Durant 48 heures, les dirigeants du football algérien, le MJS, techniciens et anciens joueurs ont étudié la façon de relancer le football algérien. Une série de recommandations a été faite et il s’agira maintenant de les appliquer.

La FAF a mis tous les moyens de son côté pour assurer que le symposium se passe dans les meilleures conditions possibles. Zetchi éait aux petits soins et a veillé à ce que personne ne manque de rien. Il faut dire que tout s’est bien passé et malgré quelques soucis d’ordre organisationnel, on peut se satisfaire du déroulement de cet évènement qui a été organisé par Rachid Gasmi membre du Bureau Fédéral. A la fin de ce rendez-vous, une série de recommandations a été faite et le plus important maintenant, c’est de les appliquer sérieusement pour espérer relancer le football algérien. 8 ateliers étaient au programme et chaque atelier a livré ses recommandations. En voici les principaux points.

Formation & Développement

La formation est un cheval de bataille pour la relance du foot algérien et les décisions ont été nombreuses.

- Aider les clubs à créer leurs propres centres de formation demeure le point le plus important

- Veiller à la formation de formateurs qui se chargeront à leur tour de former les entraîneurs.

- Orienter les clubs vers l’application d’un contenu de formation fourni par la DTN. Autant dire que tout dépendra des clubs qui n’ont toujours pas lancé leurs projets visant à lancer la formation en bonne et due forme.

Football amateur

Le football amateur a aussi eu ses recommandations et parmi les décisions les plus importantes :

- Mettre en place d’un système de compétition visant à réduire les déplacements, notamment pour les clubs du Sud. Ceci est une bonne chose car ça pourrait changer beaucoup de choses.

- La mise en place d’un statut type spécifique pour le CSA.

- Une 9^e ligue régionale sera également mise en place et il y aura aussi la mise en place par la FAF et le MJS d’un mécanisme de soutien matériel et financier aux clubs formateurs particulièrement dans les jeunes catégories. Ce serait un sérieux coup de main pour le football amateur qui agonise.

Professionnalisme, financement, sponsoring et droits TV

C’est peut-être l’un des ateliers les plus importants. Le football professionnel est également en crise avec des clubs quasiment en faillite sans bénéfices. Pour cela, les recommandations ont été les suivantes.

- La réalisation d’un audit complet des clubs.

- Réduire la masse salariale des clubs actuels afin de l’intégrer dans le périmètre de la légalité au plan fiscal et social.

- Instaurer des règles et procédures pour faire émerger trois statuts types de clubs : professionnel, semi-professionnel et amateur.

- L’ouverture du capital social du club pourra faciliter l’investissement. Autant dire que ce sera un grand chantier car les clubs doivent diversifier les ressources de financement à travers des sponsors et espérer par la suite s’autofinancer en faisant la promotion du professionnalisme.

Arbitrage

Concernant l’arbitrage qui fait à chaque fois débat, les recommandations ont été les suivantes :

- Renforcement de l’encadrement des arbitres par des formateurs qualifiés et formés par des spécialistes qui possèdent les compétences requises pour ce travail.

- Instaurer un suivi des arbitres et des moyens appropriés à mettre en place pour améliorer l’évolution de leur carrière.

- Instaurer un statut d’arbitre qui doit être reconnu par les instances de l’Etat et par la FAF. Ceci va améliorer la formation de bons arbitres et surtout pour la suite de leur carrière.

Moralisation du football & lutte contre la violence

La violence est un fléau bien présent dans nos stades et pour l’éradiquer, une série de mesures a été établie.

- Amélioration des structures sportives pour un meilleur accueil et une fluidité permanente dans l’accès, la vente de billets et l’ouverture de toutes les portes quatre (04) heures avant le coup d’envoi des rencontres.

- Retour aux fouilles des spectateurs aux portes des stades en attendant l’installation de scanners et de portiques électroniques de sécurité dans l’ensemble du patrimoine infrastructurel national.

- Formation de stadiers spécifiquement à ce métier pour qu’ils s’occupent de la gestion de la sécurité dans les stades. Une série de mesure qui devrait faciliter les choses aux supporters.

Problématique des infrastructures

L’Algérie manque d’infrastructures puisque de grands clubs n’ont pas de stade où recevoir leurs adversaires. Face à cette situation, les recommandations ont été comme suit :

- Nécessité d’une mise à niveau prioritaire et urgente des infrastructures abritant les compétitions professionnelles.

- Accélérer la livraison des infrastructures en cours de réalisation.

On parle notamment des enceintes de Baraki, Tizi Ouzou et Oran qui n’ont pas encore été achevées.

Médecine du football & lutte antidopage

Concernant le volet médical et la lutte antidopage, l’atelier en est ressorti avec une série de mesures :

- Le club professionnel doit disposer d’installations médicales dotées de tous les équipements médicaux et techniques requis, répondant à l’exigence du dossier médical d’aptitude, de suivi et de récupération du sportif.

- Le club professionnel doit disposer d’infrastructures de récupération appropriées pour garantir le bien-être physique, physiologique et suivi diététique du joueur.

- Conformité à la Commission nationale antidopage (CNAD) et au code mondial (AMA) et de la FIFA.

- Education antidopage : lutte contre la toxicomanie et l’automédication. Ce volet sera vraiment important et on pense notamment au cas Merzougui qui a pris un complément alimentaire qui lui a coûté 4 ans de suspension.

Réformes juridiques & relations avec les médias et les institutions

La presse a également son rôle à jouer que ce soit les journaux ou au niveau des clubs. Les recommandations sur ce point se veulent pour faciliter la tâche aux gens de la presse pour avoir accès à l’information.

- Créer une structure média (département Communication) au niveau de la FAF, de la Ligue et des clubs.

- Amélioration des conditions de travail du journaliste dans les stades de football (cabine de presse, sécurité, etc.) pour les médias audiovisuels.

- Obliger les clubs à organiser des conférences de presse d’avant-match, 24 heures avant la compétition et après le match.

Maintenant, le plus important, ce sera de tout mettre en application sur le terrain et veiller à ce que ce ne soit pas des consignes sur papier.

1. Z.

 

Tout le monde cherchait Madjer

S’il y a une personne que tout le monde cherchait hier, c’est bien le sélectionneur naitonal, Rabah Madjer. Ce dernier avait marqué sa présence au cours du premier jour, le temps de l’allocution, et il est reparti. Hier, il a brillé par son absence et cela n’a pas été sans susciter certaines réactions du moment qu’en tant qu’entraîneur national, il se devait d’assister aux deux jours du symposium surtout que Saâdane a été présent durant les deux jours du matin au soir.

Ould Zmirli met fin aux rumeurs

On le savait en colère mais certaines rumeurs avant-hier laissaient entendre que le président du NAHD avait décidé de quitter le BF. Cependant, hier vers le coup de 18h, il s’est présenté au CIC et a mis fin aux rumeurs. Il s’est assis aux côtés de Zetchi et cela a été comme un message pour les présents comme quoi il reste à son poste.

Les dirigeants de la JSK ont assisté à tout le séminaire

Le président de la FAF a déploré le fait que les présidents de club aient décidés de faire l’impasse sur le symposium. Par contre, il a tenu à saluer ceux qui étaient présents et parmi eux, on retrouve les responsables de la JSK puisque Zouaoui, Madjène et Aït-Djoudi étaient présents du début à la fin de l’évènement. On peut dire que les trois hommes ont dignement représenté les couleurs kabyles en étant présents durant les deux jours.  

Longue discussion Ould Ali-Madjène

Le président du directoire kabyle, Lakhdar Madjène, et le MJS, El Hadi Ould Ali, ont passé un moment à discuter entre eux. Lorsqu’on leur a demandé la teneur de la discussion, personne n’a voulu vendre la mèche. Peut-être s’agit-il d’une subvention pour la JSK qui serait bloquée au niveau de la DJS de Tizi-Ouzou.

Berraf est quand même venu

Le président du COA, Mustapha Berraf, que beaucoup n’attendaient pas durant le second jour du symposium est quand même venu. Après la poignée de main glaciale avec le MJS durant le premier jour, beaucoup s’attendaient à ce qu’il soit absent mais ce dernier est arrivé à 18h et même si sa place était à la table d’Ould Ali, il a préféré s’assoir à une autre table.