Au moment où la guerre bat son plein entre Saoudi et les Ould-Zmirli, Chaâbane Merzekane poursuit son mercato. Avant-hier en soirée et hier matin, l’ancien latéral droit de la sélection algérienne des années 1980 a engagé deux milieux de terrain de qualité.

Le premier n’est autre que le meneur de jeu du RC Arba, Bouziane, et le second est le milieu récupérateur-relayeur et ancien de la JSK et de l’AS Aïn Mlila Si Ammar. Ces deux joueurs aux profils complètement différents n’ont pas réussi pour autant à calmer l’opposition qui a organisé un sit-in hier devant le MJS.

Bouziane, les Kabyles s’en mordent déjà les doigts 

Le recrutement de Bouziane a surpris plus d’un, surtout que le joueur était sur les tablettes de plusieurs clubs huppés, comme le NAHD, mais beaucoup plus riches et déterminés à l’avoir que ne le semblait Merzekane. C’est une vraie belle pioche de Chaâbane Merzkane qui offre à son club un meneur de jeu jeune et prometteur. D’ailleurs à ce propos et dès l’annonce de la signature de Bouziane au NAHD, les supporters de la JSK ont investi Facebook notamment la page officielle du club pour reprocher aux dirigeants la perte de cette pépite. Bien sûr, cela ne veut en aucun cas dire que Bouziane va réussir au Nasria, mais selon les observateurs, notamment ceux de l’Arba, ce jeune est une valeur sûre et sa réussite ne fait pas l’ombre d’un doute.

Si Ammar, un bosseur expérimenté

Après une expérience ratée à la JSK, Si Ammar est allé monnayer son talent ailleurs, mais là où il a vraiment montré ce dont il est capable c’est à l’ASAM. Ce milieu de terrain expérimenté a l’ADN du NAHD. C’est un vrai combattant, un grand bosseur au milieu. Ses qualités sont l’endurance, la grinta et surtout sa frappe de balle.  Si Ammar peut être un atout considérable au milieu et un bon exemple pour les jeunes joueurs.  

1. B.

Ardji attendu hier soir pour négocier

Selon une source sûre à la direction du NAHD, l’attaquant Ardji avait rendez-vous hier soir avec Chaâbane Merzekane pour négocier son retour au Nasria. Très estimé par les supporters, cet excellent joueur, libéré à la surprise générale de l’USMA, est très souhaité par la rue hussein-déenne. 

La rue ne décolère pas

L’opposition à Hussein Dey continue de mettre la pression sur la direction  en place. Elle exige le départ de tous les dirigeants à leur tête Bachir Ould-Zmirli, son frère ainsi que tous les actionnaires du club. «On veut une société nationale, comme le reste des clubs algérois de 1^re division», réclame-t-elle. Des appels à des sit-in devant le siège du MJS ont été lancés avant-hier et hier sur les réseaux sociaux pour exiger un changement radical au club. Nous avons tenté de joindre Bachir Ould-Zmirli, le seul à pouvoir répondre à nos questions de manière claire  tout au long de cette semaine sans succès.