire.
Boukhanchouche, une valeur sûre
De son côté, le néo-joueur des Canaris du Djurdjura, Boukhanchouche, en l’occurrence, aura un statut à défendre. D’abord, il est international A’, ensuite, les responsables de la JSK ont déboursé une grosse somme pour acheter sa lettre de libération sans oublier le salaire astronomique qui a été offert au joueur pour qu’il signe un contrat de deux ans au profit de la formation de la ville des Genêts. Tous ces détails doivent aider l’ancien sociétaire de l’OM pour gagner une place au soleil à la JSK. Aussi et c’est important de le signaler, Boukhanchouche a le gabarit et la combativité en plus. Contrairement aux autres, Boukhanchouche est bon dans les duels, très bon dans les airs et assez adroit de son pied. En résumé, il a des atouts que les autres n’ont pas.
Yettou, le poumon de l’équipe
L’une des grandes satisfactions de la JSK la saison passée est sans doute Nassim Yettou. Aimé et respecté par tous les supporters, il affiche en cette seconde étape de la préparation une très belle forme. Ça serait très difficile aux membres du staff technique de priver l’équipe de ses poumons. Mieux encore, l’enfant de Bab El-Oued est devenu un cadre de l’équipe et un élément clé sur l’échiquier de Rahmouni. De loin, il a été le meilleur joueur de la JSK la saison passée. Yettou, sait tout faire. Il défend, il relance, il attaque… C’est le Steven Gérard de la JSK, toutes proportions gardées bien évidemment.
Djerrar, un volcan dormant
Tous les spécialistes reconnaissent les grandes qualités techniques et surtout physique d’Adel Djerrar, néanmoins, ce dernier n’a pas réalisé une grande saison l’année passée. Il a trouvé des difficultés au départ, surtout avec Mouassa, Hidoussi l’avait relancé mais ce dernier n’a pas survécu à l’envie de Hannachi de le déloger. Avec Aïboud, il est entré en conflit avec Rahmouni et Moussouni, il n’a plus joué depuis. Djerrar, qui est toujours à la JSK, pourrait exploser d’un moment à l’autre, c’est une question de confiance pour l’enfant des Issers. Djerrar n’a rien à envier aux autres, mieux encore, sa frappe de balle est un atout que la JSK n’a pas encore exploité. Ce serait dommage ne pas profiter d’un bijou comme lui.
Tafni, un Douicher-bis
Lui, il est en senior depuis deux saisons déjà, son jeune âge ne l’a pas empêché de jouer plusieurs rencontres avec les seniors, aux entraînements, dans les matchs amicaux ou même lors des rencontres officielles. On n’entend jamais Tafni parler, c’est la force tranquille de l’équipe, exactement comme l’était Douicher Lamara. Exemple parfait d’un garçon de bonne famille, Tafni a été utilisé jusque-là comme ailier ou milieu offensif, mais à l’origine, il est relayeur de formation. Sa taille est un désavantage certes, mais il compense avec la technique, la bonne vision de jeu et l’envie.
Tizi-Bouali, la jeunesse et la fougue en plus
La saison passée, le jeune Tizi-Bouali a été titularisé par Rahmouni deux ou trois fois au niveau de l’axe de la défense, néanmoins, l’enfant d’Oued Aïssi, est un milieu récupérateur de formation. Ce dernier mise à chaque fois sur ses muscles et sa force pour gagner les duels et faire la différence. A la JSK, on aime beaucoup ce jeune joueur, qui est un vrai guerrier sur le rectangle vert. Il est vrai qu’il lui sera difficile de gagner sa place vu la concurrence, mais Tizi-Bouali est sûr de ses qualités. S’il se stabilise dans un poste, ce garçon peut faire des miracles. Sa force est : la force physique, l’endurance et la jeunesse. C’est un joueur que tout entraîneur rêve d’avoir puisqu’il peut jouer dans plusieurs postes.
Oukaci : le nouveau bijou kabyle
L’enfant de Fréha n’a signé un contrat professionnel que cet été, néanmoins, il a pris part à trois stages déjà avec l’équipe première. Junior, il jouait en senior, c’est un vrai milieu moderne, il récupère le ballon et il relance le jeu en une fraction de seconde… Techniquement, il est au-dessus de tous. Les observateurs voient en lui le nouveau Medane Hakim, même si Oukaci joue un peu en retrait. Théoriquement, Oukaci mérite largement sa place de titulaire dans cette équipe de la JSK, mais dans le football, il n’y a qu’une seule vérité : celle du terrain.
A.H.
Oukaci : «Cette saison, je gagnerai ma place»
Toujours modeste, le jeune milieu de terrain des Canaris du Djurdjura compte gagner sa place de titulaire cette saison, lui qui a épaté et impressionné tout le monde lors du match JSK-USMBA de l’exercice écoulé.
Comment se déroule la préparation de votre équipe ici à Gammarth ?
Après quelques difficultés rencontrées lors des premiers jours de ce stage, on commence à retrouver le sourire et la joie. Les choses se sont améliorées beaucoup pour nous ces derniers jours, en attendant de multiplier les matchs amicaux.
L’équipe devait jouer un match amical hier soir à Sousse…
Pour réussir ce stage et beaucoup plus, pour être prêt pour les premiers matchs du championnat, on doit jouer au moins cinq matchs amicaux lors de ce stage. C’est très important pour l’équipe de jouer plusieurs matchs de préparations en cette période très sensible.
Sur un plan personnel, vous affichez une belle forme aux entraînements…
Je travaille toujours avec le même sérieux, même aux entraînements je donne le maximum. Je suis un vrai bosseur.
La concurrence est très rude au milieu de terrain…
(Rire). La concurrence est une très bonne chose pour l’équipe. En ce qui me concerne, je ne crains pas la concurrence, au contraire, c’est un stimulant pour moi.
Comptez-vous donc gagner votre place de titulaire cette saison ?
Effectivement, cela fait maintenant presque trois ans que je suis avec l’équipe senior. Cette saison, je gagnerai ma place, c’est un objectif sur le plan personnel.
A. H.
Tizi-Bouali : «Ma polyvalence est mon grand atout»
«La concurrence est une très bonne chose pour l’équipe. Personnellement, je pense et en toute modestie que j’ai déjà prouvé mes qualités sur le terrain, maintenant, je dois redoubler les efforts afin de gagner ma place définitivement. Pour ce qui concerne la préparation de l’équipe, on travaille bien ces derniers jours, on devrait être prêts pour les premiers matchs du championnat. Le plus important actuellement à mes yeux est de bien gérer cette série de matchs amicaux, car, avec quatre ou cinq matchs de préparations, on atteindra un bon rythme de jeu.»
A. H.
Redouani : «Si on veut vraiment éviter le cauchemar de la saison passée, on devra débuter le championnat en fanfare»
Le jeune défenseur de la JSK, qui a repris le chemin des entraînements avec le groupe lundi passé, estime que son équipe sera prête pour le coup d’envoi du championnat. L’enfant de Sétif parle même dans cet entretien sur l’avenir de la JSK en championnat.
Vous avez raté cinq jours de ce stage de Gammarth…
Ce n’est pas de ma faute si j’avais raté les cinq premiers jours de ce stage, tout le monde est au courant de mon affaire, d’ailleurs, même Malik Raïah était dans la même situation que moi. L’essentiel est qu’on est bien arrivés à Tunis.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance au sein du groupe ?
A mon arrivée, je n’ai constaté aucun problème, tout a été réglé avant mon arrivée, au contraire, une formidable ambiance règne au sein du groupe, que ce soit aux entraînements ou à l’hôtel.
Vous n’accusez pas un retard sur le plan physique par rapport aux autres joueurs ?
Certes, j’ai raté quelques séances d’entraînement de ce stage, néanmoins, je n’étais pas à l’arrêt, je m’entraînais chez moi à Sétif. La preuve, je n’ai trouvé aucune difficulté pour suivre le rythme des entraînements.
Quel commentaire faitesèvous sur le groupe de la saison passée et ce nouveau groupe ?
On constate un léger changement au niveau de l’effectif, plusieurs joueurs ont quitté le navire jaune et vert cet été, d’autres sont arrivés et le plus intéressant dans toute l’histoire, c’est que plusieurs jeunes ont été promus seniors, ceci dit, on possède un bon jeune groupe.
Pour jouer les premiers rôles, il faut compter sur des éléments expérimentés…
Personne n’a parlé pour le moment de quoi que ce soit, on est en train de bien préparer le prochain exercice, on ne se concentre que sur cette préparation.
Dans ce cas, vous allez jouer pour assurer votre maintien, comme ce fut le cas la saison qui s’est achevée récemment…
Non, jamais. Je rassure nos supporters, on n’assistera plus jamais au cauchemar de la saison passée.
Comment allez-vous faire alors pour jouer les premiers rôles ?
Si on veut vraiment éviter le cauchemar de la saison passée, on sera appelés à débuter le championnat en fanfare, c'est-à-dire, gagner les premiers matchs ou faire de très bons résultats lors des premières rencontres du championnat.
Surtout que le calendrier de la phase aller est très favorable pour la JSK…
Sur ce plan, on ne doit pas faire trop de calculs, on sera appelés à jouer toutes les équipes, que ce soit à l’aller ou bien au retour. On doit faire le plein à domicile et éviter les matchs nuls de la saison passée, ça serait déjà une excellente chose, par la suite, il faut essayer de ramener quelques points de l’extérieur.
A. H.
Séance très légère hier matin
Hier matin, le staff technique de la formation du Djurdjura n’a programmé qu’une séance d’entraînement légère. Les joueurs devaient jouer hier en fin de journée un match amical, le premier depuis le début de la préparation. Pour cette raison, Rahmouni ne voulait pas trop appuyer sur le champignon lors de la séance de la matinée.
Un peu de physique et les balles arrêtées au menu des joueurs
C’est Ramebi qui a débuté la séance d’hier matin, il a programmé quelques exercices physiques avant de laisser Moussouni terminer l’entraînement par des exercices de balles arrêtées.
Réunion Rahmouni-joueurs après le déjeuner
Les membres du staff technique ont convoqué une réunion avec les joueurs hier après le déjeuner. Rahmouni a parlé à ses hommes lors de cette réunion du match d’hier soir ainsi que sur le comportement des membres de la délégation lors de ce déplacement à Sousse.
Guillou devait arriver hier en fin de journée
Le kiné de la JSK, qui n’a pas fait le déplacement avec l’équipe à Gammarth, devait arriver hier en fin de journée à l’aéroport Carthage de Tunis. Il devait prendre un taxi pour rejoindre les membres de la délégation qui devaient se trouver à Sousse pour un match amical.
Equipe alignée en 2e période
Asselah, Redouani, Chetti, Saadou (Haroun 65), Tizi Boueli, Raiah, Oukaci, Yettou, Tafni, Ekedi (Benaldjia 70’), Benabou
But de la JSK : Ekedi 70’
Saadou sort blessé
Saadou n’a pas pu terminer la partie, il est sortie blessé à la 65’ de jeu et a été remplacé par l’ex-défenseur de Béni Douala, Haroun.
Raïah et Oukaci ont stabilisé le jeu en 2e période
Les deux pépites kabyles ont changé carrément le cours du jeu. Oukaci et Raïah, puisque c’est d’eux qu’on parle ont, dès leur entrée sur le terrain, pris les choses en main. Si la prestation de Raiah n’était pas une surprise, celle d’Oukaci a surpris ceux qui doutent toujours des qualités de ce jeune joueur.
JSK 1 - C. Souihli 3
Cette défense fait peur
Ce fut un très bon test pour la JSK et son duo d’entraîneurs, Moussouni-Rahmouni, qui malgré cette raclée semblait sereins.
Il faut dire que la JSK a dominé son adversaire de bout en bout. Ils avaient la possession du ballon, mais Ekedi, Benaldjia et Renaï n’ont pas pu concrétiser les occasions créées. Sur deux contres assassins, 8 et 12 minutes, la JSK a encaissé deux buts de la manière la plus bête qui soit. Cueillis à froid, les camarades de l’excellent Yettou ont essayé de renverser la vapeur, sans succès. Ekedi et Renaï ont d’ailleurs raté deux buts tout fait. Le premier a tiré à côté tandis que le second a touché le poteau.
Ekedi se réveille, Oukaci et Raïah changent la donne
En seconde période, Rahmouni a effectué plusieurs changements, la rentrée d’Oukaci et Raïah a changé le visage de la JSK. Le jeu était plus attrayant et les attaques de la JSK mieux construites. Les jeunes ont continué à dominer jusqu’à la 70’ lorsque Haroun obtient un penalty transformé par Ekedi. La JSK a continué de pousser sans pouvoir arriver à égaliser. A quelques secondes de la fin du match, les Libyens ont rajouté un 3e but. Deux attaquants se sont présentés seuls devant Asselah qui n’a rien pu faire. Il est vrai que la charge de travail à laquelle sont soumis les joueurs a joué un grand rôle dans cette débâcle, mais la défense de la JSK fait vraiment peur. Aucune cohésion, aucune complémentarité, aucun travail… C’est le premier chantier de Moussouni et Rahmouni.
A. H.
Moussouni : «Beaucoup de travail nous attend»
«C’était un bon test. On a voulu situer les joueurs et c’est fait. Il nous reste beaucoup de travail à faire, notamment en défense, on va continuer à travailler. Le score ne reflète pas la physionomie du jeu et puis le résultat n’est pas important. Gagner n’était pas notre objectif.»